il faut toujours se méfier des apparences. Meilleur défense de pro A, Vichy n’est pas là pour faire de la figuration. Et les joueurs du Mans se rappelleront de l’élimination prématurée lors du premier tour de la semaine des As en 2008 contre justement la JAV. Un air de revanche plane sur ce quart de finale, et le leader de pro A se verrait mal rentrer à la maison.
Dès le début de la rencontre, Le Mans affiche sa supériorité et en l’absence de Dounia Issa l’on a tendance à croire que la tache sera très dure pour l’équipe de Jean-Louis Borg. En effet, sur une énorme claquette dunk énorme de Saylers qui annonce la couleur, très vite l’écart est de neuf points (9-2) en faveur des sarthois. Le réveil des vichyssois sous l’impulsion d’un Zack Moss au four et au moulin avec déjà 9 points et la JAV revient complètement dans la partie pour n’être qu’à une longueur du Mans (15-14) à l’issue des dix premières minutes.
L’équipe de JD Jackson dominatrice au rebond offensif avec 9 rebonds pour le seul Batista fait preuve d’une rare maladresse sous le panier. La JAV n’en demandait pas tant et en profite pour prendre jusqu’à huit points d’avance (21-29). A la baguette un Reid (7 pts et 5 pds à la mi-temps) des grands soirs, qui régale la galerie avec des pénétrations dont seul lui à le secret. Sur deux « drive », le touché main gauche de l’américain fait la différence. Sa complicité avec Moss (13 pts à la mi-temps) éblouie l’Astroballe, et offre à l’intérieur de la JAV le deux plus un (27-33 à la 18’).
Le Mans s’en remet à Ndoye très présent avec sept points. Le leader de la pro A reste au coude à coude et recolle à un point (32-33) sur un lancer franc d’Antoine Diot. Sur la remise en jeu, Vichy perd le ballon sous la pression défensif des manceaux. Il reste alors 8 dixièmes, après un temps mort de JD Jackson, Dee Spencer inscrit un trois point impossible en total déséquilibre. Le score est très serré à la pause (35-33) pour Le Mans.
A l’image du premier quart-temps, Le Mans démarre fort avec six points consécutifs de Ndoye (41-34, 23’). Mais une fois n’est pas coutume, la JAV n’abdique pas et doucement mais assurement avec une adresse à trois points insolente, Mélody et surtout Flowers qui sur deux paniers long distance permettent au sein de passer devant (45-49, 25’). Le combat défensif s’intensifie, les sarthois vexés de se faire reprendre de cette manière.
La réussite semble être du côté de la JAV, sur un trois points de Leloup sur la tête de Rupert (49-56). Mais la réponse ne tarda pas et Diot inscrit à son tour un trois points qui donnait encore de l’espoir au sein avant l’entame du dernier quart-temps (52-56, 30’). Dans une salle de l’Astroballe acquise à la cause des vichyssois, les supporters auvergnats étant venus en masse. Les verts et jaunes font forte impression. Le Mans n’a pas dit son dernier mot, et revient à un petit point après quatre lancers francs consécutifs (59-60, 34’).
Vichy bafouille et perd un ballon sur une passe hasardeuse de Flowers, Spencer en profite pour conclure la contre-attaque sur un dunk (63-60, 35’). Les trois dernières minutes du match sont splendides, les deux équipes se rendent coup pour coup, et Reid fait un festival dans la défense mancelle pour permettre au sein de recoller 72-71 à 1’30 de la fin.
Après une pénétration forcée de l’américain de Vichy, réclamant la faute Le Mans prend trois longueurs d’avance (74-71). Sur un énième panier de Moss, la JAV recolle à un point (74-73) à 40 secondes du terme. Le Mans est à deux doigts de perdre la balle sur une énorme défense des auvergnats, à la limite des 24 secondes, Antoine Diot récupère le ballon à dix mètres et balance une prière en direction du panier, la balle rebondit sur l’arceau avant de faire trembler les filets « c’est un tir venu d’ailleurs » indiquera Leloup en zone mixte, la salle explose sur ce tir incroyable, vraiment extraordinaire, surement le shoot de l’année (77-73) avec seulement 15 secondes à jouer.
