Boston Celtics - Orlando Magic : 90-95
(Orlando mène la série 1-0)
«Les seize dernières minutes furent une véritable débâcle.» Stan Van Gundy, le coach du Magic (Photo Reuters) est furax. Son équipe a eu chaud. Les coéquipiers du pivot Dwight Howard, auteur d'un double-double (22 rebonds et 16 points) ont vu les champions en titre revenir comme des boulets en fin de match. Ils pensaient que le plus dur avait été fait, puisqu'ils menaient de 28 points (65-37) au milieu du troisième quart temps. Un écart creusé pendant le deuxième, pendant lequel le Magic a marqué 30 points, contre 17 à ses adversaires. Mais les Celtics ne sont pas champions en titre pour rien. Ils se sont arrachés et ont complètement fait déjouer leurs adversaires, pour revenir à quatre unités du Magic à deux minutes de la fin. Le scénario aurait pu être différent pour Boston si un panier à trois points de son arrière Ray Allen (9 points) était rentré pour réduire le score à 91-90, avec 43 secondes à jouer, au lieu de toucher trois fois l'arceau et de sortir du cercle. Insuffisant, puisque J.J. Redick a permis aux siens de conserver un avantage de cinq points. «On n'a pas le droit d'attendre d'être mené de 25, 26 points pour se réveiller, expliquera Paul Pierce, meilleur marqueur du match avec 23 points, après le match. On n'a aucune excuse.» Glen Davis (12 points) est lui aussi tout regret: «Si on avait joué le reste du match comme la seconde période... C'est dur de jouer en accusant un tel retard. C'est pourtant ce que nous avons fait et nous avons perdu.»
«On n'a pas suffisamment joué en équipe, expliquera Howard, loin de fanfaronner. On a arrêté de jouer comme on le faisait et contre une bonne équipe comme les Celtics, ça ne pardonne pas. Mais il ne faut pas se focaliser sur leur come-back. On a gagné le match et on a vu comment on pouvait remporter cette série.» Comme au tour précédent face aux Bulls, les coéquipiers de Paul Pierce perdent le premier match de la série. Bien que légèrement blessé au poignet, Mickaël Pietrus a pris part à la rencontre, débutée sur le banc. Et le Français a même joué un rôle décisif, puisque, en marquant 17 points, il finit deuxième meilleur marqueur de son équipe. Il a également attrapé 3 rebonds, fait 2 contres et 2 interceptions en 31 minutes de jeu. Le Celtic jouera de nouveau sur son pârquet pour le deuxième match de la série, mercredi.
LA Lakers - Houston Rockets : 92-100
(Houston mène la série 1-0)
Malgré les 32 points de Kobe Bryant - dont 22 des 42 derniers de son équipe - et le double-double (13 rebonds et 14 points) de l'Espagnol Pau Gasol, les Los Angeles Lakers se sont inclinés (92-100), à domicile, pour leur premier match des demi-finales de la conférence Ouest. Ils ont été dominés par des Houston Rockets plus physiques. Et n'ont pas répondu au défi proposé notamment par Ron Artest (21 points, 7 passes) et Sean Battier, deux féroces défenseurs. Ils n'ont pas su non plus comment stopper un Yao Ming des grands soirs: 28 points et 10 rebonds. Ce dernier, qui a quitté le terrain quelques instants dans le quatrième quart temps après une alerte au genou droit semblant assez sérieuse, est finalement revenu en jeu. «Je ne suis pas blessé. J'ai juste pris un coup qui m'a fait mal, mais tout va bien, expliquera le géant chinois après la rencontre. J'avais juste besoin de marcher un peu. Comme tout allait bien, je suis retourné sur le parquet.»
Outre Artest, Aaron Brooks (19 points) et Luis Scola (8 rebonds) ont illustré la bonne soirée des Rockets. Côté Lakers, le jeune pivot Andrew Bynum a encore déçu. Titularisé malgré ses piètres performances au premier tour face à Utah, il comptait déjà deux fautes après trois minutes de jeu. Il a été vite remplacé par Lamar Odom, ne jouant que 15 minutes pour 10 points et 3 rebonds. C'est la première défaite des joueurs de Phil Jackson face à Houston depuis le début de la saison régulière: ils avaient remporté les quatre rencontres qui les avaient opposés à ceux de Rick Adelman. Comme les Celtics, les Lakers ne disposent donc plus de l'avantage du terrain. Ils devront s'imposer au moins une fois dans le Texas pour se qualifier en finale de conférence.
