Dallas Mavericks - San Antonio Spurs : 88-67 (Dallas mène la série 2-1, prochain match samedi à Dallas)
«Il n'y a pas eu un seul moment dans ce match où j'ai vu que nous allions pouvoir revenir au score...» La déclaration de Gregg Popovich, le coach des Spurs, était lourde de sens. Dire que les Spurs ont été battus est un euphémisme... Ils ont été corrigés par une équipe de Dallas, intraitable en défense. San Antonio n'avait jamais marqué aussi peu de points dans un match de play-offs et les feuilles de statistiques de Parker et Tim Duncan faisaient peur. Avec 12 points, le Français a fini meilleur marqueur de son équipe, Duncan a lui inscrit 4 points ! Les hommes de Gregg Popovicth, complètement démantelés, avaient déjà 16 points de retard à la mi-temps et en ont accusé jusqu'à 33 de retard dans le troisième quart-temps. Du coup, alors qu'il restait encore 20 minutes à jouer dans le match, Popovich n'a pas hésité à retirer ses titulaires du parquet pour les laisser au repos avant le quatrième match samedi.
«Il nous faut jouer avec beaucoup plus d'énergie, c'est tout», a assuré Parker tandis que Duncan a regretté «un match affreux» de sa part. Au final, une statistique était éloquente et résumait bien le match : Dallas a contenu San Antonio à 32% de réussite au shoot (dont 12% à 3 points), avec un Duncan à 2/9 et un Parker à 5/14. Du côté des Mavericks, Dirk Nowitzki (20 points avec un 8/12 aux tirs et 7 rebonds) a retrouvé une feuille de stats plus conforme à son statut. Comme lors du premier match, la performance a été collective et les joueurs du banc, Barea (13 points), Terry (10), Bass (10) ont largement contribué à la victoire, sans oublier, Josh Howard (17 points à 6/12). «C'était un bel effort et une grande victoire mais ce n'est qu'un pas, a réagi l'entraîneur de Dallas Rick Carlisle. Le défi, c'est maintenant de garder le dessus samedi (au match N.4)»
Chicago Bulls - Boston Celtics : 86-107 (Boston mène la série 2-1, prochain match dimanche, à Chicago)
Avec la performance du premier match (105-103 a.p), les Bulls commençaient à rêver. Mais en deux matches, les Celtics ont remis Noah et les siens à leur place... Malgré l'absence de Kevin Garnett, Boston a retrouvé un niveau de jeu plus conforme à son statut. Pour preuve, la fameuse défense des champions 2008 a fait des ravages car Chicago n'a affiché que 37 % de réussite aux tirs. Paul Pierce a retrouvé un peu de sa verve (24 points) après deux premiers matches en retrait alors que le meneur Rajon Rondo s'affirme de plus en plus comme celui qui peut emmener les Celtics vers les sommets.
Malgré un début d'entorse à la cheville droite contractée lors du deuxième match, Rondo affiche des stats de plus en plus fournies, et cette nuit il a bouclé sa rencontre avec 20 points et 6 passes. Il a même terminé meilleur rebondeur du match, avec 11 prises, fait plutôt rare pour un meneur de jeu. Côté Chicago, Derrick Rose, récemment désigné meilleur rookie de la saison, s'est montré beaucoup plus discret (9 pts) que lors du premier match (36 pts), tout comme Ben Gordon (15 pts), pourtant étincelant au match N.2 (42 pts). Noah a lui rempli sa mission en prenant les rebonds (10). La série se poursuit dimanche à Chicago avec le quatrième match et malgré cette lourde défaite, les Bulls conservent encore toutes leurs chances.
Utah Jazz - Los Angeles Lakers : 88-86 (Les Lakers mènent la série 2-1, prochain math, samedi, à Salt Lake City)
Les Lakers, largement dominateurs lors des deux premiers matches, pensaient bien se diriger vers un sweep (quatre succès d'affilée) et boucler leur qualification lors de ces deux déplacements en terre mormone. Mais dans sa salle, réputée comme une des plus chaudes de la Ligue, Utah a retrouvé de l'énergie. Malgré l'absence d'une de leur pièce maîtresse, Mehmet Okur, blessé à la cuisse, les joueurs de Jerry Sloan ont su contenir le talent des Californiens. Avec un Carlos Boozer omniprésent. Au fil des matches, l'intérieur du Jazz retrouve un niveau de jeu qu'il avait avant son opération au genou gauche en décembre dernier. Avec 23 points (9/17) et 22 rebonds, il a porté les siens sur la voie du succès et dominé, avec l'aide de Paul Millsap (14 rebonds), la paire Gasol-Odom dans le secteur intérieur. Le coup de grâce est venu des mains du meneur du Jazz, Deron Williams. A deux secondes du terme, c'est lui qui a mis le panier victorieux.
Auparavant, Utah avait largement fait jeu égal avec les Lakers et n'accusaient qu'un retard de huit unités au début de l'ultime quart. Sous l'impulsion de Boozer et Williams, le Jazz a ainsi infligé un cinglant 16-4 dans les dernières minutes et les Lakers n'ont jamais pu revenir. Du côté des finalistes 2008, Bryant (18 points, 6 passes) s'est montré très maladroit (5/24 aux tirs) alors que Pau Gasol a eu son rendement habituel (20 pts, 9 rbds). Lamar Odom (21 pts et 14 rbds en sortant du banc) a très bien suppléé un Andrew Bynum vite handicapé les fautes.