Après un temps mort de Jean-Louis Borg, Mélody rate complètement son tir à trois points qui tombe miraculeusement dans les bras de Moss (29 pts et 8 rebs) 77-75 avec dix secondes au compteur. Dans la foulée, les joueurs de Vichy font faute sur Ruppert afin d’arrêter le chronomètre. Le manceau rate les deux lancers francs et fait une faute sur Leloup lors de la bataille au rebond, ce dernier en profite et permet au deux équipes de se retrouver à égalité 77 partout. La dernière possession en faveur des sarthois n’y changera rien, prolongation.
L’ambiance est irrespirable dans ce match qui dépasse toutes les attentes. Diot (19 pts) et Reid se livrent un duel magnifique. Mais l’euphorie gagne les joueurs de Vichy qui réussissent tout, et prennent très vite sept points d’avance (81-88), sous l’impulsion de Flowers (21 pts) et Leloup (12 pts). Le public est en admiration devant les qualités et le talent de Reid(16 pts, 13 pds et 6 rebs) qui après un tir drop manqué, récupère lui-même son rebond au milieu des pivots adversaires. Le Mans n’est pas premier de pro A pour rien, à minute de la fin Spencer inscrit un nouveau trois points (88-90).
Sur l’attaque suivante Leloup marque en pénétration (88-92), sur l’offensive mancelle Marc Saylers prend un tir à neuf mètres, « nothing but the net » (91-92). Après deux lancers convertis par Reid, Saylers marque un tir à trois points avec la faute. Mais l’arbitre en décide autrement et refuse le panier. C’est sûrement le tourment du match. Le Mans ne s’en remettra pas et s’incline dans une rencontre exceptionnel, le match de l’année, et probablement déjà le match de la Semaine (97-93).
« Le rythme du match était pour Vichy, malgré le tir chanceux d’Antoine Diot, on avait le match en main, on était à plus quatre a dix secondes de la fin, il font un air ball, ils prennent le rebonds et marquent les deux points derrière, toute la gestion de fin de match était une catastrophe, Vichy mérite sa victoire en plus sans leur meilleur joueur » constatait JD Jackson à l’issue de la rencontre. Vichy élimine le leader de fort belle manière et confirme son statut de bête noire du Mans.
Dès le début de la rencontre, Le Mans affiche sa supériorité et en l’absence de Dounia Issa l’on a tendance à croire que la tache sera très dure pour l’équipe de Jean-Louis Borg. En effet, sur une énorme claquette dunk énorme de Saylers qui annonce la couleur, très vite l’écart est de neuf points (9-2) en faveur des sarthois. Le réveil des vichyssois sous l’impulsion d’un Zack Moss au four et au moulin avec déjà 9 points et la JAV revient complètement dans la partie pour n’être qu’à une longueur du Mans (15-14) à l’issue des dix premières minutes.
L’équipe de JD Jackson dominatrice au rebond offensif avec 9 rebonds pour le seul Batista fait preuve d’une rare maladresse sous le panier. La JAV n’en demandait pas tant et en profite pour prendre jusqu’à huit points d’avance (21-29). A la baguette un Reid (7 pts et 5 pds à la mi-temps) des grands soirs, qui régale la galerie avec des pénétrations dont seul lui à le secret. Sur deux « drive », le touché main gauche de l’américain fait la différence. Sa complicité avec Moss (13 pts à la mi-temps) éblouie l’Astroballe, et offre à l’intérieur de la JAV le deux plus un (27-33 à la 18’).
Le Mans s’en remet à Ndoye très présent avec sept points. Le leader de la pro A reste au coude à coude et recolle à un point (32-33) sur un lancer franc d’Antoine Diot. Sur la remise en jeu, Vichy perd le ballon sous la pression défensif des manceaux. Il reste alors 8 dixièmes, après un temps mort de JD Jackson, Dee Spencer inscrit un trois point impossible en total déséquilibre. Le score est très serré à la pause (35-33) pour Le Mans.
