Abdourahmane Ndiaye
L'aventure de Adidas à la tête des Lions, 9e d'Afrique n'est plus. Son nom ne figure plus sur les tablettes de la fédération sénégalaise de basket. Encore moins sur celle du directeur technique national. L'ex-entraîneur des Lions de basket-ball, finaliste de 2005, Abdourahmane Ndiaye Adidas limogé par l'ex-ministre des Sports, Daouda Faye, «Vava», a été nommé coach de l'Equipe française féminine des moins de 20 ans, mercredi. Pressenti, chez les Bleues, Adidas atterrit chez les Bleuettes. Mais, il laisse la problématique d'un coach des Lions entier. Le banc sénégalais cherche désespéramment un coach d'envergure internationale après le no coming de Sam Vincent, l'Américain.
Las d'attendre l'appel du pays, l'entraîneur de Villeneuve d'Ascq (Pro A féminin) file droit chez les -20 ans féminin du basket français. «Je ne pouvais plus attendre le Sénégal qui n'a rien fait de concret pour ne serait-ce que me contacter», fulmine l'entraîneur de France des 20 ans et moins. Des propos rapportés par l'Agence de presse Sénégalaise (Aps). Sans la moindre nouvelle. «J'ai été à l'écoute de la sélection nationale du Sénégal depuis que le ministre (Issa Mbaye Samb) a pris mon contact, mais après cela il n'y a rien eu d'officiel, ni un appel de la fédération, ni un coup de fil d'un quelconque dirigeant du basket sénégalais», déplore-t-il. Le manque de réactivité des autorités sénégalaises a eu raison sur ses considérations patriotiques. Mais, la fédération, par la voie de son président, plaide sa bonne foi. D'autant que le dossier «Adidas» était pendant à la justice. «On a toujours souhaité reprendre «Adidas», mais il fallait régler d'abord les problèmes administratifs», justifie Alioune Badara Diagne, le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb). «On lui doit de l'argent», précise Baba Tandian, secrétaire général du Collectif du basket sénégalais (Cbs). Collectif né de la déception sénégalaise en Championnat d'Afrique des nations de basket. Pour rappel, «Adidas» accusé par Daouda Faye d'abandon de poste avait assigné en justice l'Etat du Sénégal.
Limogé de manière arbitraire par Daouda Faye, l'Etat devait lui payer ses indemnités. Jusque-là rien. Le Sénégal tarde à «respecter ses engagements pris devant un juge». La conciliation en bandoulière, Abdou Ndiaye «laisse passer beaucoup de revendications légitimes pour laisser la porte entrouverte». Mais, aujourd'hui, face au silence assourdissant sénégalais, il fustige la politique du deux poids, deux mesures de l'Etat sénégalais. Car, au même moment «Kasperczak, lui, on ne lui doit pas un rond». D'aucun, y verrait même une ségrégation raciale et confirmerait davantage le complexe d'infériorité dont souffrent les politiques sportifs sénégalais. N'empêche, ce dilatoire a freiné les re-négociations entre «Adidas» et la fédé. L'alibi et ou la circonstance atténuante qui polirait l'image fédérale. Griffée dans le terme générique de «manque de réactivité des autorités», la Fsbb plaide : «Ce n'était pas à nous de le rappeler, nous attendions que les problèmes administratifs se règlent. Mais, la Coupe d'Afrique des nations (de football, Ghana 2008) et la déroute des Lions, ont fait que cela ait tardé. Nous n'avons pas de responsabilité dans cela.» Le plaidoyer de Alioune Badara Diagne vaut son pesant. En écho, Aya Pouye, la Vice-présidente chargée des Equipes nationales renseigne : «Tout le monde était optimiste pour le retour d'Abdou. On attendait qu'on règle les détails administratifs. Maintenant, on ne peut que respecter son choix.» Fair-play est à la mode. Seulement, la fédération et le ministère des Sports ne réalisent pas encore le vide créé. Abdou laisse vacant la première place des privilégiés du banc des Lions. Et Magatte Diop, le directeur technique national (Dtn) a bien raison de conclure : «C'est dommage pour le basket sénégalais», Le futur ex-directeur technique qui rajoute : «Adidas nous l'avons perdu depuis deux ans !» Le gâchis ou la rançon du pêché de «Vava» accouche d'une énième fuite de cerveaux.
