Nene Diamé, soutenues par Jeanne Senghor et le Docteur Ngom
Sabelle à l’arraché. Elle a connu le pire et le meilleur. De recalée, elle franchit la nationalité «Madrilène». Sabelle Diatta, victime du choix des 12 mercredi dernier, a finalement embarqué hier à destination de Madrid. La Duchesse saute dans le dernier wagon qui mène à Madrid quand Néné Diamé se tord de douleurs au genou en descendant de l’Olympie. Tapha essuie ainsi sa dernière défection. L’épidémie de grippe qui a frappé ces derniers temps le secteur intérieur a visité nuitamment l’extérieure Néné Diamé, jeudi soir. La Saint-louisienne a été fauchée par le chat noir qui rôde chez les filles de Moustapha Gaye, coach national des Lionnes.
Maintenant que la «meilleure équipe sénégalaise ne sera pas en terre espagnole, reste qu’à souhaiter un exploit». Retour sur la préparation de Beijing 2008. «Il y a eu beaucoup d’incertitudes dans la préparation. Il a été difficile de respecter le calendrier de préparation au Sénégal mais nous nous sommes adaptés et les filles sont prêtes à défendre le Sénégal», prophétise Tapha Gaye. Le verbe empreint de déception, il raconte son dernier coup dur. «Hier (jeudi), Néné Diamé a eu une blessure au genou. Elle a été remplacée par Sabelle Diatta. Les filles étaient éprouvées par les blessures.» Le Sénégal perd ainsi une tireuse d’élite.
Adroite et athlétique, la Saint-louisienne qui avait fini de retrouver la Tanière après le Mondial, est persécuté par le sort. La locale cède sa place à une de ses consœurs du National 1. Sabelle Diatta est médaillée de bronze à la Can des 20 ans et moins en 2006. Une arrière remplace une meneuse. Paradoxal non ? «Ce n’est pas un remplacement poste par poste. Sabelle est polyvalente», justifie Tapha, avant de renseigner : «Jeanne Senghor ressent des douleurs au genou, on prend des marges.» Histoire de pallier toutes éventualités.
Et la vie reprend son cours chez les Lionnes. La sérénité est de mise. «Le mental est bon», juge le maître de bord. Seulement, les Sénégalais ne se voilent pas la face. Sans grande idée de leur adversaire, la Lettonie (le 9 juin) et le Japon (10 juin), les Lionnes perdent «30% de leurs chances».
Dans une compétition relevée où le Sénégal est en quête de vidéo, les Japonaises, elles, auront le privilège de voir évoluer leurs concurrentes immédiates. La Lettonie est la favorite du Groupe A. «Le Japon aura un avantage sur nous, il va nous voir jouer», constate, amer, l’ancien assistant coach des Lions. Son mentor de directeur technique national, Ousseynou Ndiaga Diop tempère. «La compétition sera relevée, ce ne sera pas un cadeau», prédit-il. Mais, la grande satisfaction demeure la mise en place des «bases d’une nouvelle équipe». «Les coaches sont en train de mettre leur empreinte. Et le projet 2009 est en branle. Il y a un bon potentiel, capable de reconquérir des titres en Afrique.» Ainsi, seule la participation est belle !
UNE QUALIFICATION AU JO, UN HOLD-UP
L’heure est toujours à la participation honorable. Le Sénégal qui vise une deuxième participation aux jeux olympique, fait dans le statu quo des ambitions. Une nouvelle fois, le Sénégal se contente d’une participation honorable. Et comme circonstance atténuante, les sempiternels couacs dans la préparation. Faute de visas à temps, les Lionnes n’ont pu contempler la Tour Eiffel. Pire, les nombreuses blessures notées dans le secteur-clé des pivots rendent la chasse encore plus olympique. Donc, tout à fait normal que le «hold-up» soit visé. Un résultat quasi attendu des petits poucets africains et asiatiques. «Chaque résultat positif des petits poucets est vu comme un exploit», décrypte Ousseynou Ndiaga Diop. D’où l’insistance qu’ont les Sénégalais à toujours sortir de leurs bottes secrètes, le même refrain : «Il faut une participation honorable.» Gage du respect du continent africain, dont le niveau est en deçà du niveau européen et américain. Mieux, ce tournoi est une perche aux équipes moyennes. «On nous a tendu une perche. Et ne perdons pas de vue que quel que soit le résultat, ce tournoi est un début d’une rampe de lancement.» Et puis, pour prétendre au podium mondial ou olympique, «il faut être leader incontestable sur son continent». «Le Sénégal aurait pu prétendre gravir les échelons si on était leader africain. Ce que l’Angola est en train de réussir. Elle est 10 au plan mondial masculin», conclut le Dtn.
En attendant de vivre ce jour heureux, les Lionnes devront inscrire une victoire en poule pour humer le vent d’une hypothétique qualification à Beijing 2008.
