''Je recommande au nouveau président de continuer à pérenniser les acquis, d'assurer la continuité de ce qui est bon et de mettre au panier ce qui est mauvais'', a dit Alioune Badara Diagne à son successeur appelé Ass Gaye.
Saluant la ''longue pratique dans l'administration du basket'' de son successeur qui a été à plusieurs reprises vice président de la fédération, Alioune Badara Diagne s'est réjoui des ''trois années exaltantes à la tête de la fédération''.
''On n'avait pas de sponsor, on en a maintenant. On n'avait pas d'équipementier, on en a un qui est Nike. On n'avait pas d'agent marketing, on en a'', a énuméré M. Diagne parmi les acquis à conserver.
Sur le plan sportif, l'ancien président de la fédération a indiqué que désormais ''on ne parle plus d'un tournoi de montée de la D2 mais d'un championnat de D2 qui fonctionne normalement depuis un an et la petite catégorie également fonctionne normalement''.
Pour le président sortant, la situation globale est ''satisfaisante'' puisque, ''aujourd'hui on joue au basket partout dans le pays, à des niveaux différents certes et c'est ce qui explique que les équipes des régions autres que la capitale se distinguent aussi bien''.
Les seuls points qui ne sont pas positifs dans son bilan concerne les résultats des équipes nationales et la situation financière globale qui ''n'est pas des plus reluisantes, même si c'st une situation convenable'', a pour sa part déclaré le nouveau président de la fédération.
''La fédération de basket, qui avait une dette estimée à 84 millions de francs lors de ma prise de fonction, ne doit aujourd'hui rien à personne, que ce soit des fournisseurs ou du personnel'', a expliqué Alioune Badara Diagne qui consent quand même qu'il y a une ''dette à l'endroit de la FIBA-Afrique qui est de 75.000 dollars et qui résulte de l'organisation du dernier championnat d'Afrique à Dakar''.
Au total, avec un actif de 5 millions en liquide dans ses caisses, des créances de 35 millions à recouvrer, la fédération de basket a un passif estimé par son nouveau président ''à 120 millions de francs''. Une enveloppe que le nouveau président entend éponger, selon ''un échéancier''.