Le non match des Clippers contre Memphis et la défaillance de Dallas face à Charlotte ont contrasté avec le sérieux et la solidité de Milwaukee devant San Antonio, samedi en NBA où Vince Carter est entré dans l’histoire par sa longévité.
L.A. était certes démuni par les absences de Paul George (adducteur) et Patrick Beverley (poignet), mais c’est surtout l’attitude générale qui a fâché l’entraîneur. « On n’a pas joué ensemble, on n’a pas attaqué ensemble… Je crois qu’on est venu en pensant qu’on gagnerait naturellement ce match, mais on s’est fait botter les fesses et on l’a mérité », a pointé Doc Rivers.
Une attitude qui fait tâche pour un prétendant au titre, où seul l’indéfectible 6e homme, Montrezl Harrell (28 pts, 9 rbds) a surnagé, Kawhi Leonard ayant été maladroit à 8/24 aux tirs (24 pts, 8 rbds). Les Clippers glissent à la 4e place à l’Ouest, les Grizzlies, portés par Jae Crowder (27 pts, 8 rbds, 7 passes, 3 contres, 3 interceptions), sont 11e.
Comme d’habitude, le MVP en titre Giannis Antetokounmpo a fini meilleur marqueur de son équipe (32 pts, 8 rbds), mais l’autre artisan du succès de Milwaukee est le pivot Brook Lopez, particulièrement dissuasif avec ses 7 contres, dont deux infligés sur une même action à DeMar DeRozan qui n’a pas démérité (26 pts) chez des Spurs désormais 9e à l’Ouest.
Mais sa défense a laissé Charlotte recoller au score, puis arracher la victoire en prolongation (123-120)
Terry Rozier (29 pts) a inscrit un panier à longue distance qui a donné trois points d’avance aux Hornets, conservés ensuite aux lancers francs, pendant que Doncic manquait deux tentatives et perdait son cinquième ballon du match.
Sans Kristaps Porzingis (genou) et Tim Hardaway Jr (cuisse), le prodige slovène ne peut pas faire (encore) de miracles tout seul et Dallas descend au 6e rang.
Qui d’autre peut se targuer d’avoir joué à la fois contre Michael Jordan, Hakeem Olajuwon, Charles Barkley dès son année de draft en 1998, Shaquille O’Neal, Tim Duncan, Kobe Bryant dans les années 2000, LeBron James, Kevin Durant, Stephen Curry dans les années 2010, et Giannis Antetokounmpo et Luka Doncic en 2020 ? Personne.
Clippers hors sujet
Sans âme, sans idée et encore moins de cohésion, les Clippers ont joué leur pire match de la saison, pour le bonheur du mal classé Memphis victorieux (140-114).L.A. était certes démuni par les absences de Paul George (adducteur) et Patrick Beverley (poignet), mais c’est surtout l’attitude générale qui a fâché l’entraîneur. « On n’a pas joué ensemble, on n’a pas attaqué ensemble… Je crois qu’on est venu en pensant qu’on gagnerait naturellement ce match, mais on s’est fait botter les fesses et on l’a mérité », a pointé Doc Rivers.
Une attitude qui fait tâche pour un prétendant au titre, où seul l’indéfectible 6e homme, Montrezl Harrell (28 pts, 9 rbds) a surnagé, Kawhi Leonard ayant été maladroit à 8/24 aux tirs (24 pts, 8 rbds).
Milwaukee tient son rang
Les Bucks ont engrangé une cinquième victoire consécutive aux dépens San Antonio (127-118), pour conforter leur domination à l’Est, devant Boston, vainqueur à Chicago (111-104).Comme d’habitude, le MVP en titre Giannis Antetokounmpo a fini meilleur marqueur de son équipe (32 pts, 8 rbds), mais l’autre artisan du succès de Milwaukee est le pivot Brook Lopez, particulièrement dissuasif avec ses 7 contres, dont deux infligés sur une même action à DeMar DeRozan qui n’a pas démérité (26 pts) chez des Spurs désormais 9e à l’Ouest.
Doncic triple-double perdant
Avec Luka Doncic auteur de son 10e triple-double (39 pts, 12 rbds, 10 passes) de la saison, Dallas s’acheminait sur une victoire en force en comptant 12 points d’avance au 4e quart-temps, après avoir remonté un déficit de 20.Mais sa défense a laissé Charlotte recoller au score, puis arracher la victoire en prolongation (123-120)
Terry Rozier (29 pts) a inscrit un panier à longue distance qui a donné trois points d’avance aux Hornets, conservés ensuite aux lancers francs, pendant que Doncic manquait deux tentatives et perdait son cinquième ballon du match.
Sans Kristaps Porzingis (genou) et Tim Hardaway Jr (cuisse), le prodige slovène ne peut pas faire (encore) de miracles tout seul et Dallas descend au 6e rang.
Vince Carter, l’immortel
En prenant part à la victoire d’Atlanta contre Indiana (116-111), Vince Carter (3 pts en 18 min) est devenu le premier joueur de l’histoire de la NBA à avoir joué sur quatre décennies. Un rendez-vous qu’il s’était fixé en décidant cet été de disputer sa 22e et dernière saison dans la Ligue.Qui d’autre peut se targuer d’avoir joué à la fois contre Michael Jordan, Hakeem Olajuwon, Charles Barkley dès son année de draft en 1998, Shaquille O’Neal, Tim Duncan, Kobe Bryant dans les années 2000, LeBron James, Kevin Durant, Stephen Curry dans les années 2010, et Giannis Antetokounmpo et Luka Doncic en 2020 ? Personne.