La Fédération sénégalaise de basketball (Fsbb) convoque ce dimanche son Comité directeur en vue de son Assemblée générale élective, prévue le 17 ou au plus tard le 24 avril prochain. Des assises qui devraient être précédées par la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire qui aura pour but : la modification des textes, en vue d’aller vers un mandat de 4 ans du Bureau fédéral. Une disposition qui entre en droite ligne dans les recommandations de Fiba-monde lors de son dernier congrès à Genève. L’instance dirigeante du basket mondial, dans un souci de stabilité, veut en effet effacer le mandat d’un an, afin de donner aux dirigeants africains une bonne marge pour mieux conduire le programme de développement de la balle orange.
Du coup, c’est le branle-bas depuis quelques semaines au sein de la famille de la balle orange, avec l’activisme de certains membres du Comité directeur fédéral qui, en connexion avec la tutelle, sont en train de manœuvrer pour débarquer l’actuel président de la Fédé de basket, Ass Gaye, pourtant crédité d’un bilan positif. Avec, au niveau local un championnat national qui, en dépit de quelques difficultés financières, se déroule régulièrement. Sur le plan international aussi, rien à dire, avec le retour sur la scène africaine des Lionnes, sacrées à l’Afrobasket 2009. Avec à la clé, une qualif’ pour le Mondial 2010.
VIVEMENT LA FIN DE LA COOPTATION
La stratégie de déstabilisation menée par les détracteurs encagoulés du président de la Fédé ayant pris sa source lors de la mise en place du nouveau bureau de la Ligue de Dakar, avec le putsch monté contre Mountaga Barry, remplacé par Atoumane Gaye. Moment choisi par le ministère des Sports pour entrer à son tour dans la danse en adressant une correspondance au président de la Fsbb le sommant de tenir l’Assemblée générale ordinaire «avant le 29 mars 2010». Une démarche assez curieuse du ministre Mamadou Lamine Keïta, qui avait pourtant donné l’impression de ne pas s’immiscer dans le choix des dirigeants fédéraux. Mais c’était sans compter avec certaines pratiques qui semblent être de mode au ministère des Sports, avec des collaborateurs du cabinet de Mamadou Lamine Keïta (la Fédé de judo a eu sa dose à un moment), qui tentent de torpiller le processus démocratique naissant dans certaines fédérations, qui souhaiteraient s’inspirer de celle du football qui avait donné une belle leçon de démocratie en faisant élire son président, séance tenante et en pleine Ag, par la majorité des clubs sénégalais.
D’ici qu’on démasque ces «comploteurs», le sport sénégalais va encore en pâtir, et aussi longtemps que durera la cooptation. Cooptation, le mot est lâché. C’est l’autre bataille à gagner, c’est l’autre recommandation que les instances internationales devront soumettre aux autorités sénégalaises, à l’image de la Fifa pour la Fédé de foot. Une manière de faire cesser les manœuvres et les ingérences…
hdiandy
source: lequotidien.sn
Du coup, c’est le branle-bas depuis quelques semaines au sein de la famille de la balle orange, avec l’activisme de certains membres du Comité directeur fédéral qui, en connexion avec la tutelle, sont en train de manœuvrer pour débarquer l’actuel président de la Fédé de basket, Ass Gaye, pourtant crédité d’un bilan positif. Avec, au niveau local un championnat national qui, en dépit de quelques difficultés financières, se déroule régulièrement. Sur le plan international aussi, rien à dire, avec le retour sur la scène africaine des Lionnes, sacrées à l’Afrobasket 2009. Avec à la clé, une qualif’ pour le Mondial 2010.
VIVEMENT LA FIN DE LA COOPTATION
La stratégie de déstabilisation menée par les détracteurs encagoulés du président de la Fédé ayant pris sa source lors de la mise en place du nouveau bureau de la Ligue de Dakar, avec le putsch monté contre Mountaga Barry, remplacé par Atoumane Gaye. Moment choisi par le ministère des Sports pour entrer à son tour dans la danse en adressant une correspondance au président de la Fsbb le sommant de tenir l’Assemblée générale ordinaire «avant le 29 mars 2010». Une démarche assez curieuse du ministre Mamadou Lamine Keïta, qui avait pourtant donné l’impression de ne pas s’immiscer dans le choix des dirigeants fédéraux. Mais c’était sans compter avec certaines pratiques qui semblent être de mode au ministère des Sports, avec des collaborateurs du cabinet de Mamadou Lamine Keïta (la Fédé de judo a eu sa dose à un moment), qui tentent de torpiller le processus démocratique naissant dans certaines fédérations, qui souhaiteraient s’inspirer de celle du football qui avait donné une belle leçon de démocratie en faisant élire son président, séance tenante et en pleine Ag, par la majorité des clubs sénégalais.
D’ici qu’on démasque ces «comploteurs», le sport sénégalais va encore en pâtir, et aussi longtemps que durera la cooptation. Cooptation, le mot est lâché. C’est l’autre bataille à gagner, c’est l’autre recommandation que les instances internationales devront soumettre aux autorités sénégalaises, à l’image de la Fifa pour la Fédé de foot. Une manière de faire cesser les manœuvres et les ingérences…
hdiandy
source: lequotidien.sn