Les Cardinals, qui avaient survolé la March Madness avec vingt points d'écart en moyenne, se sont fait peur. Ils ont été menés de douze points (35-47) en seconde mi-temps par Wichita State qui avait le statut de Petit Poucet du Final 4 mais le niveau et la mentalité d'une grande équipe. «Les émotions sont mêlées, reconnaissait Cleanthony Early, l'ailier de cette institution méconnue du Kansas, grande terre de basket universitaire. Ça nous blesse de perdre et de voir la saison se terminer. Mais les gars se sont battus jusqu'au bout. On a vécu une grande saison et on peut garder nos têtes hautes en espérant que cet état d'esprit ne nous quitte pas.» Les Shockers ont connu un dernier quart d'heure difficile, cédant sous la pression du banc de Louisville avec 34 points à 12/16 des trois H (Hancock, Harrell, Henderson). Luke Hancock a été le grand homme de cette victoire, un de ses trois points donnant cinq points d'avance (65-60) aux Cardinals à deux minutes de la fin.
Dimanche, Louisville disputera devant les 75.000 spectateurs du Georgia Dome d'Atlanta sa troisième finale après les titres de 1980 et 1986, et ce sera face à Michigan. Les Wolverines n'avaient plus atteint ce niveau depuis les deux finales perdues par le Fab 5 de Chris Webber en 1992 et 1993. Ils ont pris le dessus sur Syracuse (61-56) à l'issue d'un match où les deux équipes ont shooté à 40% (29% à 3 points et 58% aux lancers), la palme revenant au duo d'arrières stars de Michigan Trey Burke (7 points à 1/8) - Tim Hardaway Jr (13 points à 4/16). Cela n'a pas empêché les Wolverines de compter 11 points d'avance (43-32, 25e) mais les a laissés jusqu'au bout sous la menace d'Orange qui ont déjoué dans le money time. Brandon Triche a écopé d'une faute offensive à 58-56. Mais comme Jon Horford n'a réussi qu'un lancer, Syracuse a eu une possession pour aller en prolongation. Or l'équipe n'a même pas tenté un trois points, Trevor Cooney s'aventurant dans un double pas raté. «Notre attaque n'a pas été bonne, en première comme en deuxième mi-temps. Mais notre défense a été meilleure dans la seconde, c'est elle qui nous a permis de revenir», a résumé l'entraîneur des Orange, Jim Boeheim.
Dimanche, Louisville disputera devant les 75.000 spectateurs du Georgia Dome d'Atlanta sa troisième finale après les titres de 1980 et 1986, et ce sera face à Michigan. Les Wolverines n'avaient plus atteint ce niveau depuis les deux finales perdues par le Fab 5 de Chris Webber en 1992 et 1993. Ils ont pris le dessus sur Syracuse (61-56) à l'issue d'un match où les deux équipes ont shooté à 40% (29% à 3 points et 58% aux lancers), la palme revenant au duo d'arrières stars de Michigan Trey Burke (7 points à 1/8) - Tim Hardaway Jr (13 points à 4/16). Cela n'a pas empêché les Wolverines de compter 11 points d'avance (43-32, 25e) mais les a laissés jusqu'au bout sous la menace d'Orange qui ont déjoué dans le money time. Brandon Triche a écopé d'une faute offensive à 58-56. Mais comme Jon Horford n'a réussi qu'un lancer, Syracuse a eu une possession pour aller en prolongation. Or l'équipe n'a même pas tenté un trois points, Trevor Cooney s'aventurant dans un double pas raté. «Notre attaque n'a pas été bonne, en première comme en deuxième mi-temps. Mais notre défense a été meilleure dans la seconde, c'est elle qui nous a permis de revenir», a résumé l'entraîneur des Orange, Jim Boeheim.