Malèye Ndoye en bon capitaine a offert à son équipe ses trois premiers points et le Sénégal doit son retour au score à son adresse retrouvée. Le joueur, meilleur marqueur du match, a pu aligner, notamment en deuxième mi-temps, des paniers à trois points très important pour la suite (5 tirs à trois points et six lancers francs).
Même si son insistance à vouloir tirer en mouvement et à rater la mire a coûté au Sénégal de prendre des balles de contre assassines, le capitaine, joueur le plus utilisé par Weisz, n’a jamais lâché. Il a tiré dans son sillage Malick Badiane.
Le pivot a pris part au cinq de départ. Il a fait un match correct aussi bien sur le plan défensif que sur le plan offensif. Auteur d’un double ((14 points et 11 rebonds), Malick Badiane a soulagé son équipe sur la défense sans oublier les bons paniers qu’il a inscrits à des moments décisifs du match.
Très communicateur et se mettant au service des meneurs notamment au niveau des blocks, Malick Badiane a également été d’un grand apport sur le plan de la gestion collective du groupe en parlant à tour de bras à tous les joueurs, notamment ceux qui n’ont pas marché.
Le troisième larron, lui aussi habitué de la compétition, a tiré son épingle du jeu. D’abord mis sous l’éteignoir par la défense individuelle que lui imposait Zouita Abdelhakim, Mouhamed a d’abord opté de se faire oublier en faisant jouer les autres avant d’entamer son retour dans le jeu.
Auteur de 17 points, Faye qui marqué dans tous les registres du jeu (2 paniers à 2 points, 2 à 3 points et 7 lancers francs) a bien tenu la barque et prouvé tout le bien que les observateurs pensent de lui.
Le reste de l’équipe n’a pas été en reste. Alain Weisz a constaté seulement qu’au niveau du secteur intérieur ‘’les pivots qui avaient l’habitude de jouer n’ont pas eu de réussite contrairement au duo formé par Malick Badiane et Babacar Touré.