Adidas OK ,Daouda Faye KO
«Ce n’est pas une victoire, c’est la paix», a lâché, sur un ton ironique, Me Doudou Ndoye. Le conseil de l’ex-coach des Lions du basket Abdourahmane Ndiaye «Adidas», refuse de s’enflammer. Il préfère analyser avec beaucoup de lucidité et de modestie la décision prise par l’Etat du Sénégal de dédommager son client. «Ce que je peux vous dire, c’est que le contentieux n’existe plus entre l’Etat et Adidas. Le contentieux est fini (il insiste sur le mot). Les deux parties se sont mises d’accord. Et je vous confirme que L’Etat payera ce qu’il doit à Adidas», souligne, avec assurance, Me Ndoye qui ne semble, pas du tout, disposé à entrer dans certains détails. Par exemple sur le montant des indemnités qui sera alloué à son client. «Je sais où vous voulez en venir, mais pour des raisons évidentes je ne pourrais vous donner aucun chiffre. Retenez seulement qu’entre Adidas et l’Etat du Sénégal, il n’y a plus de contentieux. J’étais chargé de régler un contentieux je l’ai fait. Il n’y a plus de problème. Les deux parties sont contentes (rire). Ne me demandez pas de rentrer dans certains détails où d’enfoncer l’autre partie (Daouda Faye). Le contexte ne s’y prête pas. Car, comme vous le savez, le basket est en très mauvaise posture avec la déception des Lions en Angola. Et il ne faudrait pas que l’on attise le feu. Il y aussi le fait que l’Etat c’est notre Etat. Ceux qui sont là vont partir tôt ou tard. Donc, nous devons protéger notre Etat.»
Sur le plan personnel Me Doudou Ndoye, qui se dit fier d’avoir défendu avec succès les intérêts d’un «grand Monsieur comme Adidas», pense avoir fait son travail de juriste : «Quand je défends, j’ai un seul ami : c’est la justice, je veux protéger la justice. Quand on me pose un problème de justice, je suis prêt à défendre mon pire ennemi. Je dois défendre la justice pour la sécurité de nos enfants demain.»
«Adidas» RECLAMAIT 165 MILLIONS DE SALAIRES ECHUS
C’est en avril 2005 que Abdourahmane Ndiaye «Adidas» s’est engagé pour coacher l’Equipe nationale de basket pour une durée de trois ans, qui devait prendre fin en avril 2008, avec un salaire estimé à 5 millions par mois.Au moment de rompre le contrat, précisément le 6 juillet dernier, «pour abandon de poste ( ?)», le ministre des Sports devait au coach des Lions neuf (9) mois d’arriérés de salaires (décembre 2005 à août 2006), soit un total de 45 millions de francs Cfa. Me Doudou Ndoye avait déclaré à l’époque vouloir privilégier le dialogue : «Pour le moment, j’ai commencé par saisir le Premier ministre (Macky Sall à l’époque) par un dossier que je lui ai envoyé. Nous pourrons discuter de cette affaire, pour trouver une solution à l’amiable.»
Mais, au-delà de ces 45 millions dus à «Adidas», Daouda Faye devait faire face aux mois qui restaient à courir du contrat qui devait expirer en avril 2008. Et en faisant le total on tombe sur une cagnotte estimée à 165 millions de francs Cfa, représentant les salaires échus, que l’Etat du Sénégal, à travers le ministère des Sports, devait débourser. Et justement ce montant devait constituer la base des négociations pour une solution à l’amiable que Me Doudou Ndoye avait engagée avec le Premier ministre d’alors. L’avocat de l’ex-coach des Lions afin de trouver un compromis avec l’agent judiciaire de l’Etat, sur le montant des indemnités, a du revoir à la baisse les 165 millions, en demandant un montant forfaitaire que l’Etat a, finalement, décidé de libérer. Mais, pour la somme exacte de l’indemnité allouée à «Adidas», il faudra repasser. N’est-ce pas Maître ?
Sur le plan personnel Me Doudou Ndoye, qui se dit fier d’avoir défendu avec succès les intérêts d’un «grand Monsieur comme Adidas», pense avoir fait son travail de juriste : «Quand je défends, j’ai un seul ami : c’est la justice, je veux protéger la justice. Quand on me pose un problème de justice, je suis prêt à défendre mon pire ennemi. Je dois défendre la justice pour la sécurité de nos enfants demain.»
«Adidas» RECLAMAIT 165 MILLIONS DE SALAIRES ECHUS
C’est en avril 2005 que Abdourahmane Ndiaye «Adidas» s’est engagé pour coacher l’Equipe nationale de basket pour une durée de trois ans, qui devait prendre fin en avril 2008, avec un salaire estimé à 5 millions par mois.Au moment de rompre le contrat, précisément le 6 juillet dernier, «pour abandon de poste ( ?)», le ministre des Sports devait au coach des Lions neuf (9) mois d’arriérés de salaires (décembre 2005 à août 2006), soit un total de 45 millions de francs Cfa. Me Doudou Ndoye avait déclaré à l’époque vouloir privilégier le dialogue : «Pour le moment, j’ai commencé par saisir le Premier ministre (Macky Sall à l’époque) par un dossier que je lui ai envoyé. Nous pourrons discuter de cette affaire, pour trouver une solution à l’amiable.»
Mais, au-delà de ces 45 millions dus à «Adidas», Daouda Faye devait faire face aux mois qui restaient à courir du contrat qui devait expirer en avril 2008. Et en faisant le total on tombe sur une cagnotte estimée à 165 millions de francs Cfa, représentant les salaires échus, que l’Etat du Sénégal, à travers le ministère des Sports, devait débourser. Et justement ce montant devait constituer la base des négociations pour une solution à l’amiable que Me Doudou Ndoye avait engagée avec le Premier ministre d’alors. L’avocat de l’ex-coach des Lions afin de trouver un compromis avec l’agent judiciaire de l’Etat, sur le montant des indemnités, a du revoir à la baisse les 165 millions, en demandant un montant forfaitaire que l’Etat a, finalement, décidé de libérer. Mais, pour la somme exacte de l’indemnité allouée à «Adidas», il faudra repasser. N’est-ce pas Maître ?