Néné DIAME (SLBC)
Né d’un père, gardien du temple du football saint-louisien. Les sœurs Diamé ont le privilège d’avoir vu le jour au stade du Gouverneur Wiltord, actuel stade Me Babacar Sèye de Saint-Louis. Alors si tout leur prédestinait à jouer au foot, c’est finalement la proximité du plateau de basket de la Police de Sor et du Cdeps (Centre départemental d’éducation populaire et sportif) où la Linguère et le Réveil accueillaient leurs adversaires, qui va intercéder en faveur de la balle orange. Cependant malgré leur proximité, chacune d’elle a sa propre personnalité. Son propre style.
Néné Diamé (meneuse, 20 ans) : L’artiste
«Quand je parle de Néné, c’est mon cœur qui parle», s’enflamme Birahim Saba Gaye, ancien coach de Slbc. Et pour cause, le technicien saint-louisien a guidé les premiers pas de la cadette Diamé seulement âgée six ans. L’histoire de Néné contraste bien avec celle de sa sœur Awa, capitaine de Slbc. A 20 ans, Néné Diamé est au basket, ce qu’est Ronaldinho sur un terrain de football. Une artiste. Toujours joyeuse, souriante, inspirée dans les phases de jeu avec une dose de rigueur dans le travail. Elle porte toujours son équipe vers le succès, donne de la voix à ses coéquipières et impulse le jeu de son équipe. Sur le terrain, Néné a du caractère. Elle sait se faire respecter aussi bien par ses partenaires que par ses adversaires. Autoritaire, Néné pousse les autres à donner le meilleur d’elles-mêmes pour le bonheur de son équipe qui vient de se qualifier pour la finale des play-off en sortant le Jaraaf de Dakar.
Désignée meilleure meneuse de la saison par le coach de la Jeanne d’Arc, Cheikh Fall. Celle qui porte le lourde étiquette d’un espoir du basket sénégalais est toujours… junior, après quatre années passées dans l’élite. Une jeunesse qui lui joue parfois des tours. Sur le terrain, elle se donne à fond, elle ne rechigne à aucune tâche.
Cette farouche volonté explique souvent ses blessures assez répétitives. Mais elle n’en a cure : «Sur le terrain quand on ne peut pas donner le meilleur de soi-même, ce n’est pas la peine d’y être car sur le terrain nous représentons et jouons pour notre famille, nos amis, notre ville, notre région.» Son entraîneur ne tarit pas d’éloges à l’encontre de sa meneuse : «C’est une forte personnalité une excellente meneuse avec du caractère.» Le succès dans son jeu n’est pas le fruit du hasard. A l’âge de six ans Néné a commencé l’initiation du basket sous la houlette de Moussa Touré alors conseiller technique régional et Birahim Samba Gaye qui fut pendant 10 ans son mentor. «Si on regarde Néné qui joue complètement décontracté ça peut étonner vu son jeune âge, mais c’est parce qu’elle a appris et compris le B-a -BA du basket. Elle sait quoi faire dans toutes les situations», tonne Birahim Samba Gaye.
De quoi renforcer Toupane dans ses certitudes. «Néné Diamé sera dans un proche avenir la fierté de Saint-Louis et même du Sénégal.» Pour ce faire, conseille son entraîneur, «il lui faudra beaucoup jouer pour acquérir de l’expérience». Cette année sera la bonne pour celle dont les techniciens avertis voient déjà en elle une future pensionnaire de l’Equipe nationale. Pour son ancien coach, «il n’ y a pas de raison qu’elle ne soit pas rappelée en Equipe nationale car à son poste elle est la meilleure». Néné garde un bon souvenir de son passage en Equipe nationale «au contact des anciennes, j’ai appris beaucoup de choses grâce à leurs conseils ce fut une source de motivation pour redoubler d’effort dans le travail et j’ai hâte d’y retourner pour ne plus en ressortir». Ambitieuse, elle espère un jour monnayer son talent sous d’autres cieux pour subvenir aux besoins de sa famille.
