Commençons d'abord par la composition de la boisson Red Bull...
Tous les ingrédients de Red Bull Energy Drink sont inscrits sur la canette.
Red Bull Energy Drink (25 cL) contient les ingrédients suivants :
La boisson Red Bull est une boisson non-alcoolisée. Cependant, les niveaux élevés de stimulants qu'elle contient sont parfois jugés préoccupants, en particulier lorsqu'ils sont associés à de l'alcool.
La taurine figure parmi les ingrédients clefs des boissons énergisantes. Des études récentes ont prouvé qu'il existe de réelles interactions entre la taurine et l'alcool.
La taurine figure parmi les ingrédients clefs des boissons énergisantes. Des études récentes ont prouvé qu'il existe de réelles interactions entre la taurine et l'alcool.
La caféine est l'ingrédient le plus efficace dans ce type de boissons. Un certain nombre d'études ont prouvé que la caféine renverse temporairement plusieurs des effets cognitifs nuisibles résultant du manque de sommeil. Elle tend également à améliorer la mémoire, la concentration et les performances sportives.
Les nombreuses vitamines (B2, B5, etc.) contenues dans le Red Bull sont essentielles pour maintenir des fonctions corporelles normales et jouent un rôle essentiel en augmentant la résistance (stamina) physique.Néanmoins, comme toutes vitamines, elles ne sont utilisées par l'organisme qu'en faibles proportions.
EFFETS DES COMPOSANTS SUR L'ORGANISME
Attention à la confusion ! Les boissons énergisantes (type Red Bull) ne sont pas des boissons énergétiques de l’effort. Ces dernières répondent à des critères nutritionnels bien précis et adaptés à l’effort, que ce soit pour l’apport énergétique, pour les apports en oligoéléments, et pour les propriétés osmotiques (facilité de digestion et assimilation des nutriments).
En plus de leur composition nutritionnelle inadaptée à l’effort physique, les boissons énergisantes semblent présenter un risque supplémentaire par leur propriété acidifiante. Rappelons qu’une acidification de l’organisme est le terrain propice aux blessures sportives telles que les tendinites.
La caféine contenue dans ces boissons augmente l’élimination urinaire de calcium, magnésium chlore, sodium, de façon d’autant plus importante que la caféine est présente à un taux élevé. Cette fuite minérale peut aggraver les désordres électrolytiques pendant l’effort, favoriser les blessures, et nuire aux capacités de récupération.
Par ailleurs, la caféine étant un puissant diurétique, une boisson énergisante ne peut en aucun cas réhydrater le sportif, bien au contraire, aggrave la déshydratation, facteur déterminant de blessures musculo-tendineuses, et les troubles du rythme cardiaque.
Une canette de boisson énergisante contient environ 80g de caféine, ce qui est très proche de la dose de perception des effets secondaires (100 à 160mg), et proche de la limite supérieure de consommation admise (200mg/jour).
Le risque chez le sportif n’est donc pas de positiver un contrôle anti dopage, mais bien d’absorber une dose toxique.
La présence d’excitants, à fortiori la caféine, à taux élevé, induit sur l’organisme des effets secondaires cardiovasculaires tels qu’une tachycardie, une vasoconstriction périphérique, un effet hypertenseur, qui s’opposent à l’adaptation à l’effort, et pourrait ainsi favoriser l’apparition de troubles du rythme cardiaque, voire de mort subite.
Les effets secondaires et la toxicité évoqués chez l’homme de certains composants présents à taux élevés (Vitamines B, Caféine, Taurine, Glucuronolactone) apparaissent d’autant plus important à l’effort, car la déshydratation relative augmente les concentrations circulantes, et renforcent la toxicité à l’effort. Ces effets toxiques justifient des études cliniques complémentaires.
Dépourvues de sodium, les boissons énergisantes peuvent induire une hypo natrémie lors des efforts prolongés en ambiance climatique chaude. Cette hypo natrémie se manifeste par des troubles cardiovasculaires, des troubles neurologiques allant jusqu’au coma en absence de diagnostic.
