«Business is business», vous dirait Steve Kerr. Malgré trois saisons et demie plus que correctes avec les Suns, marquées notamment par une défaite en finale de Conférence Ouest et un titre de MIP (joueur ayant le plus progressé) en 2006, Boris Diaw s’est vu montrer la sortie par le General Manager de Phoenix. A la recherche d’un arrière scoreur pour épauler Steve Nash, l’ancien shooteur des Bulls a jeté son dévolu sur Jason Richardson, le tireur d’élite des Bobcats. Mais pour attirer le double vainqueur du concours de dunks (2002-2003), Kerr avait besoin d’une monnaie d’échange. Exit Boris Diaw, Raja Bell et Sean Singletary - un meneur rookie -, priés d’aller voir en Caroline du Nord si le ballon rebondit mieux. Welcome Richardson et ses 18,7 points de moyenne. Ce dernier débarque à Phoenix en compagnie de l’ailier Jared Dudley (5,4 points, 3 rebonds à Charlotte). «Nous voulions enlever un peu de pression à Steve (Nash). Il (Richardson) est très athlétique, c’est un excellent défenseur et il est apprécié de tous», justifie Kerr, qui récupère au passage un deuxième tour de draft.
Une chance pour Diaw
Si les Suns, 8es seulement à l’Ouest (13 victoires pour 10 défaites), réalisent un bon coup avec un joueur aussi bien capable de shooter à trois points sur jeu placé que de se projeter vers le cercle en contre-attaque, les supporters de Charlotte peuvent s’inquiéter. Parmi les mauvais élèves de la Ligue avec 7 victoires pour 15 défaites, les Bobcats se séparent de leur meilleur marqueur et de leur seul véritable showman capable de donner un peu d’intérêt aux tristes soirées de la Time Warner Cable Arena. Pour Boris Diaw et Raja Bell en revanche, rejoindre Emeka Okafor et compagnie n’est pas forcément une mauvaise chose. Certes, ce n’est pas avec Charlotte que le Français pourra espérer jouer les Play-offs tous les ans et remporter le titre NBA, mais pas sûr non plus que Steve Nash, 34 ans, accrochera le Larry O’Brien Trophy avant de prendre sa retraite. De 8 ans son cadet, Diaw doit encore faire ses preuves. Et c’est peut-être sous les ordres de Larry Brown à Charlotte qu’il y arrivera. En difficulté depuis le départ de Mike D’Antoni pour New York, le Français n’était pas dans les petits papiers de son successeur Terry Porter qui n’avait pas manqué de pointer du doigt son manque d’agressivité récemment.
Sortir du lot, enfin
Barré par Amaré Stoudemire et Shaquille O’Neal à l’intérieur, trop lourd pour glisser au poste 3, Diaw quitte Phoenix avec des stats et un temps de jeu en baisse (8,3 points, 3,8 rebonds, 2,1 passes en 24,5 minutes). Dans une équipe de Charlotte en pénurie d’ailier fort, l’ancien Palois peut viser une place dans le cinq majeur. A condition de forcer sa nature un peu trop altruiste pour prendre des shoots, les rentrer et taper dans l’œil de Michael Jordan, l'inflluent propriétaire de la franchise, et de Larry Brown. Ce dernier, très heureux de récupérer Raja Bell qu’il avait lancé dans le grand bain à Philadelphie, arrivera-t-il à tirer la quintessence d’un joueur au talent reconnu mais doté d’un salaire conséquent (9 millions de dollars par an) et qui peine à sortir du lot ? Début de réponse samedi soir contre Detroit.
Une chance pour Diaw
Si les Suns, 8es seulement à l’Ouest (13 victoires pour 10 défaites), réalisent un bon coup avec un joueur aussi bien capable de shooter à trois points sur jeu placé que de se projeter vers le cercle en contre-attaque, les supporters de Charlotte peuvent s’inquiéter. Parmi les mauvais élèves de la Ligue avec 7 victoires pour 15 défaites, les Bobcats se séparent de leur meilleur marqueur et de leur seul véritable showman capable de donner un peu d’intérêt aux tristes soirées de la Time Warner Cable Arena. Pour Boris Diaw et Raja Bell en revanche, rejoindre Emeka Okafor et compagnie n’est pas forcément une mauvaise chose. Certes, ce n’est pas avec Charlotte que le Français pourra espérer jouer les Play-offs tous les ans et remporter le titre NBA, mais pas sûr non plus que Steve Nash, 34 ans, accrochera le Larry O’Brien Trophy avant de prendre sa retraite. De 8 ans son cadet, Diaw doit encore faire ses preuves. Et c’est peut-être sous les ordres de Larry Brown à Charlotte qu’il y arrivera. En difficulté depuis le départ de Mike D’Antoni pour New York, le Français n’était pas dans les petits papiers de son successeur Terry Porter qui n’avait pas manqué de pointer du doigt son manque d’agressivité récemment.
Sortir du lot, enfin
Barré par Amaré Stoudemire et Shaquille O’Neal à l’intérieur, trop lourd pour glisser au poste 3, Diaw quitte Phoenix avec des stats et un temps de jeu en baisse (8,3 points, 3,8 rebonds, 2,1 passes en 24,5 minutes). Dans une équipe de Charlotte en pénurie d’ailier fort, l’ancien Palois peut viser une place dans le cinq majeur. A condition de forcer sa nature un peu trop altruiste pour prendre des shoots, les rentrer et taper dans l’œil de Michael Jordan, l'inflluent propriétaire de la franchise, et de Larry Brown. Ce dernier, très heureux de récupérer Raja Bell qu’il avait lancé dans le grand bain à Philadelphie, arrivera-t-il à tirer la quintessence d’un joueur au talent reconnu mais doté d’un salaire conséquent (9 millions de dollars par an) et qui peine à sortir du lot ? Début de réponse samedi soir contre Detroit.