Avrey Johson Coach des Mavs
Deux néophytes, Dallas et Miami, sont en finale. Pour la première fois de leur histoire, les deux franchises vont se disputer le titre suprême. Pourtant ce n'est pas une coïncidence. A leur tête, Avery Johnson pour Dallas et Pat Riley pour Miami s'imposent comme deux des meilleurs entraîneurs de la NBA. Dans une ligue dominée par les joueurs, ils ont montré l'importance d'avoir des coachs de qualité pour s'imposer. Si Dirk Nowitzki et le duo Dwyane Wade-Shaquille O'Neal vont se rendre coup pour coup sur le parquet, le duel sera également passionnant sur le banc.
A quelques heures du début de la finale, tout semble séparer Avery Jonhson et Pat Riley. Le premier vient tout juste de commencer sa carrière d'entraîneur à l'inverse, le second a déjà fait ses preuves en remportant quatre titres NBA avec les Los Angeles Lakers. Il a aussi subi huit échecs en finale. Malgré ces différences, une chose les rapproche : le talent. Quand Flip Saunders n'a pas réussi à transcender l'ogre Detroit, Jonhson et Riley ont su apporter l'élément décisif à leurs troupes.
La défense de Jonhson
Le parcours d'Avery Jonhson est le plus marquant. Assistant de Don Nelson en mars 2005, il vit une ascension fulgurante. "Ma chance, c'est d'avoir connu de grands entraîneurs comme Gregg Popovich ou Don Nelson", explique-t-il. Et il a bien retenu les leçons. En l'espace d'une année, l'ancien petit meneur teigneux des Spurs a marqué la Ligue. Pour sa première saison complète, il est devenu l'entraîneur le plus rapide à atteindre la barre des 50 victoires en carrière. Grâce à son excellent parcours, il a été nommé meilleur entraîneur de l'année.
Aujourd'hui, son impact sur Dallas est impressionnant. Réputés pour leur jeu ultra-offensif, les Mavericks ont fait des progrès évidents en défense. Le "Petit Général", très exigeant avec ses joueurs, a su imposer son style sans dénaturer la force de frappe offensive des Texans. "Grâce à sa défense, Avery nous a fait gagner la série contre les Spurs mais également contre Suns", avoue Dirk Nowitzki. Entraîneur passionné, Jonhson a annoncé qu'il quitterait son poste avant la fin de son contrat en 2009 s'il ne gagnait pas de titre. Désormais, il pourrait prolonger dans peu de temps.
Le discours de Riley
De son côté, Pat Riley connait les honneurs des finales NBA. Habitué des grands rendez-vous, il a repris la franchise floridienne à un moment difficile. Quand il remplace Stan Van Gundy sur le banc en décembre, le Heat affiche tout juste un bilan positif (11 victoires, 10 défaites). Même si les Floridiens sont en tête de la Division Sud-Est, le titre suprême n'était pas sur toutes les lèvres, loin de là. Après six mois, le coach à la chevelure gominé 24 heures sur 24 a remis ses troupes dans le bon sens.
A sa grande époque avec les Lakers et les Knicks, Riley était connu pour ses multiples tactiques et ses coups de gueules légendaires. Aujourd'hui, il a décidé de se calmer. Il fait passer son discours plus sereinement et la méthode marche. Quand il avait recruté Gary Payton, Antoine Walker, Jason Williams et James Posey cet été en tant que general manager de Miami, les critiques s'étaient accumulées. Il montre désormais à sa manière qu'il a fait le bon choix. Grand coach parmi les grands, il sait toujours assembler les individualités comme à la grande époque des Lakers avec Magic Johnson, James Worthy, Kareem Abdul-Jabbar. Avery Johnson et Pat Riley ont imposé leur patte sur le jeu de leur franchise. La victoire finale sera la récompense d'une équipe mais surtout d'un entraîneur. Histoire de montrer que le bon coach au bon endroit fait la différence...
A quelques heures du début de la finale, tout semble séparer Avery Jonhson et Pat Riley. Le premier vient tout juste de commencer sa carrière d'entraîneur à l'inverse, le second a déjà fait ses preuves en remportant quatre titres NBA avec les Los Angeles Lakers. Il a aussi subi huit échecs en finale. Malgré ces différences, une chose les rapproche : le talent. Quand Flip Saunders n'a pas réussi à transcender l'ogre Detroit, Jonhson et Riley ont su apporter l'élément décisif à leurs troupes.
La défense de Jonhson
Le parcours d'Avery Jonhson est le plus marquant. Assistant de Don Nelson en mars 2005, il vit une ascension fulgurante. "Ma chance, c'est d'avoir connu de grands entraîneurs comme Gregg Popovich ou Don Nelson", explique-t-il. Et il a bien retenu les leçons. En l'espace d'une année, l'ancien petit meneur teigneux des Spurs a marqué la Ligue. Pour sa première saison complète, il est devenu l'entraîneur le plus rapide à atteindre la barre des 50 victoires en carrière. Grâce à son excellent parcours, il a été nommé meilleur entraîneur de l'année.
Aujourd'hui, son impact sur Dallas est impressionnant. Réputés pour leur jeu ultra-offensif, les Mavericks ont fait des progrès évidents en défense. Le "Petit Général", très exigeant avec ses joueurs, a su imposer son style sans dénaturer la force de frappe offensive des Texans. "Grâce à sa défense, Avery nous a fait gagner la série contre les Spurs mais également contre Suns", avoue Dirk Nowitzki. Entraîneur passionné, Jonhson a annoncé qu'il quitterait son poste avant la fin de son contrat en 2009 s'il ne gagnait pas de titre. Désormais, il pourrait prolonger dans peu de temps.
Le discours de Riley
De son côté, Pat Riley connait les honneurs des finales NBA. Habitué des grands rendez-vous, il a repris la franchise floridienne à un moment difficile. Quand il remplace Stan Van Gundy sur le banc en décembre, le Heat affiche tout juste un bilan positif (11 victoires, 10 défaites). Même si les Floridiens sont en tête de la Division Sud-Est, le titre suprême n'était pas sur toutes les lèvres, loin de là. Après six mois, le coach à la chevelure gominé 24 heures sur 24 a remis ses troupes dans le bon sens.
A sa grande époque avec les Lakers et les Knicks, Riley était connu pour ses multiples tactiques et ses coups de gueules légendaires. Aujourd'hui, il a décidé de se calmer. Il fait passer son discours plus sereinement et la méthode marche. Quand il avait recruté Gary Payton, Antoine Walker, Jason Williams et James Posey cet été en tant que general manager de Miami, les critiques s'étaient accumulées. Il montre désormais à sa manière qu'il a fait le bon choix. Grand coach parmi les grands, il sait toujours assembler les individualités comme à la grande époque des Lakers avec Magic Johnson, James Worthy, Kareem Abdul-Jabbar. Avery Johnson et Pat Riley ont imposé leur patte sur le jeu de leur franchise. La victoire finale sera la récompense d'une équipe mais surtout d'un entraîneur. Histoire de montrer que le bon coach au bon endroit fait la différence...