Jackson, 63 ans, a dépassé dimanche la légende Red Auerbach, qui a mené les non moins légendaires Boston Celtics à neuf titres de 1956 à 1966, alors que le débat sur le meilleur coach de l'histoire fait rage.
Jusqu'à sa mort en 2006, Auerbach n'a jamais paru considérer Jackson comme son égal, s'abstenant volontiers de toute louange. Le natif du Montana ne s'en est jamais offusqué, au moins en public. "Je fumerai un cigare en sa mémoire", a même promis Jackson, grand amateur de +barreaux de chaise+. Les détracteurs de Phil Jackson soulignent surtout qu'il a toujours eu des dynasties de joueurs exceptionnels sur lesquelles s'appuyer (Michael Jordan et Scottie Pippen aux Chicago Bulls pour 6 titres, Kobe Bryant et Shaquille O'Neal aux Lakers pour 3 titres) et n'a jamais réellement fait naître et développé une équipe, contrairement à Auerbach avec ses Celtics à partir des années 50.
Un fait qui serait reflété par le seul et unique titre d'entraîneur de l'année que Jackson a glané pendant sa carrière en NBA.
Les thuriféraires du "Zen Master", dont l'intérêt pour la méditation et la philosophie orientale est de notoriété publique, leur opposent simplement les chiffres. Jackson a remporté 10 des 19 derniers titres NBA mis en jeu et affiche 70% de victoires, saison régulière et play-offs confondus.
"Tu peux le faire"
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Surtout, ils soulignent que ce titre-là, acquis aux dépens des Orlando Magic en cinq matches (4-1), est celui d'un groupe parti de loin. Quand il a repris la tête de l'équipe en 2005-2006, un an après l'avoir laissée en raison de la difficile cohabitation triangulaire avec Bryant et O'Neal, les Lakers avaient fini la saison régulière précédente avec 34 victoires et 48 défaites, sans se qualifier pour les play-offs.
"Quand il m'a demandé de revenir, Jerry Buss (propriétaire des Lakers) m'a dit: "Je sais que tu n'hérites pas d'une équipe capable de jouer le titre mais je te propose le défi de revenir tout en haut, car je sais que tu peux le faire", raconte Phil Jackson, qui partage la vie de Jeannie, une fille de M. Buss.
Et trois saisons plus tard, en 2007-2008, Jackson, toujours fidèle à son attaque "en triangle", à sa philosophie du jeu ("Garder les yeux sur la balle en défense et chercher le joueur libre en attaque") et bien aidé il est vrai par l'arrivée de l'Espagnol Pau Gasol en cours de saison, amenait les Lakers en finale NBA, où ils échouaient en six matches face aux Boston Celtics.
Egalement double champion NBA comme joueur des New York Knicks dans les années 70, Phil Jackson, qui se déplace en claudiquant, séquelle de deux opérations de la hanche, laissera une trace importante dans l'histoire de la Ligue. Il n'est pas seulement un original qui donne des livres à ses joueurs pour leur ouvrir l'esprit et leur changer les idées.
Jusqu'à sa mort en 2006, Auerbach n'a jamais paru considérer Jackson comme son égal, s'abstenant volontiers de toute louange. Le natif du Montana ne s'en est jamais offusqué, au moins en public. "Je fumerai un cigare en sa mémoire", a même promis Jackson, grand amateur de +barreaux de chaise+. Les détracteurs de Phil Jackson soulignent surtout qu'il a toujours eu des dynasties de joueurs exceptionnels sur lesquelles s'appuyer (Michael Jordan et Scottie Pippen aux Chicago Bulls pour 6 titres, Kobe Bryant et Shaquille O'Neal aux Lakers pour 3 titres) et n'a jamais réellement fait naître et développé une équipe, contrairement à Auerbach avec ses Celtics à partir des années 50.
Un fait qui serait reflété par le seul et unique titre d'entraîneur de l'année que Jackson a glané pendant sa carrière en NBA.
Les thuriféraires du "Zen Master", dont l'intérêt pour la méditation et la philosophie orientale est de notoriété publique, leur opposent simplement les chiffres. Jackson a remporté 10 des 19 derniers titres NBA mis en jeu et affiche 70% de victoires, saison régulière et play-offs confondus.
"Tu peux le faire"
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Surtout, ils soulignent que ce titre-là, acquis aux dépens des Orlando Magic en cinq matches (4-1), est celui d'un groupe parti de loin. Quand il a repris la tête de l'équipe en 2005-2006, un an après l'avoir laissée en raison de la difficile cohabitation triangulaire avec Bryant et O'Neal, les Lakers avaient fini la saison régulière précédente avec 34 victoires et 48 défaites, sans se qualifier pour les play-offs.
"Quand il m'a demandé de revenir, Jerry Buss (propriétaire des Lakers) m'a dit: "Je sais que tu n'hérites pas d'une équipe capable de jouer le titre mais je te propose le défi de revenir tout en haut, car je sais que tu peux le faire", raconte Phil Jackson, qui partage la vie de Jeannie, une fille de M. Buss.
Et trois saisons plus tard, en 2007-2008, Jackson, toujours fidèle à son attaque "en triangle", à sa philosophie du jeu ("Garder les yeux sur la balle en défense et chercher le joueur libre en attaque") et bien aidé il est vrai par l'arrivée de l'Espagnol Pau Gasol en cours de saison, amenait les Lakers en finale NBA, où ils échouaient en six matches face aux Boston Celtics.
Egalement double champion NBA comme joueur des New York Knicks dans les années 70, Phil Jackson, qui se déplace en claudiquant, séquelle de deux opérations de la hanche, laissera une trace importante dans l'histoire de la Ligue. Il n'est pas seulement un original qui donne des livres à ses joueurs pour leur ouvrir l'esprit et leur changer les idées.