Le « Hack-a-Shaq » toujours autorisé
Parmi les autres sujets évoqués, le « Hack-a-Shaq ». Particulièrement en vogue lors les phases finales, cette tactique défensive, consistant à faire faute intentionnellement sur un mauvais tireur de lancers-francs, ne sera pas punie plus sévèrement par les arbitres. Certains demandaient des sanctions contre une pratique jugée antisportive. Le commissionnaire ne veut pas modifier une règle qui donnerait le mauvais exemple. « Il y a eu des discussions avancées sur ce qu’on appelle le « Hack-a-Shaq », et nous en sommes arrivés à un statu quo » expliquait Adam Silver lors de la conférence de presse. « Premièrement, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les audiences montrent que les gens ne zappent pas, poursuit Silver. Deuxièmement, il y a l’idée (…) qu’on enverrait un mauvais message à la communauté du basket, surtout aux plus jeunes en négligeant l’importance de mettre ses lancers-francs, a-t-il ajouté avant de conclure : Enfin, comme je l’ai dit auparavant, surtout en play-offs, je pense que 75% des cas de « Hack-A-Shaq » concerne DeAndre Jordan (Clippers, ndlr) et Dwight Howard (Houston, ndlr). Est-ce qu’on va changer une règle pour deux joueurs ? »
Une réforme à venir sur les dates des transferts
Enfin, Adam Silver est évidemment revenu sur le cas du pivot angelino DeAndre Jordan. La volte-face de « Dédé » est au cœur d’un autre sujet plus profond : la période entre la date du début des négociations fixée au 3 juillet, et la date de signature des contrats, le 7 juillet. « C’est un système imparfait, c’est certain, avouait Silver. Nous devons avoir une discussion entre tous les acteurs pour trouver la meilleure solution. Il n’y a aucun doute sur le fait que l’on en discutera lors des prochaines réunions mais le changement doit provenir d’une négociation entre les joueurs, les dirigeants et la Ligue. » Affaire à suivre...