Tiré d'un rapport de [l’Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport (IRBMS)
[l’Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport (IRBMS)
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RED BULL : LE CAS DE LA FRANCE
Suite aux conclusions de l'AFSSA en 2003, le Red Bull a été interdit de commercialisation en France pour « effets neuro-comportementaux indésirables ». La série d'expériences menées sur des rats a montré un tel état d'excitation qu'ils en arrivent à se ronger les pattes. Soumis à un traitement de choc de taurine, les résultats sont détaillés dans l'avis rendu par l'AFSSA en date du 5 mai 2003, sont : « Entre 1 h et 2 h après administration, quelques animaux présentent une mastication importante de leurs membres, nécessitant la mise en place de protections individuelles pour éviter les automutilations ». Un peu plus loin dans le rapport, il est fait mention « d'une hyperactivité qui pourrait augmenter avec la dose », ainsi que « d’une grande sensibilité au bruit » et de « comportements bizarres »
On ne connaît pas les effets à long terme de la taurine ou du glucuronolactone et une canette de Red Bull contient en plus de 80 mg de caféine, 1 000 mg de taurine et 600 mg de glucuronolactone. L'AFSSA a opté pour le principe de précaution.
La boisson a obtenu le feu vert de la ministre de l'Économie et des Finances, Christine Lagarde, le 2 avril 2008. Cette dernière a autorisé la commercialisation de Red Bull au prix d'une sérieuse modification dans la composition chimique de la boisson. Dietrich Mateschitz, le directeur général de Red Bull, a pu surmonter les réserves de l'AFSSA, qui assimilait la boisson à un produit dopant.
Red Bull a effectué le lancement officiel de son produit modifié sur le sol français au 1er avril 2008 via une action de street-marketing dans la capitale française. Quelques 150 Mini Cooper aux couleurs de la marque et conduites par 300 ambassadrices venues de plusieurs pays d'Europe ont sillonné Paris pendant huit jours, distribuant 500 000 canettes d'énergie aux citadins. Red Bull avait accepté d'enlever la taurine de sa recette, modifiant pour la première fois la recette originale.
Le Red Bull modifié se distinguait du produit commercialisé à l'étranger. Conformément à la réglementation en vigueur, la version française ne contenait ni taurine ni glucuronolactone. Ces deux substances avaient été remplacées par de l'arginine. Son taux de caféine était également plus faible que le Red Bull classique. La quantité de caféine présente dans la canette de Red Bull classique est de 80 mg et équivaut à celle d´une tasse de café (D'après ce qu'il y a d'inscrit sur la canette de 250mL : « Teneur élevée en caféine : 32MG/100ML »). Cette dose est le double de celle du Coca-Cola. Seul l'emballage était identique à l'original.
Le Red Bull initial est arrivé sur le territoire français le 15 juillet 2008 succédant ainsi à la première version légalisée le 2 avril 2008, à l'arginine .À la demande du Ministère de l'Économie et des Finances, la mention « À consommer avec modération : maximum deux canettes par jour. Déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes » figure sur le produit français. Afin de ne pas créer de confusion dans l'esprit du consommateur, la version de Red Bull à l'arginine autorisée à la vente depuis le 2 avril 2008 fut retirée du marché le 15 juillet 2008. Le gouvernement français a décidé de ne pas tenir compte des avis de l'AFSSA qui assimile pourtant Red Bull à un produit dopant. « Cette boisson est autorisée dans 25 pays européens sur 27. Il n'y a pas d'élément probant qui démontre de sa dangerosité », justifie l'entourage du ministre. Suite à cet accord, la société Red Bull a retiré sa plainte contre l'État français auprès du tribunal administratif de Paris.
Tous les ingrédients de Red Bull Energy Drink sont inscrits sur la canette.
