Yakhoubou Diwara pendant la Summer League
Diawara débarque à Denver
Le bras musculeux de Yakhouba Diawara a dû trembler au moment de parapher le contrat qui lie désormais le basketteur tricolore aux Denver Nuggets. En attente du bon de sortie du Fortitudo Bologne, le club italien dont il défendait les couleurs la saison dernière, le Parisien piaffait d’impatience à l’idée de s’engager enfin pour une franchise NBA. C’est chose faite depuis mercredi. Si les termes du contrat n’ont pas été révélés comme le précise le communiqué de presse publié sur le site de l’équipe du Colorado, sa signature en qualité de rookie laisse supposer un salaire d’un peu plus d’un million de dollars sur deux ans. Une belle récompense pour ce joueur qui a touché du doigt son rêve américain à plusieurs reprises mais qui aura dû se montrer patient pour le réaliser.
Une patience récompensée
Arrivé à Dijon à 16 ans en 1998 en provenance de Tremblay-en-France, Diawara suivra sa formation en Bourgogne avant de s’envoler pour les Etats-Unis. Etudiant à l’Université de Southern Idaho (2001-2003) puis de Pepperdine (2003-2005), l’ailier français n’est pas retenu à la Draft 2005. Recalé par le Heat de Miami avant le début de la saison dernière malgré quelques bonnes prestations en Summer League, il retrouve la Pro A avec Dijon avant de tenter l’aventure italienne à Bologne en février 2006. Sous le maillot du Fortitudo, Diawara éclate en play-offs (10,8 points, 3,4 rebonds de moyenne). Ses prestations ne rendent pas les scouts NBA insensibles et c’est avec Denver qu’il dispute la Summer League de Las Vegas. En 5 matches, il compile en moyenne 11,8 points, 1,8 passe et 3 rebonds en 23 minutes de jeu. Suffisant pour convaincre George Karl et son staff.
Une génération dorée
En signant mercredi en faveur des Nuggets, Yakhouba Diawara, 23 ans, devient le 10e joueur de l’histoire du basket français à tenter sa chance outre-Atlantique. Si la NBA fait déjà partie du passé pour Tariq Abdul-Wahad, Jérôme Moïso et Antoine Rigaudeau, elle est le terrain de jeu de six Tricolores : Tony Parker, Boris Diaw, Mickaël Pietrus, Ronny Turiaf et Johan Petro. Comme Mickaël Gelabale qui s’est engagé il y a quelques semaines en faveur des Sonics de Seattle, Diawara découvrira donc le meilleur championnat du monde à l’automne. Capable d’évoluer aussi bien à l’aile qu’à l’arrière, ce beau gabarit très athlétique (1,98m, 100 kg) a une belle carte à jouer. Lui qui a mis provisoirement de côté ses ambitions chez les Bleus pour mettre toutes ses chances de son côté afin d’entrer dans le gratin du basket mondial pourra demander conseil à Parker, Diaw, Pietrus et Turiaf, ses anciens coéquipiers de l’équipe de France juniors sacrée championne d’Europe en 2000. Vous avez dit génération dorée ?
Le bras musculeux de Yakhouba Diawara a dû trembler au moment de parapher le contrat qui lie désormais le basketteur tricolore aux Denver Nuggets. En attente du bon de sortie du Fortitudo Bologne, le club italien dont il défendait les couleurs la saison dernière, le Parisien piaffait d’impatience à l’idée de s’engager enfin pour une franchise NBA. C’est chose faite depuis mercredi. Si les termes du contrat n’ont pas été révélés comme le précise le communiqué de presse publié sur le site de l’équipe du Colorado, sa signature en qualité de rookie laisse supposer un salaire d’un peu plus d’un million de dollars sur deux ans. Une belle récompense pour ce joueur qui a touché du doigt son rêve américain à plusieurs reprises mais qui aura dû se montrer patient pour le réaliser.
Une patience récompensée
Arrivé à Dijon à 16 ans en 1998 en provenance de Tremblay-en-France, Diawara suivra sa formation en Bourgogne avant de s’envoler pour les Etats-Unis. Etudiant à l’Université de Southern Idaho (2001-2003) puis de Pepperdine (2003-2005), l’ailier français n’est pas retenu à la Draft 2005. Recalé par le Heat de Miami avant le début de la saison dernière malgré quelques bonnes prestations en Summer League, il retrouve la Pro A avec Dijon avant de tenter l’aventure italienne à Bologne en février 2006. Sous le maillot du Fortitudo, Diawara éclate en play-offs (10,8 points, 3,4 rebonds de moyenne). Ses prestations ne rendent pas les scouts NBA insensibles et c’est avec Denver qu’il dispute la Summer League de Las Vegas. En 5 matches, il compile en moyenne 11,8 points, 1,8 passe et 3 rebonds en 23 minutes de jeu. Suffisant pour convaincre George Karl et son staff.
Une génération dorée
En signant mercredi en faveur des Nuggets, Yakhouba Diawara, 23 ans, devient le 10e joueur de l’histoire du basket français à tenter sa chance outre-Atlantique. Si la NBA fait déjà partie du passé pour Tariq Abdul-Wahad, Jérôme Moïso et Antoine Rigaudeau, elle est le terrain de jeu de six Tricolores : Tony Parker, Boris Diaw, Mickaël Pietrus, Ronny Turiaf et Johan Petro. Comme Mickaël Gelabale qui s’est engagé il y a quelques semaines en faveur des Sonics de Seattle, Diawara découvrira donc le meilleur championnat du monde à l’automne. Capable d’évoluer aussi bien à l’aile qu’à l’arrière, ce beau gabarit très athlétique (1,98m, 100 kg) a une belle carte à jouer. Lui qui a mis provisoirement de côté ses ambitions chez les Bleus pour mettre toutes ses chances de son côté afin d’entrer dans le gratin du basket mondial pourra demander conseil à Parker, Diaw, Pietrus et Turiaf, ses anciens coéquipiers de l’équipe de France juniors sacrée championne d’Europe en 2000. Vous avez dit génération dorée ?