Un 16-0 pour prendre le contrôle
On passera vite sur ce qu'a été le dernier match de la finale. Hormis un départ flamboyant avec neuf points d'avance rapidement acquis (6-15, 5e), dûs sans doute à l'énergie du désespoir, jamais Orlando n'a été disposé véritablement à se battre. Revenus à un point dans le premier quart-temps (24-25, 11e), les Lakers ont mis la main sur la rencontre en passant un 16-0 dans le deuxième (de 36-40, 17e, à 52-40, 21e), dont onze pour le seul Trevor Ariza. Il y a bien eu un feu de paille dans la troisième période avec un rapproché d'Orlando à cinq longueurs (58-53, 29e), mais Lamar Odom l'a vite éteint avec deux trois points successifs. «Nous jouons avec beaucoup de frustration», résumait Stan Van Gundy après le troisième quart-temps. Ses joueurs sont assurément restés bloqués sur la fin renversante du match 4 et le panier égalisateur de Derek Fisher à la fin du temps réglementaire. Avec un Dwight Howard à cinq fautes dès la 37e minute, signe du renoncement du coach du Magic, il y avait même quelque chose d'un peu pathéthique dans les dernières minutes magré un 11-2 tardif (95-84, 47e), comme un dernier spasme. On les oubliera bien plus volontiers que le spectaculaire et étonnant parcours en play-offs du Magic, qui n'était, rappelons-le, que troisième de la conférence Est en saison régulière.