Bintou Diémé aura été la première à trinquer. Et ce pourrait bien ne pas être la dernière. La situation de l'UHB est devenue impossible avec ce sixième revers à Calais, en quatorze matches de championnat qui la place à cinq points des premiers et deux du troisième (Challes). Plus que les défaites à répétition contre les équipes de la région, c'est le sentiment de voir que l'équipe ne parviendra jamais à s'en sortir qui a poussé les dirigeants de l'UHB à passer à l'action. « On a essayé de trouver des solutions en interne, avec des discours de mobilisation. Là, on passe à un autre type de managérat », confie Fabrice Courcier, qui accepte également sa part de responsabilités. « Avoir onze joueuses, je l'ai voulu, ça pouvait être une force, mais on a l'impression que le talent s'est dilué entre les onze. Chacune se repose sur l'autre. Il y a des équipes qui sont bâties sur huit joueuses et qui gagnent. Nous, si on ne doit plus être que huit, neuf ou dix pour gagner, on y passera, car le projet me tient à coeur. » Dans ce début de saison catastrophique, peu de joueuses sont irréprochables. La sanction est tombée sur Bintou Diémé, à l'évaluation famélique (1,8 de moyenne, - 3 samedi contre Calais), la plus faible de l'équipe au regard du temps de jeu (1). Elle a donc été écartée du déplacement en Euroligue à Ekaterinbourg mercredi. « Elle aura des séances individuelles avec Thierry Dornez mardi, mercredi et jeudi. Et on verra en rentrant ce qu'on décide », poursuit l'entraîneur. Mais si le club veut être ferme, on voit mal comment la petite meneuse pourrait être alignée contre Challes samedi. Car cette sanction doit avoir un effet sur le reste de l'équipe et la plonger dans une réelle remise en question individuelle. « L'objectif du déplacement à Ekaterinbourg, c'est de consolider le groupe dans sa vie en interne », confie Fabrice Courcier, qui aimerait bien voir la hargne de ses adversaires (Calais, Villeneuve...) déployée par ses joueuses.
Cette mise à l'écart est peut-être la première étape de la refonte du groupe. Hormis Kathy Wambe, les étrangères, censées apporter un plus par rapport aux Françaises, sont loin d'être la plus-value espérée. Si Ngoyisa revient en forme, Stansbury est à des années-lumières de l'an passé (évaluation de 10,2 contre 17,1) et Nnamaka se révèle légère en LFB dans ce contexte. Le président René Carpentier, qui ne voudrait pas voir le projet de fusion mourir avant d'avoir pu être réellement lancé, souligne que celui-ci « se fera avec Fabrice Courcier. Je l'ai dit aux filles et je les reverrai vendredi avant le match contre Challes. On ne rigole plus et les problèmes vont être réglés rapidement. » La trêve de janvier pourrait donc être animée...
1.- Evaluation générale par rapport au temps de jeu : Ngoyisa 0,48 (Eval : 8,3 en 17 minutes de moyenne) Stansbury 0,42 Wambe 0,35 Beikes 0,35 Kamba 0,32 Nnamaka 0,29 Palie 0,27 Fonseca 0,24 Plust 0,18 Diémé 0,14.
Cette mise à l'écart est peut-être la première étape de la refonte du groupe. Hormis Kathy Wambe, les étrangères, censées apporter un plus par rapport aux Françaises, sont loin d'être la plus-value espérée. Si Ngoyisa revient en forme, Stansbury est à des années-lumières de l'an passé (évaluation de 10,2 contre 17,1) et Nnamaka se révèle légère en LFB dans ce contexte. Le président René Carpentier, qui ne voudrait pas voir le projet de fusion mourir avant d'avoir pu être réellement lancé, souligne que celui-ci « se fera avec Fabrice Courcier. Je l'ai dit aux filles et je les reverrai vendredi avant le match contre Challes. On ne rigole plus et les problèmes vont être réglés rapidement. » La trêve de janvier pourrait donc être animée...
1.- Evaluation générale par rapport au temps de jeu : Ngoyisa 0,48 (Eval : 8,3 en 17 minutes de moyenne) Stansbury 0,42 Wambe 0,35 Beikes 0,35 Kamba 0,32 Nnamaka 0,29 Palie 0,27 Fonseca 0,24 Plust 0,18 Diémé 0,14.