Question : Quelle analyse faites-vous de cette défaite ?
’’Adidas’’ : C’est une grande déception. L’équipe n’a pas su gérer le tempo. Dès le début, on a laissé la Côte-d’Ivoire assumer le rythme du match pour nous mener de 12 points à la mi-temps. Derrière, on a couru pour reprendre le score à l’énergie et finalement ça se joue sur des détails dus à la fatigue, des duels perdus et des oublis. Ce soir, ce que je regrette, c’est cette entame de match et cette première mi-temps où on n’a pas été dans le rythme. Ils sont venus prendre beaucoup de rebonds offensifs, ils sont venus nous agresser dans notre zone et ont eu beaucoup de lancers francs. En plus ils ont pris plus de tirs que nous même si, au niveau de l’adresse, on a été mieux qu’eux. Ensuite, on a eu des pertes de balles qu’ils ont exploité en mettant 18 paniers de suite. Ils ont ensuite mis 24 points sur des tirs de seconde chance. Le basket est parfois mathématique. On n’a su revenir avec une bonne défense, en utilisant la presse. Donc, c’est une victoire de la Côte-d’Ivoire qui met fin à notre aventure par rapport à l’ambition qu’on s’était fixée. Il y a une grosse déception. On l’assume.
Que va-t-il advenir du projet Adidas ?
Il est prématuré d’en parler. A l’heure où je parle c’est la déception qui prime. On tirera les conséquences le moment venu.
Le Sénégal a bien démarré la compétition, avant de connaître certaines difficultés au second tour et perdre aujourd’hui, quel bilan à chaud tirez-vous ?
A chaud, on ne va pas regarder les matchs gagnés et les défaites. Il y a eu un engagement dans la première partie de ce tournoi, ensuite on a eu ces deux défaites, mais l’équipe a su réagir face à la Tunisie. Ce soir cette embellie qu’on a connue contre la Tunisie est perdue suite à la défaite. Pour nous c’est une campagne qui se résume avec la fin de notre rêve. On voulait aller jusqu’au bout, on ne l’a pas fait. Je pense qu’il faut garder la tête froide et ne pas analyser comme ça à chaud. Là je pense aux joueurs qui sont forcément déçus, à tous les Sénégalais qui avaient fondé de l’espoir sur nous et qui doivent être déçus. On est vraiment désolé parce qu’on voulait aller jusqu’au bout pour redonner de l’espoir à notre basket. Ce que je peux dire aujourd’hui c’est que la déception est grande. On n’a pas envie d’épiloguer.
Vous attendiez-vous à un tel parcours ?
Par rapport à l’ambition qui était la nôtre, forcément non. On s’attendait à aller jusqu’au bout. Même si on peut dire que le championnat est difficile et qu’on perd en quart de finale, on ne se contente pas de ça.
Que reste t-il à faire maintenant ?
Il faudra jouer sérieusement. Demain on rencontre le Nigeria, il faudra jouer ce match-là.