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«Il n'y a pas eu un seul moment dans ce match où j'ai vu que nous allions pouvoir revenir au score...» La déclaration de Gregg Popovich, le coach des Spurs, était lourde de sens. Dire que les Spurs ont été battus est un euphémisme... Ils ont été corrigés par une équipe de Dallas, intraitable en défense. San Antonio n'avait jamais marqué aussi peu de points dans un match de play-offs et les feuilles de statistiques de Parker et Tim Duncan faisaient peur. Avec 12 points, le Français a fini meilleur marqueur de son équipe, Duncan a lui inscrit 4 points ! Les hommes de Gregg Popovicth, complètement démantelés, avaient déjà 16 points de retard à la mi-temps et en ont accusé jusqu'à 33 de retard dans le troisième quart-temps. Du coup, alors qu'il restait encore 20 minutes à jouer dans le match, Popovich n'a pas hésité à retirer ses titulaires du parquet pour les laisser au repos avant le quatrième match samedi.
«Il nous faut jouer avec beaucoup plus d'énergie, c'est tout», a assuré Parker tandis que Duncan a regretté «un match affreux» de sa part. Au final, une statistique était éloquente et résumait bien le match : Dallas a contenu San Antonio à 32% de réussite au shoot (dont 12% à 3 points), avec un Duncan à 2/9 et un Parker à 5/14. Du côté des Mavericks, Dirk Nowitzki (20 points avec un 8/12 aux tirs et 7 rebonds) a retrouvé une feuille de stats plus conforme à son statut. Comme lors du premier match, la performance a été collective et les joueurs du banc, Barea (13 points), Terry (10), Bass (10) ont largement contribué à la victoire, sans oublier, Josh Howard (17 points à 6/12). «C'était un bel effort et une grande victoire mais ce n'est qu'un pas, a réagi l'entraîneur de Dallas Rick Carlisle. Le défi, c'est maintenant de garder le dessus samedi (au match N.4)»
Chicago Bulls - Boston Celtics : 86-107 (Boston mène la série 2-1, prochain match dimanche, à Chicago)
Avec la performance du premier match (105-103 a.p), les Bulls commençaient à rêver. Mais en deux matches, les Celtics ont remis Noah et les siens à leur place... Malgré l'absence de Kevin Garnett, Boston a retrouvé un niveau de jeu plus conforme à son statut. Pour preuve, la fameuse défense des champions 2008 a fait des ravages car Chicago n'a affiché que 37 % de réussite aux tirs. Paul Pierce a retrouvé un peu de sa verve (24 points) après deux premiers matches en retrait alors que le meneur Rajon Rondo s'affirme de plus en plus comme celui qui peut emmener les Celtics vers les sommets.
Malgré un début d'entorse à la cheville droite contractée lors du deuxième match, Rondo affiche des stats de plus en plus fournies, et cette nuit il a bouclé sa rencontre avec 20 points et 6 passes. Il a même terminé meilleur rebondeur du match, avec 11 prises, fait plutôt rare pour un meneur de jeu. Côté Chicago, Derrick Rose, récemment désigné meilleur rookie de la saison, s'est montré beaucoup plus discret (9 pts) que lors du premier match (36 pts), tout comme Ben Gordon (15 pts), pourtant étincelant au match N.2 (42 pts). Noah a lui rempli sa mission en prenant les rebonds (10). La série se poursuit dimanche à Chicago avec le quatrième match et malgré cette lourde défaite, les Bulls conservent encore toutes leurs chances.
Utah Jazz - Los Angeles Lakers : 88-86 (Les Lakers mènent la série 2-1, prochain math, samedi, à Salt Lake City)
Les Lakers, largement dominateurs lors des deux premiers matches, pensaient bien se diriger vers un sweep (quatre succès d'affilée) et boucler leur qualification lors de ces deux déplacements en terre mormone. Mais dans sa salle, réputée comme une des plus chaudes de la Ligue, Utah a retrouvé de l'énergie. Malgré l'absence d'une de leur pièce maîtresse, Mehmet Okur, blessé à la cuisse, les joueurs de Jerry Sloan ont su contenir le talent des Californiens. Avec un Carlos Boozer omniprésent. Au fil des matches, l'intérieur du Jazz retrouve un niveau de jeu qu'il avait avant son opération au genou gauche en décembre dernier. Avec 23 points (9/17) et 22 rebonds, il a porté les siens sur la voie du succès et dominé, avec l'aide de Paul Millsap (14 rebonds), la paire Gasol-Odom dans le secteur intérieur. Le coup de grâce est venu des mains du meneur du Jazz, Deron Williams. A deux secondes du terme, c'est lui qui a mis le panier victorieux.
Auparavant, Utah avait largement fait jeu égal avec les Lakers et n'accusaient qu'un retard de huit unités au début de l'ultime quart. Sous l'impulsion de Boozer et Williams, le Jazz a ainsi infligé un cinglant 16-4 dans les dernières minutes et les Lakers n'ont jamais pu revenir. Du côté des finalistes 2008, Bryant (18 points, 6 passes) s'est montré très maladroit (5/24 aux tirs) alors que Pau Gasol a eu son rendement habituel (20 pts, 9 rbds). Lamar Odom (21 pts et 14 rbds en sortant du banc) a très bien suppléé un Andrew Bynum vite handicapé les fautes.
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