Las d'attendre l'appel du pays, l'entraîneur de Villeneuve d'Ascq (Pro A féminin) file droit chez les -20 ans féminin du basket français. «Je ne pouvais plus attendre le Sénégal qui n'a rien fait de concret pour ne serait-ce que me contacter», fulmine l'entraîneur de France des 20 ans et moins. Des propos rapportés par l'Agence de presse Sénégalaise (Aps). Sans la moindre nouvelle. «J'ai été à l'écoute de la sélection nationale du Sénégal depuis que le ministre (Issa Mbaye Samb) a pris mon contact, mais après cela il n'y a rien eu d'officiel, ni un appel de la fédération, ni un coup de fil d'un quelconque dirigeant du basket sénégalais», déplore-t-il. Le manque de réactivité des autorités sénégalaises a eu raison sur ses considérations patriotiques. Mais, la fédération, par la voie de son président, plaide sa bonne foi. D'autant que le dossier «Adidas» était pendant à la justice. «On a toujours souhaité reprendre «Adidas», mais il fallait régler d'abord les problèmes administratifs», justifie Alioune Badara Diagne, le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb). «On lui doit de l'argent», précise Baba Tandian, secrétaire général du Collectif du basket sénégalais (Cbs). Collectif né de la déception sénégalaise en Championnat d'Afrique des nations de basket. Pour rappel, «Adidas» accusé par Daouda Faye d'abandon de poste avait assigné en justice l'Etat du Sénégal.
Limogé de manière arbitraire par Daouda Faye, l'Etat devait lui payer ses indemnités. Jusque-là rien. Le Sénégal tarde à «respecter ses engagements pris devant un juge». La conciliation en bandoulière, Abdou Ndiaye «laisse passer beaucoup de revendications légitimes pour laisser la porte entrouverte». Mais, aujourd'hui, face au silence assourdissant sénégalais, il fustige la politique du deux poids, deux mesures de l'Etat sénégalais. Car, au même moment «Kasperczak, lui, on ne lui doit pas un rond». D'aucun, y verrait même une ségrégation raciale et confirmerait davantage le complexe d'infériorité dont souffrent les politiques sportifs sénégalais. N'empêche, ce dilatoire a freiné les re-négociations entre «Adidas» et la fédé. L'alibi et ou la circonstance atténuante qui polirait l'image fédérale. Griffée dans le terme générique de «manque de réactivité des autorités», la Fsbb plaide : «Ce n'était pas à nous de le rappeler, nous attendions que les problèmes administratifs se règlent. Mais, la Coupe d'Afrique des nations (de football, Ghana 2008) et la déroute des Lions, ont fait que cela ait tardé. Nous n'avons pas de responsabilité dans cela.» Le plaidoyer de Alioune Badara Diagne vaut son pesant. En écho, Aya Pouye, la Vice-présidente chargée des Equipes nationales renseigne : «Tout le monde était optimiste pour le retour d'Abdou. On attendait qu'on règle les détails administratifs. Maintenant, on ne peut que respecter son choix.» Fair-play est à la mode. Seulement, la fédération et le ministère des Sports ne réalisent pas encore le vide créé. Abdou laisse vacant la première place des privilégiés du banc des Lions. Et Magatte Diop, le directeur technique national (Dtn) a bien raison de conclure : «C'est dommage pour le basket sénégalais», Le futur ex-directeur technique qui rajoute : «Adidas nous l'avons perdu depuis deux ans !» Le gâchis ou la rançon du pêché de «Vava» accouche d'une énième fuite de cerveaux.