Que ressentez-vous après l’élimination prématurée du Sénégal de la Can ?
Nous sommes déçus ! Ce sont les aléas du sport. C’est une grosse déception. Nous nous sommes battus. Mais cela n’a pas suffi. Maintenant, il ne faut pas blâmer les gens. La première chose qu’on fait quand les choses ne marchent pas, c’est de blâmer les gens et chercher des responsables. C’est une réaction naturelle. Seulement, il ne faut pas oublier qu’on a un groupe jeune. Si on me sort de l’équipe, elle est jeune. Certes, on a failli à notre mission (remporter le titre). Mais, nous avons dignement représenté le Sénégal même si on n’est pas qualifié.
La défaite contre la Côte d’Ivoire n’a-t-elle pas précipité l’élimination du Sénégal ?
Vous savez entre le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Mali, ce sont des matches de la zone II. Ce n’est jamais facile. C’est une poule très relevée et cela tout le monde le sait. Nous avons perdu, il faut qu’on assume. Il faut garder notre sérénité.
Qu’est-ce qui a manqué à l’équipe ?
(Il réfléchit) C’est la réussite. L’expérience. J’ose croire que les jeunes vont revenir avec plus de hargne en sélection. Je suis persuadé qu’ils auront la rage de vaincre. J’ai confiance qu’ils vont revenir avec plus de motivation et de détermination.
L’absence du coach, Sam Vincent, n’a-t-elle pesé pas sur le mental des joueurs ?
Il faut poser la question aux autres joueurs, mais à mon avis, un coach n’entre pas sur le terrain pour faire les matches et les gagner. Peut-être que si Sam était là, cela aurait apporté un plus sur le plan mental, c’est sûr. Mais, même s’il était là, il pouvait être éliminé. Mais, le problème ne se situe pas là. On a joué contre une équipe qui était dans un meilleur jour et nous avons perdu. Nous avons perdu deux matches par deux points, et avons manqué de réussite.
Quels sont globalement les enseignements que vous tirez de cette participation ?
Je ne veux pas rentrer dans ce débat. Maintenant à tête reposée, nous allons faire le point. Je ne vais pas fuir le débat, les fédéraux, le ministère, Gallo (Amadou Fall), non plus. Il faut qu’on resserre nos rangs. Nous sommes éliminés, mais la vie ne s’arrête pas là. Il faut rebondir. Il nous faut tourner la page. Il faut l’assumer. Ce n’est pas parce que nous sommes éliminés que nous ne mériterons pas la confiance et le respect des Sénégalais. Car, nous avons dignement représenté le maillot national. Personnellement, c’est la première fois que je joue une Can sans une médaille. Maintenant, il faut essayer de s’orienter.
Makhtar, c’est votre dernière apparition sous le maillot national..
(Il coupe) Cela fait quatre ans qu’on me fait répéter la même chose. Maintenant, je vous laisse le soin d’épiloguer sur cela. De plus, je prends une retraite internationale et pas une retraite du basket. Même si j’arrête ma carrière internationale, je ne vais pas me retirer de l’Equipe nationale du Sénégal. Je serais toujours là pour aider.
Nous sommes déçus ! Ce sont les aléas du sport. C’est une grosse déception. Nous nous sommes battus. Mais cela n’a pas suffi. Maintenant, il ne faut pas blâmer les gens. La première chose qu’on fait quand les choses ne marchent pas, c’est de blâmer les gens et chercher des responsables. C’est une réaction naturelle. Seulement, il ne faut pas oublier qu’on a un groupe jeune. Si on me sort de l’équipe, elle est jeune. Certes, on a failli à notre mission (remporter le titre). Mais, nous avons dignement représenté le Sénégal même si on n’est pas qualifié.
La défaite contre la Côte d’Ivoire n’a-t-elle pas précipité l’élimination du Sénégal ?
Vous savez entre le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Mali, ce sont des matches de la zone II. Ce n’est jamais facile. C’est une poule très relevée et cela tout le monde le sait. Nous avons perdu, il faut qu’on assume. Il faut garder notre sérénité.
Qu’est-ce qui a manqué à l’équipe ?
(Il réfléchit) C’est la réussite. L’expérience. J’ose croire que les jeunes vont revenir avec plus de hargne en sélection. Je suis persuadé qu’ils auront la rage de vaincre. J’ai confiance qu’ils vont revenir avec plus de motivation et de détermination.
L’absence du coach, Sam Vincent, n’a-t-elle pesé pas sur le mental des joueurs ?
Il faut poser la question aux autres joueurs, mais à mon avis, un coach n’entre pas sur le terrain pour faire les matches et les gagner. Peut-être que si Sam était là, cela aurait apporté un plus sur le plan mental, c’est sûr. Mais, même s’il était là, il pouvait être éliminé. Mais, le problème ne se situe pas là. On a joué contre une équipe qui était dans un meilleur jour et nous avons perdu. Nous avons perdu deux matches par deux points, et avons manqué de réussite.
Quels sont globalement les enseignements que vous tirez de cette participation ?
Je ne veux pas rentrer dans ce débat. Maintenant à tête reposée, nous allons faire le point. Je ne vais pas fuir le débat, les fédéraux, le ministère, Gallo (Amadou Fall), non plus. Il faut qu’on resserre nos rangs. Nous sommes éliminés, mais la vie ne s’arrête pas là. Il faut rebondir. Il nous faut tourner la page. Il faut l’assumer. Ce n’est pas parce que nous sommes éliminés que nous ne mériterons pas la confiance et le respect des Sénégalais. Car, nous avons dignement représenté le maillot national. Personnellement, c’est la première fois que je joue une Can sans une médaille. Maintenant, il faut essayer de s’orienter.
Makhtar, c’est votre dernière apparition sous le maillot national..
(Il coupe) Cela fait quatre ans qu’on me fait répéter la même chose. Maintenant, je vous laisse le soin d’épiloguer sur cela. De plus, je prends une retraite internationale et pas une retraite du basket. Même si j’arrête ma carrière internationale, je ne vais pas me retirer de l’Equipe nationale du Sénégal. Je serais toujours là pour aider.