Décidément, le Sénégal est en train de battre tous les records dans sa manière assez cavalière de gérer ses activités sportives. Seul pays au monde où il y a deux championnats de football parallèles, le Sénégal vient encore une fois de s’illustrer dans le mauvais sens en étant la seule équipe à se présenter à une Can de basket sans son coach titulaire. Une situation liée au fait que le ministre des Sports et le président de la Fédération sénégalaise de basket, ont accepté d’engager un entraîneur, en l’occurrence l’Américain, Sam Vincent, déjà en fonction, et qui était sur le point de coacher une autre équipe.
Jusque-là coach adjoint à Dallas, Sam Vincent a été désigné entraîneur des Bobcats de Charlotte, une équipe présidée par l’ancienne star de la Nba, Michael Jordan. D’ailleurs, cette nouvelle nomination avait poussé l’ancien coach du Nigeria, à différer son voyage au Sénégal «pour des raisons de calendrier», avait précisé le Manager général des équipes nationales, Amadou Gallo Fall. «Sam ne pourra pas venir parce que retenu dans sa nouvelle équipe de Charlotte», avait déclaré Gallo Fall qui a souligné que l’entraîneur du Sénégal «doit faire face à certaines obligations par rapport à sa nouvelle fonction et prendre contact avec son employeur.» Absent du stage de Dallas, Sam Vincent n’est apparu que lors du Tournoi d’Italie, avant de regagner les Etats-Unis où il a poursuivi son coaching avec Bobcats, «oubliant» les Lions en Angola.
Mais peut-on lui reprocher son absence à la Can de basket, si on sait que le ministre des Sports et le président de la Fédération sénégalaise de basket savaient bien à qui ils avaient affaire, avant de lui proposer trois mois de contrat et un cachet de 25 millions de francs Cfa.
L’OMBRE DE ADIDAS…
En fait, en confiant l’équipe à un technicien déjà sous contrat, Daouda Faye a accepté ce qu’il avait refusé à Abdourahmane Ndiaye Adidas. Le ministre, on se rappelle, avait, à la surprise générale, limogé Adidas l’année dernière, à quelques jours du début du Mondial japonais, prétextant que l’ancien international n’était pas assez présent au Sénégal. Quid de Sam Vincent, désigné depuis le mois d’avril, et qui n’a, jusqu’à présent, pas mis les pieds à Dakar ? L’actuel coach des Bobcats de Charlotte, n’ayant même pas daigné faire le déplacement pour se présenter, par respect, aux autorités sportives qui ont choisi de lui confier l’équipe nationale de basket.
Mais pouvait-il en être autrement quand on a un ministre des Sports qui avait déjà programmé l’échec de la campagne des Lions avec l’histoire des primes. Comment peut-on proposer à des professionnels qui touchent des millions par mois, une prime de…400 000 F ? (Ne riez surtout pas). Comment peut-on se permettre d’amputer le programme de préparation prétextant un problème de trésorerie alors que les Espoirs ont été rayés des Jeux Africains pour, dit-on, mieux préparer l’équipe A ? De qui se moque-t-on quand on veut mettre en place un bon basket sans une vraie Direction technique nationale qui, comme l’a révélé Ousseynou Ndiaga Diop, ne connaît rien de l’équipe A ? En fait, à travers cette élimination, le Sénégal n’a que ce qu’il mérite. Et le meilleur service que le ministre des Sports et les dirigeants de la Fédération peuvent rendre au basket sénégalais, c’est de débarrasser le téraflex !
Jusque-là coach adjoint à Dallas, Sam Vincent a été désigné entraîneur des Bobcats de Charlotte, une équipe présidée par l’ancienne star de la Nba, Michael Jordan. D’ailleurs, cette nouvelle nomination avait poussé l’ancien coach du Nigeria, à différer son voyage au Sénégal «pour des raisons de calendrier», avait précisé le Manager général des équipes nationales, Amadou Gallo Fall. «Sam ne pourra pas venir parce que retenu dans sa nouvelle équipe de Charlotte», avait déclaré Gallo Fall qui a souligné que l’entraîneur du Sénégal «doit faire face à certaines obligations par rapport à sa nouvelle fonction et prendre contact avec son employeur.» Absent du stage de Dallas, Sam Vincent n’est apparu que lors du Tournoi d’Italie, avant de regagner les Etats-Unis où il a poursuivi son coaching avec Bobcats, «oubliant» les Lions en Angola.
Mais peut-on lui reprocher son absence à la Can de basket, si on sait que le ministre des Sports et le président de la Fédération sénégalaise de basket savaient bien à qui ils avaient affaire, avant de lui proposer trois mois de contrat et un cachet de 25 millions de francs Cfa.
L’OMBRE DE ADIDAS…
En fait, en confiant l’équipe à un technicien déjà sous contrat, Daouda Faye a accepté ce qu’il avait refusé à Abdourahmane Ndiaye Adidas. Le ministre, on se rappelle, avait, à la surprise générale, limogé Adidas l’année dernière, à quelques jours du début du Mondial japonais, prétextant que l’ancien international n’était pas assez présent au Sénégal. Quid de Sam Vincent, désigné depuis le mois d’avril, et qui n’a, jusqu’à présent, pas mis les pieds à Dakar ? L’actuel coach des Bobcats de Charlotte, n’ayant même pas daigné faire le déplacement pour se présenter, par respect, aux autorités sportives qui ont choisi de lui confier l’équipe nationale de basket.
Mais pouvait-il en être autrement quand on a un ministre des Sports qui avait déjà programmé l’échec de la campagne des Lions avec l’histoire des primes. Comment peut-on proposer à des professionnels qui touchent des millions par mois, une prime de…400 000 F ? (Ne riez surtout pas). Comment peut-on se permettre d’amputer le programme de préparation prétextant un problème de trésorerie alors que les Espoirs ont été rayés des Jeux Africains pour, dit-on, mieux préparer l’équipe A ? De qui se moque-t-on quand on veut mettre en place un bon basket sans une vraie Direction technique nationale qui, comme l’a révélé Ousseynou Ndiaga Diop, ne connaît rien de l’équipe A ? En fait, à travers cette élimination, le Sénégal n’a que ce qu’il mérite. Et le meilleur service que le ministre des Sports et les dirigeants de la Fédération peuvent rendre au basket sénégalais, c’est de débarrasser le téraflex !