Awa Diamé (ailière, 24 ans): l’âme de Slbc
Dans les moments difficiles de l’équipe, Awa sort l’équipe de sa torpeur. Inscrivant des tirs primés, elle permet à l’équipe de franchir les moments de doute. Awa Diamé, c’est plus qu’une joueuse, c’est l’âme de l’équipe. L’aînée des Diamé a horreur de la défaite. Quand cela arrive, elle fond en larmes. Témoin de son envie de gagner, d’amener toujours ses coéquipières vers la victoire. De plus, elle a un basket qui rappelle Anne Marie Diokh. «Ses qualités physiques extraordinaires et son adresse font penser à Anne Marie Diokh», confie son coach Raoul Toupane.
Seulement, l’aînée des Diamé gagnerait mieux à se maîtriser. Sur le terrain elle fait montre d’une fébrilité parfois déconcertante. : «Devant des situations qu’elle n’a pas l’habitude de voir, elle perd souvent le Nord, mais cette année elle a beaucoup progressé, elle gère bien les situations», constate Raoul Toupane qui vole souvent à son secours. N’empêche, la Saint-louisienne qui a gagné en maturité, est promue à un bel avenir. «Elle peut jouer à tous les niveaux», confie Ndiaga Lô, le coach adjoint.
L’ambition en bandoulière, son objectif cette saison est celui de son équipe : réaliser le doublé Coupe-Championnat et s’imposer en Equipe nationale. Awa est consciente que le chemin sera parsemé d’embûches, mais elle ne s’en inquiète pas. Elle lance : «Seul le travail paie. Nous avons toujours travaillé sans baisser les bras, même si parfois devant certaines situations, nous avons le moral assez bas mais il faut repartir vite pour ne pas avoir de regrets par la suite.» A 24 ans, elle fait figure d’ancienne et conseille les plus jeunes à persévérer dans le travail et être patientes avant de lancer un appel au public saint-louisien à les soutenir dans ces moments décisifs et les autorités pour qu’elles aident les basketteurs à disposer d’une salle digne de la ville.
D’autant que les filles ont déjà fait leur preuve en junior. En 2002, une bonne partie de l’effectif avait goûté aux délices d’une victoire en coupe du Sénégal en junior face à Bopp. Dominant le championnat de long en large. Des résultats qui permettent de rêver. Et Awa de brandir ses certitudes. Pensant que le moment est venu pour que l’équipe ait la reconnaissance en inscrivant son nom dans les annales du basket sénégalais.
Néné Diamé (meneuse, 20 ans) : L’artiste
«Quand je parle de Néné, c’est mon cœur qui parle», s’enflamme Birahim Saba Gaye, ancien coach de Slbc. Et pour cause, le technicien saint-louisien a guidé les premiers pas de la cadette Diamé seulement âgée six ans. L’histoire de Néné contraste bien avec celle de sa sœur Awa, capitaine de Slbc. A 20 ans, Néné Diamé est au basket, ce qu’est Ronaldinho sur un terrain de football. Une artiste. Toujours joyeuse, souriante, inspirée dans les phases de jeu avec une dose de rigueur dans le travail. Elle porte toujours son équipe vers le succès, donne de la voix à ses coéquipières et impulse le jeu de son équipe. Sur le terrain, Néné a du caractère. Elle sait se faire respecter aussi bien par ses partenaires que par ses adversaires. Autoritaire, Néné pousse les autres à donner le meilleur d’elles-mêmes pour le bonheur de son équipe qui vient de se qualifier pour la finale des play-off en sortant le Jaraaf de Dakar.
Désignée meilleure meneuse de la saison par le coach de la Jeanne d’Arc, Cheikh Fall. Celle qui porte le lourde étiquette d’un espoir du basket sénégalais est toujours… junior, après quatre années passées dans l’élite. Une jeunesse qui lui joue parfois des tours. Sur le terrain, elle se donne à fond, elle ne rechigne à aucune tâche.
