Cleveland : « King James », une facture salée
Sept mois après un titre historique, Cleveland règne toujours sur la Conférence Est, mais les Cavaliers viennent de perdre leurs quatre derniers matchs, dont deux contre Sacramento (116-112) et La Nouvelle-Orléans (124-122), largement à leur portée, et affichent un bilan inquiétant de sept défaites en huit matchs.
En coulisses, LeBron James cache de plus en plus mal sa frustration : il réclame depuis plusieurs semaines un renfort, en particulier un meneur pour soulager Kyrie Irving, mais ses dirigeants font la sourde oreille et s'agacent même des critiques de leur vedette qui leur reproche leur manque d'ambition.
Pourtant, le propriétaire Dan Gilbert n'a pas lésiné sur les dépenses depuis le retour en 2014 de James dans l'Ohio et a accédé à toutes ses demandes : Cleveland est, de loin, l'équipe qui a la plus forte masse salariale de la NBA avec 154 millions de dollars, dont 27 millions de pénalité, la fameuse taxe de luxe, pour avoir dépassé le plafond salarial.
Ce différend ne devrait toutefois pas relancer l'éternel feuilleton de l'été sur l'avenir de « King James » : il est lié avec Cleveland par un mirobolant contrat qui lui assure 64 millions de dollars jusqu'en 2018 et l'échanger serait une folie.
New York : « Mélodrama »
Les Knicks traînent à la 11e place dans l'Est et des playoffs depuis 2013 semblent un objectif de plus en plus lointain.
Les arrivées l'été dernier de Derrick Rose et de Joakim Noah, venus de Chicago, n'ont réveillé ni la franchise new-yorkaise ni l'exigeant public du Madison Square Garden.
Mais plus encore que ces déceptions ou encore l'entraîneur Jeff Hornacek, c'est Carmelo Anthony, malgré 22,6 points par match, qui cristallise les critiques. Au point que Phil Jackson, le président des Knicks depuis 2014, ne croit plus en « Mélo ».
Il est décidé à s'en séparer et aurait approché Cleveland, Boston et les Clippers pour savoir s'ils étaient intéressés, mais les négociations s'annoncent compliquées.
Anthony, 32 ans, dispose d'un contrat lui garantissant jusqu'en 2018-19 un salaire annuel de 26 millions de dollars et contenant une très rare clause empêchant son équipe de l'échanger, sans son accord.
Chicago : les Bulls dans le rouge
Chicago, 8e de la Conférence Est, est toujours en lice pour disputer les playoffs, mais l'ex-franchise du légendaire Michael Jordan est au bord de l'implosion avec des joueurs qui se critiquent en public.
Les Bulls avaient pourtant frappé fort en recrutant Dwyane Wade pendant l'entre-saison : l'ancien lieutenant de James à Miami ne déçoit pas avec ses 19,1 points par match. À la différence du reste de l'effectif, à l'exception de Jimmy Butler (24,9 pts).
« On dirait qu'ils s'en foutent », a regretté « D-Wade » après la défaite contre Atlanta (119-114). Lui répondant aussitôt avec virulence, Rajon Rondo l'a à son tour mis en cause.
Fred Hoiberg, l'entraîneur des Bulls depuis 2015, et Gar Forman, le directeur général de l'équipe, ont du soucis à se faire et pourraient très rapidement se retrouver sur la sellette.
Lakers : retour à la triste normalité
Après un début de saison prometteur sous la conduite de Luke Walton, les Lakers ont retrouvé leurs mauvaises habitudes des dernières saisons : ils enchaînent les défaites - sept en neuf matchs, 33 en 49 matchs cette saison - et occupent à nouveau la dernière place de la Conférence Ouest.
L'équipe la plus célèbre de la NBA vient de toucher le fond en enregistrant à Dallas la plus lourde défaite de son histoire (112-73). Pour la troisième saison de suite, du jamais-vu, il ne devrait pas y avoir de playoffs.
Les Lakers ne séduisent plus de vedettes et pourraient céder à la tentation de la reconstruction, à savoir miser sur la dernière place pour choisir en premier lors de la draft et espérer tomber sur une future vedette.
