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ADIDAS en 8éme de finale de l'EUROCOUPE: L’ouragan ESBVA-LM a encore tout balayé sur son passage

Les Villeneuvoises ont confirmé, hier soir, l’option prise une semaine plus tôt en Provence en dominant, une nouvelle fois, Aix (83-76) en seizième de finale retour de l’Eurocoupe. Elles auront droit à un joli dépaysement au tour suivant, à Nadezhda, en Russie.


La Voix du Nord



ADIDAS et son équipe-photo Basketfrance.com
ADIDAS et son équipe-photo Basketfrance.com
Abdou N’Diaye et son entraîneur adjoint Frédéric Dusart l’avaient bien répété avant la rencontre, il ne fallait surtout pas se reposer sur ses lauriers et sur les dix points d’avance obtenus lors du match aller pour espérer continuer l’aventure européenne.


Un message de prudence qui n’eut rien de superflu compte tenu du scénario de la première période et notamment du deuxième quart-temps. « Les Aixoises sont rentrées dans le match sans complexe, admit l’entraîneur villeneuvois. Elles ont fait preuve d’une belle adresse notamment à trois points et nous avons été obligés de revoir notre stratégie à la pause. » Après une entame fertile en points des deux côtés (32-31, 10e), l’insolente réussite de Joens sur les tirs extérieurs avait, en effet, permis à Aix de compter jusqu’à dix points d’avance (39-49, 18e).

Sans paniquer, l’ESBVA-LM prit soin d’éteindre le début d’incendie avant le retour aux vestiaires (45-49) pour repartir de plus belle en seconde période. « Étrangement, nous avons toujours du mal à nous mettre en route et ça va toujours beaucoup mieux après le repos », concéda Géraldine Robert, l’une des grandes dames, avec Tatum Brown, de la soirée.
Et de fait, revenues sur le parquet avec une détermination décuplée, Bénédicte Fombonne et ses partenaires trouvèrent très vite les ressources pour inverser la tendance. « Nous sommes passées en fille à fille, nous avons monté notre défense pour les empêcher de shooter à trois points et ça a été beaucoup mieux », poursuit Abdou N’Diaye.
Progressivement, les Villeneuvoises imposèrent, de fait, leur griffe sur le match et la fin de partie fut quasiment à sens unique.
Un gros troisième quart-temps (30-13) suffit à ramener Aix à la raison. L’ouragan ESBVA-LM venait, une fois encore, de tout balayer sur son passage.

Article rédigé par le Vendredi 19 Janvier 2007