Toronto touche au but : les Raptors n’ont plus besoin que d’une victoire pour remporter le premier titre NBA de leur histoire après leur deuxième succès consécutif sur le parquet de Golden State (105-92), vendredi.
Incroyable ! Pour la première fois depuis 2014 qu’ils font la loi sur la NBA, les Warriors ont chuté deux fois de suite à l’Oracle Arena en play-offs. C’est peut-être même une ère dans l’histoire de la NBA qui a pris fin avec ce match N.5 de la finale 2019. Les doubles champions en titre, qui participent à leur cinquième finale de suite et qui visent un quatrième titre depuis 2015, ont concédé un troisième revers en quatre matches face aux Raptors, dans une ambiance de fin de règne. Ils n’ont maintenant plus le droit à l’erreur, mais le prochain match qui peut offrir le titre à Toronto a lieu lundi dans la salle des Raptors.
Les Warriors ont pourtant récupéré Klay Thompson, forfait pour le match N.3 perdu mercredi à l’Oracle Arena (123-109), et Kevon Looney qui ne devait plus jouer cette saison à cause d’une blessure à la cage thoracique. Looney et Thompson ont donné des raisons d’espérer à leurs supporteurs en première période, en ralentissant les attaques de Toronto.
Et surtout, Thompson a marqué 28 points, mais l’arrière est le seul à avoir surnagé dans le naufrage de son équipe. Deux jours après avoir marqué 47 points, son coéquipier Stephen Curry a ainsi été « limité » à 27 points. Le meneur des Warriors a multiplié les mauvaises décisions et a shooté à trois points à tout va, sans faire mouche (2 sur 9).
Les Warriors, toujours privés de Kevin Durant, leur meilleur marqueur blessé depuis tout juste un mois, ont pourtant bien débuté la rencontre. Les Californiens menaient de onze points en fin de première période, avant que Kawhi Leonard ne ramène Toronto à six longueurs avec deux paniers consécutifs (23-17).
Les Raptors, au bord de la rupture, ont fait le dos rond en début de 2e période et ont réussi à limiter la casse grâce notamment à l’inefficacité à trois points des Warriors (2 sur 13, 15,4 % à la pause).
C’est la franchise canadienne qui a mieux fini la 2e période grâce notamment à Serge Ibaka et qui a regagné les vestiaires avec l’ascendant, même si elle accusait encore quatre points de retard (46-42).
Toronto qui dispute la première finale de son histoire, a continué sur sa lancée en début de 3e période. Les Raptors sont passés, après deux minutes de jeu, en tête pour la première fois (50-49) grâce à leur pivot espagnol Marc Gasol.
Golden State qui fait souvent la différence en 3e période, n’a cette fois pas réussi à prendre le large et c’est au contraire Toronto qui a assommé les Warriors avec Ibaka (20 pts, deux contres) et Leonard, auteur de 15 points durant cette seule période, pour un total de 36.
Sonnés, Curry et ses coéquipiers ont perdu pied et ont compté jusqu’à 16 points de retard. Ils ont certes stoppé l’hémorragie, mais n’ont plus réussi à inquiéter des Raptors souverains.
« Ils nous ont pris à la gorge dès le début du 3e quart-temps, Kawhi a marqué d’entrée deux paniers à trois points et on a perdu notre ténacité en défense », a regretté Steve Kerr. « On joue contre une très bonne équipe qui fait très bien circuler le ballon, ils ont beaucoup de joueurs capables de marquer », a reconnu l’entraîneur de Golden State.
Toronto va disputer lundi le match le plus important de sa jeune histoire, mais il en faut plus pour que le taciturne Kawhi Leonard laisse exploser sa joie. « On essaie juste de jouer avec le plus d’intensité possible. On joue pour gagner chacun de nos matches. Dans cette équipe, on se fout de savoir qui marque les paniers ou fait les passes décisives », a-t-il insisté. « Mais il faut rester concentré et continuer à jouer en défense avec cette intensité », a prévenu Leonard, sacré champion NBA en 2014 avec San Antonio.
La tâche de Golden State s’annonce compliquée. Une seule équipe a remporté une finale après avoir été menée 3-1 : il s’agit de Cleveland, vainqueur du titre en 2016 (4-3), contre… les Warriors.
Les Californiens ont peut-être perdu leur dernier match dans leur salle, inaugurée en 1966, qu’ils délaisseront la saison prochaine pour une ultra-moderne enceinte en plein cœur de San Francisco.
