Passons sur la « petite finale », qui avait vu en en tout début d'après-midi la logique respectée... d'un chouia, Charleville-Armentières devançant sur le fil Armentières (67-66) pour le gain de la médaille réservée au troisième et pour le plus grand bonheur de la bruyante et sympathique cohorte de supporters ardennais.
L'essentiel, on l'aura compris, était ailleurs. Après. À partir de 16 h 30. Et jusqu'aux alentours de 18 h. Tout au long d'une finale opposant les deux incontestables meilleures équipes de la saison de NF1, déjà récompensées par un ticket pour la Ligue féminine (depuis trois semaines pour Nantes-Rezé, depuis samedi pour Basket Landes) mais bien décidées à s'en disputer la suprématie définitive, titre de championne de France à l'appui.
Un final d'anthologie
And the winner is (et le vainqueur est)... Basket Landes, décidément LA « bête noire » de l'équipe de Simon Guillou, battue une cinquième fois sur cinq confrontations en deux saisons, au terme d'un final... d'une splendide cruauté pour le camp nanto-rezéen, jusqu'alors maître de son basket et du score malgré une fatigue de plus en plus évidente et le harcèlement d'adversaires jamais battues.
M'Bah qui offre un + 4 au NRB à 1'15'' (59-55), Le Gluher qui met une, puis deux couches à 27'' (59-60), Andreyeva qui reprend l'ascendant à 7'' (61-60), Laborde qui expédie de plus de 7 m une fatale banderille à... 2 dixièmes (61-63) !
Irrespirable. Interdit aux cardiaques. Dantesque. Hallucinant. Époustouflant. Ce final d'anthologie aura été tout cela.
« Une belle promotion »
Et Simon Guillou, le coach battu mais pas abattu et surtout beau joueur, aura raison de lâcher après la remise du trophée de champion de France de NF1 à Basket Landes et des breloques à Nantes-Rezé : « C'est le sport. On fait ça pour ça. À l'arrivée je crois qu'on aura vu un beau match de basket. Voilà une belle promotion pour notre sport ».
Et Marie Vicente Santa Cruz, sa fidèle et stoïque lieutenante sur le parquet (qui, en cas d'issue inversée, aurait hérité du trophée de MVP décerné à... l'ex-Nantaise Anaïs Le Gluher), d'extrapoler : « Il y avait du monde aujourd'hui... et il y en aura plus la saison prochaine en Ligue ».
On ne demande qu'à y adhérer, sur la foi de ce Final Four en tous points réussi... à l'image de l'ensemble de la saison de ce Nantes-Rezé Basket qui, ne l'oublions pas, a gagné le plus important : la montée en Ligue féminine.
« Une fiesta d'enfer »
Comme on croira sur parole le pétulant entraîneur landais Olivier Lafargue (aucun lien de parenté avec l'ex-ailier de l'Hermine Sébastien) lorsqu'il promettait en conférence de presse : « Je ne sais pas ce que vont faire les filles en rentrant, mais pour moi, ça va être une fiesta d'enfer ! ».
Sa formidable cohorte de supporters en blanc et bleu ne demandait qu'à lui emboîter le pas (il avait bien commencé hier à Dugast), à peine le pied posé à Mont-de-Marsan, cette nuit vers 2-3 heures du matin. Basketland n'était pas prêt de fermer...
L'essentiel, on l'aura compris, était ailleurs. Après. À partir de 16 h 30. Et jusqu'aux alentours de 18 h. Tout au long d'une finale opposant les deux incontestables meilleures équipes de la saison de NF1, déjà récompensées par un ticket pour la Ligue féminine (depuis trois semaines pour Nantes-Rezé, depuis samedi pour Basket Landes) mais bien décidées à s'en disputer la suprématie définitive, titre de championne de France à l'appui.
Un final d'anthologie
And the winner is (et le vainqueur est)... Basket Landes, décidément LA « bête noire » de l'équipe de Simon Guillou, battue une cinquième fois sur cinq confrontations en deux saisons, au terme d'un final... d'une splendide cruauté pour le camp nanto-rezéen, jusqu'alors maître de son basket et du score malgré une fatigue de plus en plus évidente et le harcèlement d'adversaires jamais battues.
M'Bah qui offre un + 4 au NRB à 1'15'' (59-55), Le Gluher qui met une, puis deux couches à 27'' (59-60), Andreyeva qui reprend l'ascendant à 7'' (61-60), Laborde qui expédie de plus de 7 m une fatale banderille à... 2 dixièmes (61-63) !
Irrespirable. Interdit aux cardiaques. Dantesque. Hallucinant. Époustouflant. Ce final d'anthologie aura été tout cela.
« Une belle promotion »
Et Simon Guillou, le coach battu mais pas abattu et surtout beau joueur, aura raison de lâcher après la remise du trophée de champion de France de NF1 à Basket Landes et des breloques à Nantes-Rezé : « C'est le sport. On fait ça pour ça. À l'arrivée je crois qu'on aura vu un beau match de basket. Voilà une belle promotion pour notre sport ».
Et Marie Vicente Santa Cruz, sa fidèle et stoïque lieutenante sur le parquet (qui, en cas d'issue inversée, aurait hérité du trophée de MVP décerné à... l'ex-Nantaise Anaïs Le Gluher), d'extrapoler : « Il y avait du monde aujourd'hui... et il y en aura plus la saison prochaine en Ligue ».
On ne demande qu'à y adhérer, sur la foi de ce Final Four en tous points réussi... à l'image de l'ensemble de la saison de ce Nantes-Rezé Basket qui, ne l'oublions pas, a gagné le plus important : la montée en Ligue féminine.
« Une fiesta d'enfer »
Comme on croira sur parole le pétulant entraîneur landais Olivier Lafargue (aucun lien de parenté avec l'ex-ailier de l'Hermine Sébastien) lorsqu'il promettait en conférence de presse : « Je ne sais pas ce que vont faire les filles en rentrant, mais pour moi, ça va être une fiesta d'enfer ! ».
Sa formidable cohorte de supporters en blanc et bleu ne demandait qu'à lui emboîter le pas (il avait bien commencé hier à Dugast), à peine le pied posé à Mont-de-Marsan, cette nuit vers 2-3 heures du matin. Basketland n'était pas prêt de fermer...