‘’Je me fais vraiment des soucis sur notre rooting et j’ai peur qu’on arrive là-bas très fatigués’’, a dit Moustapha Gaye dont l’équipe quittera Beyrouth mardi pour rallier Dakar, avant d’enchaîner ensuite sur Madagascar, via l’Afrique du Sud.
Le coach sénégalais a dit que ses appréhensions s’expliquent par le niveau et le rythme des matchs du tournoi de la francophonie qui n’est séparé de l’Afrobasket que de trois jours. Les deux compétitions se tiennent dans des lieux situés à des dizaines de milliers de kilomètres, l’un de l’autre.
L’autre crainte exprimée par Moustapha Gaye est liée à la cohésion de son équipe durant l’Afrobasket. Le technicien sénégalais n’a pas manqué de souligner que, pour l’instant, il ne dispose que de ‘’six à sept joueuses’’ sur les douze possibles, même si ceux-ci seront complétés par d’autres joueuses actuellement avec leurs clubs.
‘’C’est pour ne pas prendre de risque que je n’utilise que six à sept joueuses, comme ça au moins je gagne en cohésion parce que je ne sais pas dans quel état de forme seront les joueuses qui vont nous rejoindre’’, a expliqué l’entraîneur du Sénégal.
Bien que conscient du danger que cela représente sur le plan physique, ‘’parce qu’il y a des risques de fatigue’’, Gaye pense que c’est la meilleure solution pour se prémunir d’un éventuel manque de cohésion une fois que l’équipe du Sénégal sera dans la compétition de l’Afrobasket.
‘’Celles qui viennent s’intègrent bien dans le collectif, c’est tant mieux sinon j’ai toujours mon noyau qui a su profiter du tournoi de la francophonie pour se bonifier’’, a indiqué Moustapha Gaye, qui en sera à sa première compétition africaine à la tête d’une équipe féminine.