Incroyable ! Pour la première fois depuis 2014 qu’ils font la loi sur la NBA, les Warriors ont chuté deux fois de suite à l’Oracle Arena en play-offs. C’est peut-être même une ère dans l’histoire de la NBA qui a pris fin avec ce match N.5 de la finale 2019. Les doubles champions en titre, qui participent à leur cinquième finale de suite et qui visent un quatrième titre depuis 2015, ont concédé un troisième revers en quatre matches face aux Raptors, dans une ambiance de fin de règne. Ils n’ont maintenant plus le droit à l’erreur, mais le prochain match qui peut offrir le titre à Toronto a lieu lundi dans la salle des Raptors.
Les Warriors ont pourtant récupéré Klay Thompson, forfait pour le match N.3 perdu mercredi à l’Oracle Arena (123-109), et Kevon Looney qui ne devait plus jouer cette saison à cause d’une blessure à la cage thoracique. Looney et Thompson ont donné des raisons d’espérer à leurs supporteurs en première période, en ralentissant les attaques de Toronto.
Et surtout, Thompson a marqué 28 points, mais l’arrière est le seul à avoir surnagé dans le naufrage de son équipe. Deux jours après avoir marqué 47 points, son coéquipier Stephen Curry a ainsi été « limité » à 27 points. Le meneur des Warriors a multiplié les mauvaises décisions et a shooté à trois points à tout va, sans faire mouche (2 sur 9).
Les Warriors, toujours privés de Kevin Durant, leur meilleur marqueur blessé depuis tout juste un mois, ont pourtant bien débuté la rencontre. Les Californiens menaient de onze points en fin de première période, avant que Kawhi Leonard ne ramène Toronto à six longueurs avec deux paniers consécutifs (23-17).
Les Raptors, au bord de la rupture, ont fait le dos rond en début de 2e période et ont réussi à limiter la casse grâce notamment à l’inefficacité à trois points des Warriors (2 sur 13, 15,4 % à la pause).
C’est la franchise canadienne qui a mieux fini la 2e période grâce notamment à Serge Ibaka et qui a regagné les vestiaires avec l’ascendant, même si elle accusait encore quatre points de retard (46-42).
Toronto qui dispute la première finale de son histoire, a continué sur sa lancée en début de 3e période. Les Raptors sont passés, après deux minutes de jeu, en tête pour la première fois (50-49) grâce à leur pivot espagnol Marc Gasol.
Golden State qui fait souvent la différence en 3e période, n’a cette fois pas réussi à prendre le large et c’est au contraire Toronto qui a assommé les Warriors avec Ibaka (20 pts, deux contres) et Leonard, auteur de 15 points durant cette seule période, pour un total de 36.
Sonnés, Curry et ses coéquipiers ont perdu pied et ont compté jusqu’à 16 points de retard. Ils ont certes stoppé l’hémorragie, mais n’ont plus réussi à inquiéter des Raptors souverains.
« Ils nous ont pris à la gorge dès le début du 3e quart-temps, Kawhi a marqué d’entrée deux paniers à trois points et on a perdu notre ténacité en défense », a regretté Steve Kerr. « On joue contre une très bonne équipe qui fait très bien circuler le ballon, ils ont beaucoup de joueurs capables de marquer », a reconnu l’entraîneur de Golden State.
Toronto va disputer lundi le match le plus important de sa jeune histoire, mais il en faut plus pour que le taciturne Kawhi Leonard laisse exploser sa joie. « On essaie juste de jouer avec le plus d’intensité possible. On joue pour gagner chacun de nos matches. Dans cette équipe, on se fout de savoir qui marque les paniers ou fait les passes décisives », a-t-il insisté. « Mais il faut rester concentré et continuer à jouer en défense avec cette intensité », a prévenu Leonard, sacré champion NBA en 2014 avec San Antonio.
La tâche de Golden State s’annonce compliquée. Une seule équipe a remporté une finale après avoir été menée 3-1 : il s’agit de Cleveland, vainqueur du titre en 2016 (4-3), contre… les Warriors.
Les Californiens ont peut-être perdu leur dernier match dans leur salle, inaugurée en 1966, qu’ils délaisseront la saison prochaine pour une ultra-moderne enceinte en plein cœur de San Francisco.
Curry veut croire qu’il y aura un match N.6 à Oakland. « Ce n’est pas fini. Bien sûr, on se retrouve dans une situation inconfortable, cela semble cliché de dire ça, mais il faut prendre les matches les uns après les autres », a expliqué le triple champion NBA. « On croit tous qu’on peut y arriver », a-t-il conclu.