Après la déconvenue subie à Bamako lors de la manche aller, soldée par une lourde défaite (65-43), l’équipe nationale du basket, reçoit ce samedi au stadium Marius Ndiaye, son homologue du Mali pour la phase retour des éliminatoires de l’Afrobasket et des jeux africains.
Le rachat sera le maître-mot des Lions qui, il y a une semaine, avaient tout bonnement balbutié leur basket avant de finir sur une cuisante défaite (65-43). Soit un corset de 22 points d’écart que les Lions se doivent d’effacer au plus vite pour espérer accrocher le wagon qui mène à l’Afrobasket en Tunisie. L’encadrement technique, les joueurs comme bon nombre d’observateurs du basket avaient tous reconnu l’énormité de score et surtout la piètre prestation du match de Bamako.
«Il y a eu beaucoup de faille, d’erreur que l’on a acceptées et que l’on va corriger…Nous n’avions pas de réussite », avait confessé l’entraîneur Cheikh Sarr.
Le temps de l’introspection et de la remise en question, passée, le coach des Lions a d’ores et déjà opté durant une semaine le repli et l’entrainement en huis clos afin de mieux affiner la stratégie qu’il compte mettre en place pour contrer les Aigles.
A défaut de disposer de quelques renforts, du fait de l’impossibilité de faire jouer certains expatriés, le coach a reconduit le même dispositif. En tout cas, le public sénégalais du stadium Marius Ndiaye n’en attend pas qu’un autre visage des Lions et un collectif mieux huilé pour remporter cette ultime bataille.
La clé de la victoire va sans doute résider sur une solidité défensive et une bonne animation offensive qui leur avait largement fait défaut à l’aller. Au regard des statistiques, les Lions avaient pêché aussi bien la raquette qu’au niveau de la réussite sur les tirs.
En dehors des extérieurs, les joueurs du secteur intérieur ont été tout bonnement à la ramasse et transparents. Ils avaient terminé la rencontre avec 4 et 5 fautes et un pourcentage de points marqués quasiment nul.
Les Lions sont donc dos au mur et n’ont d’autres choix que de se transcender et de décrocher leur ticket sur le teraflexe. S’ils ne veulent pas être contraints de compter sur un «wild card», une invitation que la Fiba attribue à une équipe suivant des critères qu’elle aura défini. La balle est donc dans le camp de Birahim Gaye, Mohamed Diop et autres Vieux Ndoye.