La couronne, c’est le seul trophée national qui manquait à son palmarès. Champion du Sénégal, (2001-2004), vainqueur de la Coupe du Sénégal (2001-2005) et vainqueur tout frais de la Coupe Saint-Michel, Pape Malick Gadiaga, le Boppois de souche, a été élu Roi 2008 de la balle orange. Il succède à Mamadou Boumi Seck, sacré en 2006. Après donc la vacance du trône en 2007, Pape Malick Gadiaga s’offre sa première couronne. Il est aux anges. C’est l’apothéose d’une carrière locale. Premières réactions : «C’est un réel plaisir. Ce titre de noblesse, c’est un rêve qui se réalise.» L’émotion est à son paroxysme. Sa joie est immense d’autant que, depuis quelques années, Pape Malick travaille pour cette consécration personnelle. Son objectif est ainsi atteint.
Né le 23 février 1985, le meneur est l’un des meilleurs marqueurs de Bopp. Du haut de son mètre 89, il a la faculté de sortir ses coéquipiers dans des situations compliquées. Il apporte confiance et sérénité chez les «Verts». Le numéro 7 boppois est une terreur des défenses. Et les différents coaches qui l’ont vu sur le parquet, ne peuvent que se réjouir d’une telle perle. Le capitaine de Bopp allie à la fois perfection, adresse à mi-distance et une bonne lecture de jeu. Aujourd’hui, le pensionnaire de l’équipe espoir est l’une des relèves du basket sénégalais.
TROIS FOIS FINALISTE
Formé à la même école que l’international Babou Cissé, Gadiaga peut, à lui seul, gagner et changer le cours d’un match. L’artiste a soif de gagner. Quand son équipe est menée, il oublie même le collectif. Son âme guerrière le pousse à faire dans le solo. Il se dédouble sur le parquet en quête de solutions. Ses efforts sont souvent couronnés de succès.
Meilleur joueur, meilleur marqueur, joueur le plus fair-play, il a tout raflé en 2008. Cette saison, le Boppois a même eu le privilège de disputer trois finales sur les quatre compétitions inscrites dans l’agenda orange. Vainqueur de la Coupe Saint-Michel, il est finaliste des Coupes du Maire et vice-champion du Sénégal 2008. Normal qu’il n’y ait aucune trace de déception dans son analyse post-couronnement. «Notre bilan est positif, Bopp a joué trois finales cette saison. De plus, nous sommes vice-champion du Sénégal avec une équipe en construction», s’enflamme le joueur qui a été nommé deux fois joueur du mois. Avant de mirer à haute voix : «Jouer trois finales n’est pas donné à tout le monde.» Face à un tel tableau que peut représenter une couronne ? «C’est le sacre de la progression et de la régularité.» Avant de se lancer dans un décodage royal. «Etre Roi veut dire que j’ai été présent pendant toute la saison. J’ai donné le maximum de moi. C’est un résultat positif.» Et le bonhomme de se sentir à l’étroit dans le basket sénégalais. Il a atteint le sommet de la pyramide orange. «J’ai tout gagné dans le basket sénégalais. Je n’ai plus rien à prouver !» Histoire de faire un appel du pied aux recruteurs.
Mais en attendant de trouver un bon contrat Pro, il ficelle les projets éducatifs. Il veut retourner sur les bancs : «Si je ne trouve pas un club à l’étranger, je vais reprendre mes études.» Certes Gadiaga a soif d’apprendre, mais pour l’heure, il ne sait pas dans quelle filière s’inscrire. «Je veux reprendre les études, mais je ne sais pas encore quelle formation faire», hésite-t-il. Le meneur qui a le niveau du Bac-calauréat, compte inculquer aux jeunes apprentis basketteurs, le goût des études.
