On ne perd pas impunément pas moins de cinq joueuses Aminata Diédhiou (Réal de Bamako), Aminata Dièye “ Bibiche ” (Etats-Unis), Fatou Kiné Touré (Sibac) dont deux doigts majeurs Salimata Ndour (Angleterre) et Soukèye Sarr (arrêt pour cause de maternité). “ C’était la tête pensante de l’équipe, il n’est pas facile de remplacer une meneuse de sa trempe ”. D’autres figures de proue ayant fait faux-bond en début de saison, le pivot des “ Lionnes ” Khardiata Sourang Diop “ qui avait voulu arrêter, mais finalement est revenue ” et Mamy Sané “ absente pendant deux mois avant de rejoindre le groupe ”, on n’a pas besoin d’être expert pour comprendre le retard à l’allumage de la JA version féminine. D’autant plus que “ nous n’avons pas fait de travail hivernal, la réunion entre le comité directeur du club et la section de basket que nous attendions pour démarrer les entraînements s’étant tenue tardivement ” Et puis, il y a aussi “ le facteur technique, il n’est pas facile de jouer un bon basket à Iba Mar Diop ”. Le coach des championnes en titre ne nie pas l’évidence. Il y a d’abord la puissance de feu du Duc. Au moment où son écurie s’est dépeuplée avec un seul renfort de poids Combé Diatta (Sibac), l’ogre a enregistré les arrivées dans ses rangs des vices championnes du Saint Louis basket club, Astou Camara et deux internationales Aminata Diop et Néné Diamé et surtout les retours de deux cadres des “ Lionnes ”, l’ailier Adama Diakhaté et le pivot Anta Sy. Ensuite Bopp a une “ équipe jeune, ambitieuse et enthousiaste ”, contrairement aux pensionnaires du collège Saint Michel qui, à en croire leur coach, ont des difficultés pour trouver des raisons de se surpasser au plan national. “ Les filles voulaient coûte que coûte détrôner le Duc l’année dernière, elles l’ont fait …Elles ne trouvent plus de motivation. Par rapport à l’année dernière elles sont à 40 % de leur motivation pour des raisons que je ne veux pas évoquer ”.
L’Afrique en point de mire
Seulement la JA, en rodage actuellement, est toujours avide de conquêtes mais … continentales. “ Cette année notre ambition, c’est la coupe d’Afrique des clubs que la JA n’a jamais gagnée. Nous travaillons pour ça ”. La JA veut rejoindre Bopp vainqueur de la première édition en 1985, le Duc victorieux en 1993, 1997 et 1999 qui figurent au panthéon des clubs féminins continentaux. Le dessein de la JA qui est “ en train de bâtir une autre équipe ”, passe sans nul doute par un bon comportement dans les compétitions domestiques. L’année dernière, la JA s’était classée quatrième à l’issue de la saison régulière ; “ nous avions perdu 4 matches et nous avions gagné le championnat, nous sommes un grand club avec de grands coaches ”.
En langage plus clair, ce n’est pas avec “seulement” deux revers que Khardiata Sourang Diop, Awa Doumbia, Yarame Bèye, Maïmouna Diouf, Mamy Sané et consorts, vont se laisser détrôner sans combattre. Que leurs plus farouches concurrentes se le tiennent pour dit.
Décidément, Duc, Bopp et JA sont inséparables.
L’Afrique en point de mire
Seulement la JA, en rodage actuellement, est toujours avide de conquêtes mais … continentales. “ Cette année notre ambition, c’est la coupe d’Afrique des clubs que la JA n’a jamais gagnée. Nous travaillons pour ça ”. La JA veut rejoindre Bopp vainqueur de la première édition en 1985, le Duc victorieux en 1993, 1997 et 1999 qui figurent au panthéon des clubs féminins continentaux. Le dessein de la JA qui est “ en train de bâtir une autre équipe ”, passe sans nul doute par un bon comportement dans les compétitions domestiques. L’année dernière, la JA s’était classée quatrième à l’issue de la saison régulière ; “ nous avions perdu 4 matches et nous avions gagné le championnat, nous sommes un grand club avec de grands coaches ”.
En langage plus clair, ce n’est pas avec “seulement” deux revers que Khardiata Sourang Diop, Awa Doumbia, Yarame Bèye, Maïmouna Diouf, Mamy Sané et consorts, vont se laisser détrôner sans combattre. Que leurs plus farouches concurrentes se le tiennent pour dit.
Décidément, Duc, Bopp et JA sont inséparables.