Sept mois après un titre historique, Cleveland règne toujours sur la Conférence Est, mais les Cavaliers viennent de perdre leurs quatre derniers matchs, dont deux contre Sacramento (116-112) et La Nouvelle-Orléans (124-122), largement à leur portée, et affichent un bilan inquiétant de sept défaites en huit matchs.
En coulisses, LeBron James cache de plus en plus mal sa frustration : il réclame depuis plusieurs semaines un renfort, en particulier un meneur pour soulager Kyrie Irving, mais ses dirigeants font la sourde oreille et s'agacent même des critiques de leur vedette qui leur reproche leur manque d'ambition.
Pourtant, le propriétaire Dan Gilbert n'a pas lésiné sur les dépenses depuis le retour en 2014 de James dans l'Ohio et a accédé à toutes ses demandes : Cleveland est, de loin, l'équipe qui a la plus forte masse salariale de la NBA avec 154 millions de dollars, dont 27 millions de pénalité, la fameuse taxe de luxe, pour avoir dépassé le plafond salarial.
Ce différend ne devrait toutefois pas relancer l'éternel feuilleton de l'été sur l'avenir de « King James » : il est lié avec Cleveland par un mirobolant contrat qui lui assure 64 millions de dollars jusqu'en 2018 et l'échanger serait une folie.
New York : « Mélodrama »
Les Knicks traînent à la 11e place dans l'Est et des playoffs depuis 2013 semblent un objectif de plus en plus lointain.
Les arrivées l'été dernier de Derrick Rose et de Joakim Noah, venus de Chicago, n'ont réveillé ni la franchise new-yorkaise ni l'exigeant public du Madison Square Garden.
Mais plus encore que ces déceptions ou encore l'entraîneur Jeff Hornacek, c'est Carmelo Anthony, malgré 22,6 points par match, qui cristallise les critiques. Au point que Phil Jackson, le président des Knicks depuis 2014, ne croit plus en « Mélo ».
Il est décidé à s'en séparer et aurait approché Cleveland, Boston et les Clippers pour savoir s'ils étaient intéressés, mais les négociations s'annoncent compliquées.
Anthony, 32 ans, dispose d'un contrat lui garantissant jusqu'en 2018-19 un salaire annuel de 26 millions de dollars et contenant une très rare clause empêchant son équipe de l'échanger, sans son accord.
Chicago : les Bulls dans le rouge
Chicago, 8e de la Conférence Est, est toujours en lice pour disputer les playoffs, mais l'ex-franchise du légendaire Michael Jordan est au bord de l'implosion avec des joueurs qui se critiquent en public.
Les Bulls avaient pourtant frappé fort en recrutant Dwyane Wade pendant l'entre-saison : l'ancien lieutenant de James à Miami ne déçoit pas avec ses 19,1 points par match. À la différence du reste de l'effectif, à l'exception de Jimmy Butler (24,9 pts).
« On dirait qu'ils s'en foutent », a regretté « D-Wade » après la défaite contre Atlanta (119-114). Lui répondant aussitôt avec virulence, Rajon Rondo l'a à son tour mis en cause.
Fred Hoiberg, l'entraîneur des Bulls depuis 2015, et Gar Forman, le directeur général de l'équipe, ont du soucis à se faire et pourraient très rapidement se retrouver sur la sellette.
Lakers : retour à la triste normalité
Après un début de saison prometteur sous la conduite de Luke Walton, les Lakers ont retrouvé leurs mauvaises habitudes des dernières saisons : ils enchaînent les défaites - sept en neuf matchs, 33 en 49 matchs cette saison - et occupent à nouveau la dernière place de la Conférence Ouest.
L'équipe la plus célèbre de la NBA vient de toucher le fond en enregistrant à Dallas la plus lourde défaite de son histoire (112-73). Pour la troisième saison de suite, du jamais-vu, il ne devrait pas y avoir de playoffs.
Les Lakers ne séduisent plus de vedettes et pourraient céder à la tentation de la reconstruction, à savoir miser sur la dernière place pour choisir en premier lors de la draft et espérer tomber sur une future vedette.