Comme il y a deux mois, Leonard, toujours aussi clinique, précis et imperméable à la pression, a pris le contrôle du match dans le money-time pour offrir la victoire aux siens avec des paniers cruciaux. Onze de ses 35 points (12 rbds, 5 passes) ont été inscrits dans les dernières minutes. De quoi écoeurer ses rivaux angelinos, lesquels ont pourtant cru tenir leur revanche en s'appuyant sur une grosse défense pendant les trois quarts de la rencontre (10 contres). Paul George en a fait les frais, limité à 17 points (à 5/18 aux tirs).
Les Lakers ont semblé manquer de peps et d'imagination quand, à leur tour, les Clippers leur ont opposé une défense digne des play-offs, à l'image de ce ballon pour recoller au score, contré de Patrick Beverley entre les mains de LeBron James qui allait peut-être amorcer un tir. Une action décisive qui a achevé les espoirs du leader de la conférence Ouest de rétablir l'équilibre avec son rival dans cette saison régulière, avec deux matches encore à jouer avant d'éventuellement se retrouver en play-offs.
Ce duel, tout Los Angeles rêve déjà de le voir se prolonger au printemps. Et les Clippers semblent avoir pris un ascendant psychologique. Une statistique en atteste: depuis la saison 2012-2013, ils présentent un bilan de 25 victoires contre 5 défaites face aux Lakers. Les Lakers, après ce quatrième revers de rang, voient leur avance en tête fondre comme neige au soleil sur leurs poursuivants.
Nul ne sait quelle incidence aura réellement sur eux le résultat défavorable de cette deuxième bataille de L.A., programmée le jour de Noël, en mondovision, sous les yeux passionnés de toute la planète basket.
- Des corps qui grincent -
Mais physiquement, comme cela s'est vu ces dix derniers jours, ils n'ont pas été en pleine possession de leurs moyens. Un doute avait d'ailleurs persisté ces dernières heures quant à leur aptitude à jouer ce match.
James, souffrant d'un muscle thoracique, avait déclaré forfait pour la première fois de la saison dimanche. Une défaite face à son dauphin Denver, au cours de laquelle le genou droit d'Anthony Davis avait mal plié sur une glissade.
Finalement, les deux stars ont répondu présent et ont même serré les dents, comme lorsque LeBron a pris dans l'aine un coup de genou involontaire de Beverley – décidément –, manquant ensuite ses sept premiers shoots. Le "King" s'est tout de même repris pour finir avec 24 points (9/24 aux tirs), 10 passes et 9 rebonds.
Mais, à l'instar de Davis, auteur de 24 points et 6 rebonds, il n'a pu faire la différence en toute fin de rencontre, là où l'un et l'autre sont attendus quand l'indécision perdure. Kyle Kuzma, meilleur marqueur (25 pts) de l'équipe, en sortie de banc, n'aura été un facteur X que durant trois quarts-temps.
Kawhi Leonard lui aussi a le corps qui grince en cette fin d'année, notamment ce genou gauche qui l'oblige à avoir recours au "load management" (gestion des charges), cette impasse volontaire sur certains matches qui fait beaucoup parler actuellement en NBA, à laquelle James assure s'interdire de céder.
La saison passée, l'arrière avait manqué un tiers de la saison avant d'arriver en pleine possession de ses moyens en play-offs pour conduire Toronto à son premier sacre. Il n'hésitera donc pas à soulager ses jambes quand cela s'imposera, si c'est pour briller dans les grands rendez-vous.
"Il n'y pas de trophée pour la meilleure équipe de L.A.", a-t-il commenté après son exploit du soir, les yeux déjà rivés vers juin 2020, date des finales NBA.
Les Lakers ont semblé manquer de peps et d'imagination quand, à leur tour, les Clippers leur ont opposé une défense digne des play-offs, à l'image de ce ballon pour recoller au score, contré de Patrick Beverley entre les mains de LeBron James qui allait peut-être amorcer un tir. Une action décisive qui a achevé les espoirs du leader de la conférence Ouest de rétablir l'équilibre avec son rival dans cette saison régulière, avec deux matches encore à jouer avant d'éventuellement se retrouver en play-offs.
Ce duel, tout Los Angeles rêve déjà de le voir se prolonger au printemps. Et les Clippers semblent avoir pris un ascendant psychologique. Une statistique en atteste: depuis la saison 2012-2013, ils présentent un bilan de 25 victoires contre 5 défaites face aux Lakers.
Nul ne sait quelle incidence aura réellement sur eux le résultat défavorable de cette deuxième bataille de L.A., programmée le jour de Noël, en mondovision, sous les yeux passionnés de toute la planète basket.
- Des corps qui grincent -
Mais physiquement, comme cela s'est vu ces dix derniers jours, ils n'ont pas été en pleine possession de leurs moyens. Un doute avait d'ailleurs persisté ces dernières heures quant à leur aptitude à jouer ce match.
James, souffrant d'un muscle thoracique, avait déclaré forfait pour la première fois de la saison dimanche. Une défaite face à son dauphin Denver, au cours de laquelle le genou droit d'Anthony Davis avait mal plié sur une glissade.
Finalement, les deux stars ont répondu présent et ont même serré les dents, comme lorsque LeBron a pris dans l'aine un coup de genou involontaire de Beverley – décidément –, manquant ensuite ses sept premiers shoots. Le "King" s'est tout de même repris pour finir avec 24 points (9/24 aux tirs), 10 passes et 9 rebonds.
Mais, à l'instar de Davis, auteur de 24 points et 6 rebonds, il n'a pu faire la différence en toute fin de rencontre, là où l'un et l'autre sont attendus quand l'indécision perdure. Kyle Kuzma, meilleur marqueur (25 pts) de l'équipe, en sortie de banc, n'aura été un facteur X que durant trois quarts-temps.
Kawhi Leonard lui aussi a le corps qui grince en cette fin d'année, notamment ce genou gauche qui l'oblige à avoir recours au "load management" (gestion des charges), cette impasse volontaire sur certains matches qui fait beaucoup parler actuellement en NBA, à laquelle James assure s'interdire de céder.
La saison passée, l'arrière avait manqué un tiers de la saison avant d'arriver en pleine possession de ses moyens en play-offs pour conduire Toronto à son premier sacre. Il n'hésitera donc pas à soulager ses jambes quand cela s'imposera, si c'est pour briller dans les grands rendez-vous.
"Il n'y pas de trophée pour la meilleure équipe de L.A.", a-t-il commenté après son exploit du soir, les yeux déjà rivés vers juin 2020, date des finales NBA.