UN ADEPTE DU SPORT-ETUDES
Entraîneur de mini-basket au Centre de Bopp, le Roi est un grand défenseur du binôme Sports-Etudes. «Par crainte que ces jeunes ne se dévient de l’école pour la balle orange, je leur répète souvent que les études doivent tout représenter pour eux. Le sport complète les études, on ne peut pas faire du basket éternellement !» Tel est le message que l’averti sert à ses élèves. Pour accéder au sommet, il ne lésine pas sur les séances d’entraînement. «Matin, midi, soir, je me consacre aux entraînements.» Et le secret de Pape Malick reste «trois séances en début de saison et deux en cours d’année».
Chaque jour, il est au chevet des garnements. Sur le terrain du centre Pape Amadou Gaye, il s’occupe de la transmission des fondamentaux aux jeunes. «Le basket, c’est ma passion», confie-t-il. Avant de révéler qu’il n’aimerait pas que le virus dont il a souffert n’atteigne ses protéges. En mettant en veilleuse ses études au profit du basket, il n’a récolté que des trophées. Sa seule satisfaction aujourd’hui reste les belles «Coupes» qu’il collectionne. L’amateurisme est passé par là. Le basket sénégalais ne paie pas son homme. «Le basket n’a pas d’argent.»
Pourtant, il se susurre qu’à Bopp, les indemnités son importantes. Mais Pape Malick ne veut point dévoiler ses indemnités qui avoisinerait les 100 mille francs Cfa. Le meneur de Bopp n’infirme ni ne confirme l’information. En tout cas, le seul palliatif reste l’exil et la professionnalisation. «On se donne à fond pour avoir un contact. C’est pourquoi, l’objectif de Bopp se résume à jouer le maximum de finales chaque saison. Car avec ces performances enregistrées, les joueurs auront plus de chances d’avoir des contacts.»
Issu d’une famille polygame, le sport est dans ses gênes. Son oncle, Pape Boubacar Gadiaga, après un passage à l’Olympique de Marseille, est aujourd’hui dans le staff technique de l’Institut Jambars, tandis que son jeune frère, Cheikh Tidiane Gadiaga, joue actuellement en National. A 23 ans, Gadiaga est le vice-président de l’Association du mini-basket. «J’aime les enfants.» Mais aussi, il œuvre pour le retour à la base. Histoire de «remettre en scelle la petite catégorie et le basket sénégalais».
Ce dimanche, jour d’intronisation, il marchera à côté de sa «Reine» aux doigts de fées, Ndèye Sène, du Saint-Louis basket club (Slbc). Championne du Sénégal et vainqueur de la Coupe du Sénégal féminine, le Slbc et l’Ascc Bopp composent ainsi le couple royal 2008. Juste récompense !
Né le 23 février 1985, le meneur est l’un des meilleurs marqueurs de Bopp. Du haut de son mètre 89, il a la faculté de sortir ses coéquipiers dans des situations compliquées. Il apporte confiance et sérénité chez les «Verts». Le numéro 7 boppois est une terreur des défenses. Et les différents coaches qui l’ont vu sur le parquet, ne peuvent que se réjouir d’une telle perle. Le capitaine de Bopp allie à la fois perfection, adresse à mi-distance et une bonne lecture de jeu. Aujourd’hui, le pensionnaire de l’équipe espoir est l’une des relèves du basket sénégalais.
TROIS FOIS FINALISTE
Formé à la même école que l’international Babou Cissé, Gadiaga peut, à lui seul, gagner et changer le cours d’un match. L’artiste a soif de gagner. Quand son équipe est menée, il oublie même le collectif. Son âme guerrière le pousse à faire dans le solo. Il se dédouble sur le parquet en quête de solutions. Ses efforts sont souvent couronnés de succès.
