«He’s back». Comme le titre ESPN, Allen Iverson est de retour. Le meneur de 34 ans a accepté le contrat d’un an proposé par les Philadelphia Sixers. «Au regard de la blessure de Lou Williams, absent pour une durée de huit semaines, Allen était le meilleur free agent disponible pour nous aider en cette période», explique le président et général manager de la franchise, Ed Stefanski. Lui et le coach Eddie Jordan avaient rencontré Allen Iverson et ses représentants lundi dernier, réunion au sortir de laquelle un contrat d’un an avait été offert à «The Answer». Le joueur n’a pas tardé à donner sa réponse. Il devrait retrouver le maillot des 76ers dès lundi prochain face aux Denver Nuggets, début d’une série de cinq matches à domicile. Philly n’omet pas d’ailleurs de préciser sur son site qu’il reste des places à vendre. La billetterie locale risque ainsi de chauffer avec le retour de l’enfant prodigue !
Le choix du cœur
Il y a une semaine, Iverson avait pourtant annoncé son intention de se retirer de la NBA après l’échec de son expérience à Memphis. Mécontent de son statut de sixième homme, A.I. avait fui les Grizzlies après seulement trois matches disputés. Ne voyant personne se manifester, il s’était fendu d’un communiqué en sorte d’adieu au basket, qui résonne plus aujourd’hui comme un appel à l’aide. Nombre de personnalités du basket américain avaient fait part de leur émotion, à commencer par son ancien mentor Larry Brown. Le cœur l’a finalement emporté. Drafté en première position en 1996, Iverson a connu en dix ans à Philadelphie (1996-2007) ses plus belles heures de gloire.
Philadelphie au plus mal
Quatre fois meilleur scoreur de la Ligue, il a porté son équipe jusqu’aux finales NBA en 2001, perdues face aux Lakers malgré des statistiques énormes (MVP de la saison). Considéré comme l’un des plus grands talents offensifs de l’Histoire de la Ligue (27 points de moyenne en 899 matches), celui qui fut sélectionné lors des 10 derniers All-Star Game arrive à Philly en terrain conquis, beaucoup plus qu’à Detroit, Denver ou Memphis, ses trois dernières franchises fréquentées. Son statut de légende de la ville de l’amour fraternel lui offrira certainement le temps de jeu qu’il réclamait dans le Tennessee. Mais pas sûr qu’il y gagne vraiment au change sportivement. Les Sixers, malgré une belle saison 2008/2009, se morfondent actuellement dans les bas-fonds du classement (5v.-13d.), avec une série en cours de 7 défaites. Restant sur deux dernières saisons chaotiques, Iverson, qui a récemment affirmé qu’il n’avait pas l’intention de «commencer à être un loser», peut-il encore faire des miracles ?
Le choix du cœur
Il y a une semaine, Iverson avait pourtant annoncé son intention de se retirer de la NBA après l’échec de son expérience à Memphis. Mécontent de son statut de sixième homme, A.I. avait fui les Grizzlies après seulement trois matches disputés. Ne voyant personne se manifester, il s’était fendu d’un communiqué en sorte d’adieu au basket, qui résonne plus aujourd’hui comme un appel à l’aide. Nombre de personnalités du basket américain avaient fait part de leur émotion, à commencer par son ancien mentor Larry Brown. Le cœur l’a finalement emporté. Drafté en première position en 1996, Iverson a connu en dix ans à Philadelphie (1996-2007) ses plus belles heures de gloire.
Philadelphie au plus mal
Quatre fois meilleur scoreur de la Ligue, il a porté son équipe jusqu’aux finales NBA en 2001, perdues face aux Lakers malgré des statistiques énormes (MVP de la saison). Considéré comme l’un des plus grands talents offensifs de l’Histoire de la Ligue (27 points de moyenne en 899 matches), celui qui fut sélectionné lors des 10 derniers All-Star Game arrive à Philly en terrain conquis, beaucoup plus qu’à Detroit, Denver ou Memphis, ses trois dernières franchises fréquentées. Son statut de légende de la ville de l’amour fraternel lui offrira certainement le temps de jeu qu’il réclamait dans le Tennessee. Mais pas sûr qu’il y gagne vraiment au change sportivement. Les Sixers, malgré une belle saison 2008/2009, se morfondent actuellement dans les bas-fonds du classement (5v.-13d.), avec une série en cours de 7 défaites. Restant sur deux dernières saisons chaotiques, Iverson, qui a récemment affirmé qu’il n’avait pas l’intention de «commencer à être un loser», peut-il encore faire des miracles ?
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