Cette farouche volonté explique souvent ses blessures assez répétitives. Mais elle n’en a cure : «Sur le terrain quand on ne peut pas donner le meilleur de soi-même, ce n’est pas la peine d’y être car sur le terrain nous représentons et jouons pour notre famille, nos amis, notre ville, notre région.» Son entraîneur ne tarit pas d’éloges à l’encontre de sa meneuse : «C’est une forte personnalité une excellente meneuse avec du caractère.» Le succès dans son jeu n’est pas le fruit du hasard. A l’âge de six ans Néné a commencé l’initiation du basket sous la houlette de Moussa Touré alors conseiller technique régional et Birahim Samba Gaye qui fut pendant 10 ans son mentor. «Si on regarde Néné qui joue complètement décontracté ça peut étonner vu son jeune âge, mais c’est parce qu’elle a appris et compris le B-a -BA du basket. Elle sait quoi faire dans toutes les situations», tonne Birahim Samba Gaye.
De quoi renforcer Toupane dans ses certitudes. «Néné Diamé sera dans un proche avenir la fierté de Saint-Louis et même du Sénégal.» Pour ce faire, conseille son entraîneur, «il lui faudra beaucoup jouer pour acquérir de l’expérience». Cette année sera la bonne pour celle dont les techniciens avertis voient déjà en elle une future pensionnaire de l’Equipe nationale. Pour son ancien coach, «il n’ y a pas de raison qu’elle ne soit pas rappelée en Equipe nationale car à son poste elle est la meilleure». Néné garde un bon souvenir de son passage en Equipe nationale «au contact des anciennes, j’ai appris beaucoup de choses grâce à leurs conseils ce fut une source de motivation pour redoubler d’effort dans le travail et j’ai hâte d’y retourner pour ne plus en ressortir». Ambitieuse, elle espère un jour monnayer son talent sous d’autres cieux pour subvenir aux besoins de sa famille.
Awa Diamé (ailière, 24 ans): l’âme de Slbc
Dans les moments difficiles de l’équipe, Awa sort l’équipe de sa torpeur. Inscrivant des tirs primés, elle permet à l’équipe de franchir les moments de doute. Awa Diamé, c’est plus qu’une joueuse, c’est l’âme de l’équipe. L’aînée des Diamé a horreur de la défaite. Quand cela arrive, elle fond en larmes. Témoin de son envie de gagner, d’amener toujours ses coéquipières vers la victoire. De plus, elle a un basket qui rappelle Anne Marie Diokh. «Ses qualités physiques extraordinaires et son adresse font penser à Anne Marie Diokh», confie son coach Raoul Toupane.
Seulement, l’aînée des Diamé gagnerait mieux à se maîtriser. Sur le terrain elle fait montre d’une fébrilité parfois déconcertante. : «Devant des situations qu’elle n’a pas l’habitude de voir, elle perd souvent le Nord, mais cette année elle a beaucoup progressé, elle gère bien les situations», constate Raoul Toupane qui vole souvent à son secours. N’empêche, la Saint-louisienne qui a gagné en maturité, est promue à un bel avenir. «Elle peut jouer à tous les niveaux», confie Ndiaga Lô, le coach adjoint.
L’ambition en bandoulière, son objectif cette saison est celui de son équipe : réaliser le doublé Coupe-Championnat et s’imposer en Equipe nationale. Awa est consciente que le chemin sera parsemé d’embûches, mais elle ne s’en inquiète pas. Elle lance : «Seul le travail paie. Nous avons toujours travaillé sans baisser les bras, même si parfois devant certaines situations, nous avons le moral assez bas mais il faut repartir vite pour ne pas avoir de regrets par la suite.» A 24 ans, elle fait figure d’ancienne et conseille les plus jeunes à persévérer dans le travail et être patientes avant de lancer un appel au public saint-louisien à les soutenir dans ces moments décisifs et les autorités pour qu’elles aident les basketteurs à disposer d’une salle digne de la ville.
D’autant que les filles ont déjà fait leur preuve en junior. En 2002, une bonne partie de l’effectif avait goûté aux délices d’une victoire en coupe du Sénégal en junior face à Bopp. Dominant le championnat de long en large. Des résultats qui permettent de rêver. Et Awa de brandir ses certitudes. Pensant que le moment est venu pour que l’équipe ait la reconnaissance en inscrivant son nom dans les annales du basket sénégalais.