Pour rappel, les deux premières de chaque poule se qualifient pour les quarts de finales. Mais ce sont les vainqueurs des demi-finales qui recevront le ticket pour les Jeux Olympiques de Beijing 2008 et le cinquième billet sera délivré au vainqueur des demi-finalistes malheureux après confrontation. Du vrai marathon orange.
Groupe A :
Japon, Lettonie, Sénégal
Groupe B :
Angola, Argentine, République Tchèque
Groupe C :
Brésil, Fiji, Espagne
Groupe D :
Belarius, Chine Taipei, Cuba
Maintenant que la «meilleure équipe sénégalaise ne sera pas en terre espagnole, reste qu’à souhaiter un exploit». Retour sur la préparation de Beijing 2008. «Il y a eu beaucoup d’incertitudes dans la préparation. Il a été difficile de respecter le calendrier de préparation au Sénégal mais nous nous sommes adaptés et les filles sont prêtes à défendre le Sénégal», prophétise Tapha Gaye. Le verbe empreint de déception, il raconte son dernier coup dur. «Hier (jeudi), Néné Diamé a eu une blessure au genou. Elle a été remplacée par Sabelle Diatta. Les filles étaient éprouvées par les blessures.» Le Sénégal perd ainsi une tireuse d’élite.
Adroite et athlétique, la Saint-louisienne qui avait fini de retrouver la Tanière après le Mondial, est persécuté par le sort. La locale cède sa place à une de ses consœurs du National 1. Sabelle Diatta est médaillée de bronze à la Can des 20 ans et moins en 2006. Une arrière remplace une meneuse. Paradoxal non ? «Ce n’est pas un remplacement poste par poste. Sabelle est polyvalente», justifie Tapha, avant de renseigner : «Jeanne Senghor ressent des douleurs au genou, on prend des marges.» Histoire de pallier toutes éventualités.
Et la vie reprend son cours chez les Lionnes. La sérénité est de mise. «Le mental est bon», juge le maître de bord. Seulement, les Sénégalais ne se voilent pas la face. Sans grande idée de leur adversaire, la Lettonie (le 9 juin) et le Japon (10 juin), les Lionnes perdent «30% de leurs chances».
Dans une compétition relevée où le Sénégal est en quête de vidéo, les Japonaises, elles, auront le privilège de voir évoluer leurs concurrentes immédiates. La Lettonie est la favorite du Groupe A. «Le Japon aura un avantage sur nous, il va nous voir jouer», constate, amer, l’ancien assistant coach des Lions. Son mentor de directeur technique national, Ousseynou Ndiaga Diop tempère. «La compétition sera relevée, ce ne sera pas un cadeau», prédit-il. Mais, la grande satisfaction demeure la mise en place des «bases d’une nouvelle équipe». «Les coaches sont en train de mettre leur empreinte. Et le projet 2009 est en branle. Il y a un bon potentiel, capable de reconquérir des titres en Afrique.» Ainsi, seule la participation est belle !
UNE QUALIFICATION AU JO, UN HOLD-UP
L’heure est toujours à la participation honorable. Le Sénégal qui vise une deuxième participation aux jeux olympique, fait dans le statu quo des ambitions. Une nouvelle fois, le Sénégal se contente d’une participation honorable. Et comme circonstance atténuante, les sempiternels couacs dans la préparation. Faute de visas à temps, les Lionnes n’ont pu contempler la Tour Eiffel. Pire, les nombreuses blessures notées dans le secteur-clé des pivots rendent la chasse encore plus olympique. Donc, tout à fait normal que le «hold-up» soit visé. Un résultat quasi attendu des petits poucets africains et asiatiques. «Chaque résultat positif des petits poucets est vu comme un exploit», décrypte Ousseynou Ndiaga Diop. D’où l’insistance qu’ont les Sénégalais à toujours sortir de leurs bottes secrètes, le même refrain : «Il faut une participation honorable.» Gage du respect du continent africain, dont le niveau est en deçà du niveau européen et américain. Mieux, ce tournoi est une perche aux équipes moyennes. «On nous a tendu une perche. Et ne perdons pas de vue que quel que soit le résultat, ce tournoi est un début d’une rampe de lancement.» Et puis, pour prétendre au podium mondial ou olympique, «il faut être leader incontestable sur son continent». «Le Sénégal aurait pu prétendre gravir les échelons si on était leader africain. Ce que l’Angola est en train de réussir. Elle est 10 au plan mondial masculin», conclut le Dtn.
En attendant de vivre ce jour heureux, les Lionnes devront inscrire une victoire en poule pour humer le vent d’une hypothétique qualification à Beijing 2008.
Pour rappel, les deux premières de chaque poule se qualifient pour les quarts de finales. Mais ce sont les vainqueurs des demi-finales qui recevront le ticket pour les Jeux Olympiques de Beijing 2008 et le cinquième billet sera délivré au vainqueur des demi-finalistes malheureux après confrontation. Du vrai marathon orange.
Groupe A :
Japon, Lettonie, Sénégal
Groupe B :
Angola, Argentine, République Tchèque
Groupe C :
Brésil, Fiji, Espagne
Groupe D :
Belarius, Chine Taipei, Cuba