La cérémonie de passation de service, qui s'est tenue hier au siège de la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb), a été marquée par la révélation faite par le nouveau patron de la balle orange, aux commandes pour trois bonnes années. El Hadj Amadou Gaye, plus connu sous le nom de Ass Gaye, a révèlé que son prédécesseur lui a laissé une ardoise salée à payer. «Nous avons 120 millions de dettes à payer. Les dettes s'élevaient à 84 millions. Et lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations à Dakar, nous restons devoir à la Fiba-Afrique, un montant de 34 millions. Ça nous fait globalement un montant de 120 millions à payer. Ce n'est pas de la sinécure, nous devons être conscient par rapport au rôle à jouer et par rapport à la démarche de recherche de moyens.»
Le président sortant, Alioune Badara Diagne, a bondi de son siège à l'annonce de cette lourde dette, pour apporter des précisions : «Quand il (Ass Gaye) parle de 120 millions, comprenons-nous bien. Quand je suis venu en 2005, il y avait déjà 84 millions de dettes, je n'ai pas touché ce dossier de dette de mon prédécesseur Dibocor Sène. A cette dette sont venus s'ajouter les 75 mille dollars que nous devons à la Fiba dans le cadre de droits commerciaux qui n'ont pas encore été payés. C'est ça qui fait les 120 millions. Je n'aimerais pas qu'on dise que j'ai laissé un déficit de 120 millions, Je ne dois rien à personne durant ma mandature», se défend M. Diagne.
SEUL 4 MILLIONS DANS LES CAISSES
En attendant d'honorer cette dette, Ass Gaye, qui fait de la compétition des U 18 sa priorité, prévue en octobre prochain en Egypte, a trouvé dans les caisses de la Fédération 4 millions. Une fiche technique relative à la préparation externe des U 18, prise entièrement en charge par la Fédération, a été transmise au ministère des Sports. Le nouveau président se fixe comme objectif la réalisation de tous les chantiers qui se dressent sur son chemin sur le plan administratif, et d'enlever de son chemin les obstacles qui empêchent le basket sénégalais de rayonner sur le plan international.
La cérémonie de passation de service, qui s'est déroulée dans une bonne ambiance, a permis au président sortant, qui estime avoir fait «trois années exaltantes», de se féliciter de certains acquis comme la signature d'un contrat de sponsoring avec une société de téléphonie de la place comme sponsor leader.
Alioune Badara Diagne de verser dans son magistère la signature d'un contrat avec l'équipementier Nike et l'avènement d'un agent marketing. Le prédécesseur de Ass Gaye de mettre aussi sur son compte la reprise depuis un an des compétitions de deuxième division en lieu et place des tournois de montées en première division. «Aujourd'hui, je peux valablement dire que le basket se joue un peu partout au Sénégal. Ce n'est peut-être pas surprenant que les championnats sortent de Dakar de plus en plus.» Et Alioune Badara Diagne de demander à son successeur de poursuivre sur cette voie tout en l'améliorant. Il a recommandé à son remplaçant à ce que les textes du basket soient adaptés au contexte actuel pour pouvoir tirer des subsides des joueurs transférés dans les clubs professionnels. Des efforts devraient être faits pour ce qui est de certains dossiers, comme le financement des compétitions, soutient l'ancien président, qui affirme n'avoir pas reçu le plus petit sou de l'Etat, durant son magistère, pour l'appuyer dans l'organisation des compétitions. Une pierre dans le jardin du ministère des Sports et de son représentant à cette cérémonie, Sidi Diaw. Ce qui laisse présager qu'une attention particulière sera accordée du côté de la tutelle, à la question du financement des compétitions, en plus d'un programme de mise en place d'infrastructures.
Le président sortant, Alioune Badara Diagne, a bondi de son siège à l'annonce de cette lourde dette, pour apporter des précisions : «Quand il (Ass Gaye) parle de 120 millions, comprenons-nous bien. Quand je suis venu en 2005, il y avait déjà 84 millions de dettes, je n'ai pas touché ce dossier de dette de mon prédécesseur Dibocor Sène. A cette dette sont venus s'ajouter les 75 mille dollars que nous devons à la Fiba dans le cadre de droits commerciaux qui n'ont pas encore été payés. C'est ça qui fait les 120 millions. Je n'aimerais pas qu'on dise que j'ai laissé un déficit de 120 millions, Je ne dois rien à personne durant ma mandature», se défend M. Diagne.
SEUL 4 MILLIONS DANS LES CAISSES
En attendant d'honorer cette dette, Ass Gaye, qui fait de la compétition des U 18 sa priorité, prévue en octobre prochain en Egypte, a trouvé dans les caisses de la Fédération 4 millions. Une fiche technique relative à la préparation externe des U 18, prise entièrement en charge par la Fédération, a été transmise au ministère des Sports. Le nouveau président se fixe comme objectif la réalisation de tous les chantiers qui se dressent sur son chemin sur le plan administratif, et d'enlever de son chemin les obstacles qui empêchent le basket sénégalais de rayonner sur le plan international.
La cérémonie de passation de service, qui s'est déroulée dans une bonne ambiance, a permis au président sortant, qui estime avoir fait «trois années exaltantes», de se féliciter de certains acquis comme la signature d'un contrat de sponsoring avec une société de téléphonie de la place comme sponsor leader.
Alioune Badara Diagne de verser dans son magistère la signature d'un contrat avec l'équipementier Nike et l'avènement d'un agent marketing. Le prédécesseur de Ass Gaye de mettre aussi sur son compte la reprise depuis un an des compétitions de deuxième division en lieu et place des tournois de montées en première division. «Aujourd'hui, je peux valablement dire que le basket se joue un peu partout au Sénégal. Ce n'est peut-être pas surprenant que les championnats sortent de Dakar de plus en plus.» Et Alioune Badara Diagne de demander à son successeur de poursuivre sur cette voie tout en l'améliorant. Il a recommandé à son remplaçant à ce que les textes du basket soient adaptés au contexte actuel pour pouvoir tirer des subsides des joueurs transférés dans les clubs professionnels. Des efforts devraient être faits pour ce qui est de certains dossiers, comme le financement des compétitions, soutient l'ancien président, qui affirme n'avoir pas reçu le plus petit sou de l'Etat, durant son magistère, pour l'appuyer dans l'organisation des compétitions. Une pierre dans le jardin du ministère des Sports et de son représentant à cette cérémonie, Sidi Diaw. Ce qui laisse présager qu'une attention particulière sera accordée du côté de la tutelle, à la question du financement des compétitions, en plus d'un programme de mise en place d'infrastructures.