Meilleur joueur, meilleur marqueur, joueur le plus fair-play, il a tout raflé en 2008. Cette saison, le Boppois a même eu le privilège de disputer trois finales sur les quatre compétitions inscrites dans l’agenda orange. Vainqueur de la Coupe Saint-Michel, il est finaliste des Coupes du Maire et vice-champion du Sénégal 2008. Normal qu’il n’y ait aucune trace de déception dans son analyse post-couronnement. «Notre bilan est positif, Bopp a joué trois finales cette saison. De plus, nous sommes vice-champion du Sénégal avec une équipe en construction», s’enflamme le joueur qui a été nommé deux fois joueur du mois. Avant de mirer à haute voix : «Jouer trois finales n’est pas donné à tout le monde.» Face à un tel tableau que peut représenter une couronne ? «C’est le sacre de la progression et de la régularité.» Avant de se lancer dans un décodage royal. «Etre Roi veut dire que j’ai été présent pendant toute la saison. J’ai donné le maximum de moi. C’est un résultat positif.» Et le bonhomme de se sentir à l’étroit dans le basket sénégalais. Il a atteint le sommet de la pyramide orange. «J’ai tout gagné dans le basket sénégalais. Je n’ai plus rien à prouver !» Histoire de faire un appel du pied aux recruteurs.
Mais en attendant de trouver un bon contrat Pro, il ficelle les projets éducatifs. Il veut retourner sur les bancs : «Si je ne trouve pas un club à l’étranger, je vais reprendre mes études.» Certes Gadiaga a soif d’apprendre, mais pour l’heure, il ne sait pas dans quelle filière s’inscrire. «Je veux reprendre les études, mais je ne sais pas encore quelle formation faire», hésite-t-il. Le meneur qui a le niveau du Bac-calauréat, compte inculquer aux jeunes apprentis basketteurs, le goût des études.
UN ADEPTE DU SPORT-ETUDES
Entraîneur de mini-basket au Centre de Bopp, le Roi est un grand défenseur du binôme Sports-Etudes. «Par crainte que ces jeunes ne se dévient de l’école pour la balle orange, je leur répète souvent que les études doivent tout représenter pour eux. Le sport complète les études, on ne peut pas faire du basket éternellement !» Tel est le message que l’averti sert à ses élèves. Pour accéder au sommet, il ne lésine pas sur les séances d’entraînement. «Matin, midi, soir, je me consacre aux entraînements.» Et le secret de Pape Malick reste «trois séances en début de saison et deux en cours d’année».
Chaque jour, il est au chevet des garnements. Sur le terrain du centre Pape Amadou Gaye, il s’occupe de la transmission des fondamentaux aux jeunes. «Le basket, c’est ma passion», confie-t-il. Avant de révéler qu’il n’aimerait pas que le virus dont il a souffert n’atteigne ses protéges. En mettant en veilleuse ses études au profit du basket, il n’a récolté que des trophées. Sa seule satisfaction aujourd’hui reste les belles «Coupes» qu’il collectionne. L’amateurisme est passé par là. Le basket sénégalais ne paie pas son homme. «Le basket n’a pas d’argent.»
Pourtant, il se susurre qu’à Bopp, les indemnités son importantes. Mais Pape Malick ne veut point dévoiler ses indemnités qui avoisinerait les 100 mille francs Cfa. Le meneur de Bopp n’infirme ni ne confirme l’information. En tout cas, le seul palliatif reste l’exil et la professionnalisation. «On se donne à fond pour avoir un contact. C’est pourquoi, l’objectif de Bopp se résume à jouer le maximum de finales chaque saison. Car avec ces performances enregistrées, les joueurs auront plus de chances d’avoir des contacts.»
Issu d’une famille polygame, le sport est dans ses gênes. Son oncle, Pape Boubacar Gadiaga, après un passage à l’Olympique de Marseille, est aujourd’hui dans le staff technique de l’Institut Jambars, tandis que son jeune frère, Cheikh Tidiane Gadiaga, joue actuellement en National. A 23 ans, Gadiaga est le vice-président de l’Association du mini-basket. «J’aime les enfants.» Mais aussi, il œuvre pour le retour à la base. Histoire de «remettre en scelle la petite catégorie et le basket sénégalais».
Ce dimanche, jour d’intronisation, il marchera à côté de sa «Reine» aux doigts de fées, Ndèye Sène, du Saint-Louis basket club (Slbc). Championne du Sénégal et vainqueur de la Coupe du Sénégal féminine, le Slbc et l’Ascc Bopp composent ainsi le couple royal 2008. Juste récompense !