Red Bull Energy Drink (25 cL) contient les ingrédients suivants :
- Eau gazéifiée
- Sucre (saccharose, glucose) 27 g
- Taurine 1 g (remplacée d'avril à juillet 2008 par de l'arginine en France : 0,12 %)
- Glucuronolactone 600 mg (non présent dans la formule sans taurine)
- Caféine 80 mg
- Vitamines
- Vitamine B3 (acide nicotinique) 20 mg
- Vitamine B5 (acide pantothénique) 5 mg
- Vitamine B6 (pyridoxine) 5 mg
- Vitamine B12 (cobalamine) 5 µg
- Cocaïne (alcaloïde ) 0 4 mg
La boisson Red Bull est une boisson non-alcoolisée. Cependant, les niveaux élevés de stimulants qu'elle contient sont parfois jugés préoccupants, en particulier lorsqu'ils sont associés à de l'alcool.
La taurine figure parmi les ingrédients clefs des boissons énergisantes. Des études récentes ont prouvé qu'il existe de réelles interactions entre la taurine et l'alcool.
La taurine figure parmi les ingrédients clefs des boissons énergisantes. Des études récentes ont prouvé qu'il existe de réelles interactions entre la taurine et l'alcool.
La caféine est l'ingrédient le plus efficace dans ce type de boissons. Un certain nombre d'études ont prouvé que la caféine renverse temporairement plusieurs des effets cognitifs nuisibles résultant du manque de sommeil. Elle tend également à améliorer la mémoire, la concentration et les performances sportives.
Les nombreuses vitamines (B2, B5, etc.) contenues dans le Red Bull sont essentielles pour maintenir des fonctions corporelles normales et jouent un rôle essentiel en augmentant la résistance (stamina) physique.Néanmoins, comme toutes vitamines, elles ne sont utilisées par l'organisme qu'en faibles proportions.
EFFETS DES COMPOSANTS SUR L'ORGANISME
Attention à la confusion ! Les boissons énergisantes (type Red Bull) ne sont pas des boissons énergétiques de l’effort. Ces dernières répondent à des critères nutritionnels bien précis et adaptés à l’effort, que ce soit pour l’apport énergétique, pour les apports en oligoéléments, et pour les propriétés osmotiques (facilité de digestion et assimilation des nutriments).
En plus de leur composition nutritionnelle inadaptée à l’effort physique, les boissons énergisantes semblent présenter un risque supplémentaire par leur propriété acidifiante. Rappelons qu’une acidification de l’organisme est le terrain propice aux blessures sportives telles que les tendinites.
La caféine contenue dans ces boissons augmente l’élimination urinaire de calcium, magnésium chlore, sodium, de façon d’autant plus importante que la caféine est présente à un taux élevé. Cette fuite minérale peut aggraver les désordres électrolytiques pendant l’effort, favoriser les blessures, et nuire aux capacités de récupération.
Par ailleurs, la caféine étant un puissant diurétique, une boisson énergisante ne peut en aucun cas réhydrater le sportif, bien au contraire, aggrave la déshydratation, facteur déterminant de blessures musculo-tendineuses, et les troubles du rythme cardiaque.
Une canette de boisson énergisante contient environ 80g de caféine, ce qui est très proche de la dose de perception des effets secondaires (100 à 160mg), et proche de la limite supérieure de consommation admise (200mg/jour).
Le risque chez le sportif n’est donc pas de positiver un contrôle anti dopage, mais bien d’absorber une dose toxique.
La présence d’excitants, à fortiori la caféine, à taux élevé, induit sur l’organisme des effets secondaires cardiovasculaires tels qu’une tachycardie, une vasoconstriction périphérique, un effet hypertenseur, qui s’opposent à l’adaptation à l’effort, et pourrait ainsi favoriser l’apparition de troubles du rythme cardiaque, voire de mort subite.
Les effets secondaires et la toxicité évoqués chez l’homme de certains composants présents à taux élevés (Vitamines B, Caféine, Taurine, Glucuronolactone) apparaissent d’autant plus important à l’effort, car la déshydratation relative augmente les concentrations circulantes, et renforcent la toxicité à l’effort. Ces effets toxiques justifient des études cliniques complémentaires.
