LE NOEUD DU PROBLEME
Il y a un conflit entre les propriétaires des franchises et les joueurs NBA. Régulièrement, la convention collective est renégociée entre le syndicat des joueurs et les propriétaires. Celle en cours durant ces dernières saisons expirait le 30 juin. Pour le moment, ça coince sur le nouvel accord salarial. David Stern, le patron de la grande Ligue nord américaine, a évoqué la situation financière de la Ligue, qui est dans le rouge. Cette saison, la NBA va enregistrer 300 millions de dollars (environ 208 millions d'euros) de pertes. Pour assainir cette situation, les propriétaires voulaient notamment un plafond salarial fixe (62 millions de dollars par franchise), des contrats non garantis à durée plus brève et mieux profiter des revenus de la NBA (57% reviennent aux joueurs). Les joueurs ont refusé cette offre. Et la NBA a réagi en proposant l'idée de "flex cap" avec un salary cap à 62 millions de dollars, que les franchises pourraient dépasser sous certaines conditions, moins nombreuses qu'actuellement. Mais là encore, les joueurs ne sont pas convaincus.
QU'EST CE QU'UN LOCK-OUT ?
A partir du 1er juillet, une grève patronale a débuté. Et c'est la paralysie qui se profile en NBA. Aucun nouveau contrat ne sera signé, notamment pour les free agents. Si la moitié des joueurs pourrait malgré tout percevoir des salaires du 15 novembre au 30 avril selon le L.A. Times, les autres ne seront plus payés. Sans exception, ils n'auront plus le droit de parler avec leur franchise, leurs dirigeants ou le staff (et inversement). Ni de se rendre dans les locaux de leur équipe, que ce soit pour s'entraîner ou assister à un simple concert dans leur salle. En cas d'infraction à ces règles, des amendes d'un million de dollars sont prévues ! Il ne peuvent plus porter un maillot ou un vêtement avec le logo de leur club. Les propriétaires pourraient même contraindre les joueurs à prendre en charge leurs polices d'assurance-santé, a précisé David Stern. Ils peuvent rester inactifs pendant cette période ou sont susceptibles d'aller jouer ailleurs (en Europe ?) le temps que le conflit se règle. Quoi qu'il en soit l'image de la NBA en prendra un coup alors que la Ligue a une belle cote de popularité.
LES PRECEDENTS
Pour l'instant, un important fossé demeure entre les propriétaires et les joueurs. D'après les dernières déclarations, un blocage se profile même si des réunions doivent avoir lieu dans les prochains jours pour tenter de trouver un nouvel accord collectif de travail. On va donc assister au premier arrêt de travail en NBA depuis la saison 1998-99. A l'époque, la saison avait été amputée de 32 matches (sur 82). Le All Star Game n'avait pas été joué. Et les matches avaient repris le 5 février 1999. En 1995, un premier lockout s'était réglé avant le début des matches. Mais la saison peut aussi être intégralement annulée.
Il y a un conflit entre les propriétaires des franchises et les joueurs NBA. Régulièrement, la convention collective est renégociée entre le syndicat des joueurs et les propriétaires. Celle en cours durant ces dernières saisons expirait le 30 juin. Pour le moment, ça coince sur le nouvel accord salarial. David Stern, le patron de la grande Ligue nord américaine, a évoqué la situation financière de la Ligue, qui est dans le rouge. Cette saison, la NBA va enregistrer 300 millions de dollars (environ 208 millions d'euros) de pertes. Pour assainir cette situation, les propriétaires voulaient notamment un plafond salarial fixe (62 millions de dollars par franchise), des contrats non garantis à durée plus brève et mieux profiter des revenus de la NBA (57% reviennent aux joueurs). Les joueurs ont refusé cette offre. Et la NBA a réagi en proposant l'idée de "flex cap" avec un salary cap à 62 millions de dollars, que les franchises pourraient dépasser sous certaines conditions, moins nombreuses qu'actuellement. Mais là encore, les joueurs ne sont pas convaincus.
QU'EST CE QU'UN LOCK-OUT ?
A partir du 1er juillet, une grève patronale a débuté. Et c'est la paralysie qui se profile en NBA. Aucun nouveau contrat ne sera signé, notamment pour les free agents. Si la moitié des joueurs pourrait malgré tout percevoir des salaires du 15 novembre au 30 avril selon le L.A. Times, les autres ne seront plus payés. Sans exception, ils n'auront plus le droit de parler avec leur franchise, leurs dirigeants ou le staff (et inversement). Ni de se rendre dans les locaux de leur équipe, que ce soit pour s'entraîner ou assister à un simple concert dans leur salle. En cas d'infraction à ces règles, des amendes d'un million de dollars sont prévues ! Il ne peuvent plus porter un maillot ou un vêtement avec le logo de leur club. Les propriétaires pourraient même contraindre les joueurs à prendre en charge leurs polices d'assurance-santé, a précisé David Stern. Ils peuvent rester inactifs pendant cette période ou sont susceptibles d'aller jouer ailleurs (en Europe ?) le temps que le conflit se règle. Quoi qu'il en soit l'image de la NBA en prendra un coup alors que la Ligue a une belle cote de popularité.
LES PRECEDENTS
Pour l'instant, un important fossé demeure entre les propriétaires et les joueurs. D'après les dernières déclarations, un blocage se profile même si des réunions doivent avoir lieu dans les prochains jours pour tenter de trouver un nouvel accord collectif de travail. On va donc assister au premier arrêt de travail en NBA depuis la saison 1998-99. A l'époque, la saison avait été amputée de 32 matches (sur 82). Le All Star Game n'avait pas été joué. Et les matches avaient repris le 5 février 1999. En 1995, un premier lockout s'était réglé avant le début des matches. Mais la saison peut aussi être intégralement annulée.