A l’image du premier quart-temps, Le Mans démarre fort avec six points consécutifs de Ndoye (41-34, 23’). Mais une fois n’est pas coutume, la JAV n’abdique pas et doucement mais assurement avec une adresse à trois points insolente, Mélody et surtout Flowers qui sur deux paniers long distance permettent au sein de passer devant (45-49, 25’). Le combat défensif s’intensifie, les sarthois vexés de se faire reprendre de cette manière.
La réussite semble être du côté de la JAV, sur un trois points de Leloup sur la tête de Rupert (49-56). Mais la réponse ne tarda pas et Diot inscrit à son tour un trois points qui donnait encore de l’espoir au sein avant l’entame du dernier quart-temps (52-56, 30’). Dans une salle de l’Astroballe acquise à la cause des vichyssois, les supporters auvergnats étant venus en masse. Les verts et jaunes font forte impression. Le Mans n’a pas dit son dernier mot, et revient à un petit point après quatre lancers francs consécutifs (59-60, 34’).
Vichy bafouille et perd un ballon sur une passe hasardeuse de Flowers, Spencer en profite pour conclure la contre-attaque sur un dunk (63-60, 35’). Les trois dernières minutes du match sont splendides, les deux équipes se rendent coup pour coup, et Reid fait un festival dans la défense mancelle pour permettre au sein de recoller 72-71 à 1’30 de la fin.
Après une pénétration forcée de l’américain de Vichy, réclamant la faute Le Mans prend trois longueurs d’avance (74-71). Sur un énième panier de Moss, la JAV recolle à un point (74-73) à 40 secondes du terme. Le Mans est à deux doigts de perdre la balle sur une énorme défense des auvergnats, à la limite des 24 secondes, Antoine Diot récupère le ballon à dix mètres et balance une prière en direction du panier, la balle rebondit sur l’arceau avant de faire trembler les filets « c’est un tir venu d’ailleurs » indiquera Leloup en zone mixte, la salle explose sur ce tir incroyable, vraiment extraordinaire, surement le shoot de l’année (77-73) avec seulement 15 secondes à jouer.
Après un temps mort de Jean-Louis Borg, Mélody rate complètement son tir à trois points qui tombe miraculeusement dans les bras de Moss (29 pts et 8 rebs) 77-75 avec dix secondes au compteur. Dans la foulée, les joueurs de Vichy font faute sur Ruppert afin d’arrêter le chronomètre. Le manceau rate les deux lancers francs et fait une faute sur Leloup lors de la bataille au rebond, ce dernier en profite et permet au deux équipes de se retrouver à égalité 77 partout. La dernière possession en faveur des sarthois n’y changera rien, prolongation.
L’ambiance est irrespirable dans ce match qui dépasse toutes les attentes. Diot (19 pts) et Reid se livrent un duel magnifique. Mais l’euphorie gagne les joueurs de Vichy qui réussissent tout, et prennent très vite sept points d’avance (81-88), sous l’impulsion de Flowers (21 pts) et Leloup (12 pts). Le public est en admiration devant les qualités et le talent de Reid(16 pts, 13 pds et 6 rebs) qui après un tir drop manqué, récupère lui-même son rebond au milieu des pivots adversaires. Le Mans n’est pas premier de pro A pour rien, à minute de la fin Spencer inscrit un nouveau trois points (88-90).
Sur l’attaque suivante Leloup marque en pénétration (88-92), sur l’offensive mancelle Marc Saylers prend un tir à neuf mètres, « nothing but the net » (91-92). Après deux lancers convertis par Reid, Saylers marque un tir à trois points avec la faute. Mais l’arbitre en décide autrement et refuse le panier. C’est sûrement le tourment du match. Le Mans ne s’en remettra pas et s’incline dans une rencontre exceptionnel, le match de l’année, et probablement déjà le match de la Semaine (97-93).
« Le rythme du match était pour Vichy, malgré le tir chanceux d’Antoine Diot, on avait le match en main, on était à plus quatre a dix secondes de la fin, il font un air ball, ils prennent le rebonds et marquent les deux points derrière, toute la gestion de fin de match était une catastrophe, Vichy mérite sa victoire en plus sans leur meilleur joueur » constatait JD Jackson à l’issue de la rencontre. Vichy élimine le leader de fort belle manière et confirme son statut de bête noire du Mans.