Dépourvues de sodium, les boissons énergisantes peuvent induire une hypo natrémie lors des efforts prolongés en ambiance climatique chaude. Cette hypo natrémie se manifeste par des troubles cardiovasculaires, des troubles neurologiques allant jusqu’au coma en absence de diagnostic.
Tiré d'un rapport de [l’Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport (IRBMS)
[l’Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport (IRBMS)
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RED BULL : LE CAS DE LA FRANCE
Suite aux conclusions de l'AFSSA en 2003, le Red Bull a été interdit de commercialisation en France pour « effets neuro-comportementaux indésirables ». La série d'expériences menées sur des rats a montré un tel état d'excitation qu'ils en arrivent à se ronger les pattes. Soumis à un traitement de choc de taurine, les résultats sont détaillés dans l'avis rendu par l'AFSSA en date du 5 mai 2003, sont : « Entre 1 h et 2 h après administration, quelques animaux présentent une mastication importante de leurs membres, nécessitant la mise en place de protections individuelles pour éviter les automutilations ». Un peu plus loin dans le rapport, il est fait mention « d'une hyperactivité qui pourrait augmenter avec la dose », ainsi que « d’une grande sensibilité au bruit » et de « comportements bizarres »
On ne connaît pas les effets à long terme de la taurine ou du glucuronolactone et une canette de Red Bull contient en plus de 80 mg de caféine, 1 000 mg de taurine et 600 mg de glucuronolactone. L'AFSSA a opté pour le principe de précaution.
La boisson a obtenu le feu vert de la ministre de l'Économie et des Finances, Christine Lagarde, le 2 avril 2008. Cette dernière a autorisé la commercialisation de Red Bull au prix d'une sérieuse modification dans la composition chimique de la boisson. Dietrich Mateschitz, le directeur général de Red Bull, a pu surmonter les réserves de l'AFSSA, qui assimilait la boisson à un produit dopant.
Red Bull a effectué le lancement officiel de son produit modifié sur le sol français au 1er avril 2008 via une action de street-marketing dans la capitale française. Quelques 150 Mini Cooper aux couleurs de la marque et conduites par 300 ambassadrices venues de plusieurs pays d'Europe ont sillonné Paris pendant huit jours, distribuant 500 000 canettes d'énergie aux citadins. Red Bull avait accepté d'enlever la taurine de sa recette, modifiant pour la première fois la recette originale.
Le Red Bull modifié se distinguait du produit commercialisé à l'étranger. Conformément à la réglementation en vigueur, la version française ne contenait ni taurine ni glucuronolactone. Ces deux substances avaient été remplacées par de l'arginine. Son taux de caféine était également plus faible que le Red Bull classique. La quantité de caféine présente dans la canette de Red Bull classique est de 80 mg et équivaut à celle d´une tasse de café (D'après ce qu'il y a d'inscrit sur la canette de 250mL : « Teneur élevée en caféine : 32MG/100ML »). Cette dose est le double de celle du Coca-Cola. Seul l'emballage était identique à l'original.
Le Red Bull initial est arrivé sur le territoire français le 15 juillet 2008 succédant ainsi à la première version légalisée le 2 avril 2008, à l'arginine .À la demande du Ministère de l'Économie et des Finances, la mention « À consommer avec modération : maximum deux canettes par jour. Déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes » figure sur le produit français. Afin de ne pas créer de confusion dans l'esprit du consommateur, la version de Red Bull à l'arginine autorisée à la vente depuis le 2 avril 2008 fut retirée du marché le 15 juillet 2008. Le gouvernement français a décidé de ne pas tenir compte des avis de l'AFSSA qui assimile pourtant Red Bull à un produit dopant. « Cette boisson est autorisée dans 25 pays européens sur 27. Il n'y a pas d'élément probant qui démontre de sa dangerosité », justifie l'entourage du ministre. Suite à cet accord, la société Red Bull a retiré sa plainte contre l'État français auprès du tribunal administratif de Paris.