Cri de cœur par rapport au limogeage du DTN.

"Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de rage", dit l'adage. Par cet adage je veux juste dire que les raisons avancées par M. Tandian pour limoger l'ex DTN, Monsieur Ousseynou Ndiaga Diop, ne sont pas pertinentes, ni convaincantes. Ce mec qui veut se comporter comme Napoléon le Petit, pour ne pas dire le grand, va droit au mur avec ses managements musclés et ses sorties impertinentes: j'ai religieusement, depuis la France, suivi vos discours respectifs, le dimanche dernier sur RFM. Ce Monsieur (dommage, il est notre Président de Fédé de Basket) a besoin de cours de sociologie des organisations pour savoir que cette façon de diriger (rigueur dit-il) n'est plus à la mode. Un bon manager doit pouvoir diriger, faire passer ses idées et ses convictions sans muscler ses sorties ou ses décisions. Il doit savoir qu'il a affaire à des humains et non à des animaux et, par conséquent, se comporter comme un humain. Le bon sens, comme disait Descartes, est la chose la mieux partagée entre les hommes. M. Tandian, l'homme que vous avez cherché d'humilier en, soi-disant, le sanctionnant de la sorte est un homme d'honneur et de convictions. Sa réaction, malgré votre vice de forme dans son limogeage, ne m'a pas étonné, moi qui l'ai connu depuis tout petit, alors qu'il était mon prof de Français à Malick Fall Ziguinchor. Il aurait pu saisir cette brèche et refuser de partir (aller au bras de fer juridique) et t’humilier car dans ce cas là tu saurais que tu as été vraiment mesquin malgré tes mensurations. Mais sa morale ne lui permet pas cela. Si tous les sénégalais étaient comme cet homme le pays se développerait à pas de géant. Cette homme assidu au travail, humble, courtois, très exigeant ne mérite pas ce traitement. Alors, qu'il était notre professeur principal en classe de 3ème, poste qu'il cumulait avec son statut d’entraîneur de la Sonacos, il ne s'était jamais presque absenté pendant toute l'année et ne nous en a, non plus, jamais parlé de cette double casquette, qui pourtant paraissait lourde pour lui (on avait cours avec lui les lundis matins et vendredis, jusqu'à midi et il prenait le bus souvent pour aller jouer avec son équipe à Dakar, voire st-louis et nous revenait les lundis matins, super speed et pédagogue). Nous l'avions su que quand son équipe a atteint la finale de la coupe du Sénégal face à la Jeanne d'arc de Dakar et pas d'ailleurs de sa bouche, mais par le biais des médias et de ses collègues. Juste pour vous dire, un peu, qui est cet homme droit, selon moi, comme une aiguille. Les conseils qu'il nous donnait, me servent jusqu'aujourd'hui, c'est à dire 15 ans après. Dites-vous M. Tandian que vous venez de blesser un Ange. Monsieur Diop, relevez-vous et regardez fièrement les sénégalais qui vous connaissent dans les yeux. M. Baba Tandian, je vous souhaite bonne chance à la tête de la fédé pourvu que vous essayiez de mettre de l'eau dans votre vin.

Wassalam