D’autres journalistes de la presse privée, qui voulaient entrer en possession de leur visa d’entrée sur le sol libyen, ont été moins chanceux. Ils ont tout bonnement été éconduits. Pour la bonne et simple raison qu’ils ne font pas partie de la délégation sénégalaise. Il s’agit d’Amédine Sy (Le Populaire), Malal Junior Diagne (RFM), Alexis Dacosta (Walf Sports), Babacar Ndaw Faye (L’Observateur). Tous ont été priés de quitter l’ambassade de Libye. Ils s’exécutèrent, mais c’est pour aller s’en plaindre au ministère des Affaires étrangères qui leur délivra une "autorisation verbale", selon le propos de l’un d’eux que nous avons joint au téléphone. Mais son Excellence l’ambassadeur de Libye (pays qui, avec le Sénégal entre autres, mûrit le projet de l’unité africaine) avait la main toujours stérile. Qui plus est, il ne voulait rendre aux journalistes sénégalais les papiers qui étaient entre ses mains". Pire, "pas moins de vingt agents de sécurité sont venus nous vider des lieux", a déclaré un de nos confrères.
Pourtant, les journalistes dont les demandes de visa ont été rejetées ont tous été accrédités par leurs rédactions respectives. Ils ont également fait leurs réservations de billets (l’un d’eux a opté pour la compagnie libyenne Afriqiya pour 400.000 F CFa !) et d’hôtels.
La procédure d’accréditation a été entamée avec l’envoi par la FIBA - Afrique de fiches permettant aux journalistes à coeur de couvrir l’évènement sportif de s’inscrire. "Toutes les informations sollicitées ont été fournies et chaque organe de presse a désigné le reporter de son choix", précise Amédine Sy. Le journaliste du POP ne comprend pas que la Libye dont le Président (Kadhafi) souscrit au plan de développement de l’Afrique et d’intégration des peuples, ait eu un comportement avec la presse d’un pays frère. Nous avons essayé de joindre l’ambassade de Libye, mais sans succès.