Photo : SLBC vs ESO
Avant leurs deux déconvenues en une semaine dans des matches aux enjeux des plus importants, l’équipe de Raoul Toupane s’était payée le luxe de surclasser le Diaraf à quarte reprises et la Ja par deux fois.
À cette époque-là, presque aucune formation ne pouvait arrêter ce basket rapide pratiqué par Néné et Awa Diamé, Aminata Diop, Aminata Diagne, Ndèye Sène et consorts. La machine saint-louisienne broyait tout sur son passage au point que les spécialistes les plus exigeants n’hésitaient pas à en faire non seulement la première équipe venant de l’intérieur du pays à remporter un trophée national, mais aussi capable de réaliser un doublé historique (championnat et coupe).
Et tout d’un coup, tout s’est écroulé comme un château de cartes. La Ja blessée dans son orgueil et affamée de titres et trophées que le Dakar université club (Duc) avait fini par vampiriser, était passée par là, infligeant aux nordistes leur premier revers sur leur parquet de Joseph Gaye. Comme la confiance qui habite les « bleu et blanc » est inversement proportionnelle au doute qui a envahi les Saint-louisiennes, pour la première fois de la saison un club, la Ja, aura devant Saint-Louis basket club un peu la faveur des suffrages. Même si elle a joué la saison sur un courant alternatif, l’équipe de Cheikh Fall habituée des grands rendez-vous misera une nouvelle fois sur son jeu extérieur où Mame Khady Sané, Fatoumata Dianko et Maïmouna Diouf excellent. Avec l’expérience en bandoulière, Khady Diop, Soukèye Sarr, Salimata Ndour et Awa Doumbia qui rêvent d’une gloire passée et les jeunes Khady Sagna et Yarame Bèye peuvent permettre à leur équipe de présenter un jeu cohérent. En tous les cas la Ja, qui a le droit à l’erreur, ne devrait pas jouer la peur au ventre, contrairement au Saint-Louis basket club qui a grillé son joker.
Avec un moral fissuré suite à leur élimination par le Diaraf en demi-finale de la coupe nationale, les « bleu et blanc » avaient, quelques jours plus tard, réussi à se refaire le moral en venant à bout du Saint-Louis basket club. Cet après-midi à Marius Ndiaye, on saura si le club-phare du Nord, qui a été le principal animateur d’une saison où il a redessiné la carte du basket sénégalais chez les féminines, a définitivement rejoint le camp des ténors. Car les grandes équipes sont ainsi faites, elles se nourrissent de leur échec. Le titre ou la « belle » ? Dans une saison où les repères se brouillent chaque jour, la sagesse recommande la prudence, même chez les plus grands spécialistes.
À cette époque-là, presque aucune formation ne pouvait arrêter ce basket rapide pratiqué par Néné et Awa Diamé, Aminata Diop, Aminata Diagne, Ndèye Sène et consorts. La machine saint-louisienne broyait tout sur son passage au point que les spécialistes les plus exigeants n’hésitaient pas à en faire non seulement la première équipe venant de l’intérieur du pays à remporter un trophée national, mais aussi capable de réaliser un doublé historique (championnat et coupe).
Et tout d’un coup, tout s’est écroulé comme un château de cartes. La Ja blessée dans son orgueil et affamée de titres et trophées que le Dakar université club (Duc) avait fini par vampiriser, était passée par là, infligeant aux nordistes leur premier revers sur leur parquet de Joseph Gaye. Comme la confiance qui habite les « bleu et blanc » est inversement proportionnelle au doute qui a envahi les Saint-louisiennes, pour la première fois de la saison un club, la Ja, aura devant Saint-Louis basket club un peu la faveur des suffrages. Même si elle a joué la saison sur un courant alternatif, l’équipe de Cheikh Fall habituée des grands rendez-vous misera une nouvelle fois sur son jeu extérieur où Mame Khady Sané, Fatoumata Dianko et Maïmouna Diouf excellent. Avec l’expérience en bandoulière, Khady Diop, Soukèye Sarr, Salimata Ndour et Awa Doumbia qui rêvent d’une gloire passée et les jeunes Khady Sagna et Yarame Bèye peuvent permettre à leur équipe de présenter un jeu cohérent. En tous les cas la Ja, qui a le droit à l’erreur, ne devrait pas jouer la peur au ventre, contrairement au Saint-Louis basket club qui a grillé son joker.
Avec un moral fissuré suite à leur élimination par le Diaraf en demi-finale de la coupe nationale, les « bleu et blanc » avaient, quelques jours plus tard, réussi à se refaire le moral en venant à bout du Saint-Louis basket club. Cet après-midi à Marius Ndiaye, on saura si le club-phare du Nord, qui a été le principal animateur d’une saison où il a redessiné la carte du basket sénégalais chez les féminines, a définitivement rejoint le camp des ténors. Car les grandes équipes sont ainsi faites, elles se nourrissent de leur échec. Le titre ou la « belle » ? Dans une saison où les repères se brouillent chaque jour, la sagesse recommande la prudence, même chez les plus grands spécialistes.