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(Orlando mène la série 1-0)
«Les seize dernières minutes furent une véritable débâcle.» Stan Van Gundy, le coach du Magic (Photo Reuters) est furax. Son équipe a eu chaud. Les coéquipiers du pivot Dwight Howard, auteur d'un double-double (22 rebonds et 16 points) ont vu les champions en titre revenir comme des boulets en fin de match. Ils pensaient que le plus dur avait été fait, puisqu'ils menaient de 28 points (65-37) au milieu du troisième quart temps. Un écart creusé pendant le deuxième, pendant lequel le Magic a marqué 30 points, contre 17 à ses adversaires. Mais les Celtics ne sont pas champions en titre pour rien. Ils se sont arrachés et ont complètement fait déjouer leurs adversaires, pour revenir à quatre unités du Magic à deux minutes de la fin. Le scénario aurait pu être différent pour Boston si un panier à trois points de son arrière Ray Allen (9 points) était rentré pour réduire le score à 91-90, avec 43 secondes à jouer, au lieu de toucher trois fois l'arceau et de sortir du cercle. Insuffisant, puisque J.J. Redick a permis aux siens de conserver un avantage de cinq points. «On n'a pas le droit d'attendre d'être mené de 25, 26 points pour se réveiller, expliquera Paul Pierce, meilleur marqueur du match avec 23 points, après le match. On n'a aucune excuse.» Glen Davis (12 points) est lui aussi tout regret: «Si on avait joué le reste du match comme la seconde période... C'est dur de jouer en accusant un tel retard. C'est pourtant ce que nous avons fait et nous avons perdu.»
«On n'a pas suffisamment joué en équipe, expliquera Howard, loin de fanfaronner. On a arrêté de jouer comme on le faisait et contre une bonne équipe comme les Celtics, ça ne pardonne pas. Mais il ne faut pas se focaliser sur leur come-back. On a gagné le match et on a vu comment on pouvait remporter cette série.» Comme au tour précédent face aux Bulls, les coéquipiers de Paul Pierce perdent le premier match de la série. Bien que légèrement blessé au poignet, Mickaël Pietrus a pris part à la rencontre, débutée sur le banc. Et le Français a même joué un rôle décisif, puisque, en marquant 17 points, il finit deuxième meilleur marqueur de son équipe. Il a également attrapé 3 rebonds, fait 2 contres et 2 interceptions en 31 minutes de jeu. Le Celtic jouera de nouveau sur son pârquet pour le deuxième match de la série, mercredi.
LA Lakers - Houston Rockets : 92-100
(Houston mène la série 1-0)
Malgré les 32 points de Kobe Bryant - dont 22 des 42 derniers de son équipe - et le double-double (13 rebonds et 14 points) de l'Espagnol Pau Gasol, les Los Angeles Lakers se sont inclinés (92-100), à domicile, pour leur premier match des demi-finales de la conférence Ouest. Ils ont été dominés par des Houston Rockets plus physiques. Et n'ont pas répondu au défi proposé notamment par Ron Artest (21 points, 7 passes) et Sean Battier, deux féroces défenseurs. Ils n'ont pas su non plus comment stopper un Yao Ming des grands soirs: 28 points et 10 rebonds. Ce dernier, qui a quitté le terrain quelques instants dans le quatrième quart temps après une alerte au genou droit semblant assez sérieuse, est finalement revenu en jeu. «Je ne suis pas blessé. J'ai juste pris un coup qui m'a fait mal, mais tout va bien, expliquera le géant chinois après la rencontre. J'avais juste besoin de marcher un peu. Comme tout allait bien, je suis retourné sur le parquet.»
Outre Artest, Aaron Brooks (19 points) et Luis Scola (8 rebonds) ont illustré la bonne soirée des Rockets. Côté Lakers, le jeune pivot Andrew Bynum a encore déçu. Titularisé malgré ses piètres performances au premier tour face à Utah, il comptait déjà deux fautes après trois minutes de jeu. Il a été vite remplacé par Lamar Odom, ne jouant que 15 minutes pour 10 points et 3 rebonds. C'est la première défaite des joueurs de Phil Jackson face à Houston depuis le début de la saison régulière: ils avaient remporté les quatre rencontres qui les avaient opposés à ceux de Rick Adelman. Comme les Celtics, les Lakers ne disposent donc plus de l'avantage du terrain. Ils devront s'imposer au moins une fois dans le Texas pour se qualifier en finale de conférence.
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