Sur un plateau de la balance, les douze points d'Olesya Malashenko dans l'autre, vingt-cinq unités, apportées par trois joueuses différentes.
Hier soir, c'est le banc de Bourges qui a fait la différence et le champion de France en titre s'est sérieusement rapproché d'une nouvelle finale en venant s'imposer 70-52 au nez et à la barbe des deux mille supporters (un record !) rassemblés dans l'arène de la halle des sports. Durant la saison régulière déjà, les Berruyères avaient gagné à Arras, sur le fil il est vrai, mais avec cette même force de rotation, cette même puissance de feu, ces deux équipes en une seule.
Hier soir, c'est par exemple Jennifer Digbeu qui a fait la musique en deuxième période, prenant le relais de Miyem, laquelle avait déjà bien préparé le terrain face à Pauline Akonga et Diola N'Diaye. Avec de telles joueuses, Bourges semble retrouver un peu de sérénité. Aux dépens d'Arrageoises qui ont soutenu la comparaison quelque temps. Seulement, à force d'être battues dans les duels, les équipières de Leilani Mitchell ont perdu le contact avec les Berruyères. Alors que l'équipe de Pierre Vincent défendait dur et agressif comme on doit l'être quand une place en finale du championnat est en jeu, les Atrébates parurent alors un peu tendres. Comme si l'événement les dépassait.
Sur le côté, Marielle Amant ne pouvait que martyriser son chewing-gum, tandis que Paoline Salagnac et Emmeline Ndongue pouvaient songer à ouvrir une confiserie à force de distribuer caramels pas mous du tout et marrons pas franchement glacés.
Bourges sut montrer les dents, s'imposer physiquement et imposer son jeu et son rythme. Spectatrice presque comme les autres, l'ex-Arrageoise Mia Fisher n'en finissait plus de trépigner, prête à enfiler un maillot pour aller donner un coup de main. Il fallait pourtant se faire une raison : en prenant les commandes de la partie sur ce panier à trois points de Lelas sur le buzzer (12-14, 8e), Bourges ne les lâchait plus. Arras s'usait à courir après le score, à trouver un peu d'espace dans une défense d'airain, à chercher des solutions. En vain. Et il faudra pourtant remettre ça dès samedi, dans le Berry
...t
Statistiques
ARRAS PAYS D'ARTOIS - BOURGES : 52-70 (12-18 28-39 40-53).
ARRAS : 22 tirs réussis sur 60 tentés (37 %) 2 sur 15 à trois points 6 sur 6 LF 26 rebonds (N'Diaye et Akonga 6, Michel 5) 11 passes décisives (Mitchell 5) 13 ballons perdus 10 interceptions (Michel, Gomis et Akonga 3) évaluation collective, 50.
> Marqueuses : Mitchell 7, Ndeye Diola N'Diaye 10 pts et 6 rbds, Michel 6, Gomis 4, Malashenko 12, Akonga 13. Non utilisées : Amant et Mialoundama.
BOURGES : 24 tirs réussis sur 52 tentés (46 %) 4 sur 13 à trois points 18 sur 20 LF 37 rebonds (Kaltsidou 8) 12 passes décisives (Manic 6) 13 ballons perdus 10 interceptions (Salagnac 3) évaluation collective 92.
> Marqueuses : Lardy, Manic 12, Miyem 13, Kaltsidou 10, Digbeu 14, Lelas 7, Salagnac 2, Ndongue 8, Burgrova 4.
Hier soir, c'est le banc de Bourges qui a fait la différence et le champion de France en titre s'est sérieusement rapproché d'une nouvelle finale en venant s'imposer 70-52 au nez et à la barbe des deux mille supporters (un record !) rassemblés dans l'arène de la halle des sports. Durant la saison régulière déjà, les Berruyères avaient gagné à Arras, sur le fil il est vrai, mais avec cette même force de rotation, cette même puissance de feu, ces deux équipes en une seule.
Hier soir, c'est par exemple Jennifer Digbeu qui a fait la musique en deuxième période, prenant le relais de Miyem, laquelle avait déjà bien préparé le terrain face à Pauline Akonga et Diola N'Diaye. Avec de telles joueuses, Bourges semble retrouver un peu de sérénité. Aux dépens d'Arrageoises qui ont soutenu la comparaison quelque temps. Seulement, à force d'être battues dans les duels, les équipières de Leilani Mitchell ont perdu le contact avec les Berruyères. Alors que l'équipe de Pierre Vincent défendait dur et agressif comme on doit l'être quand une place en finale du championnat est en jeu, les Atrébates parurent alors un peu tendres. Comme si l'événement les dépassait.
Sur le côté, Marielle Amant ne pouvait que martyriser son chewing-gum, tandis que Paoline Salagnac et Emmeline Ndongue pouvaient songer à ouvrir une confiserie à force de distribuer caramels pas mous du tout et marrons pas franchement glacés.
Bourges sut montrer les dents, s'imposer physiquement et imposer son jeu et son rythme. Spectatrice presque comme les autres, l'ex-Arrageoise Mia Fisher n'en finissait plus de trépigner, prête à enfiler un maillot pour aller donner un coup de main. Il fallait pourtant se faire une raison : en prenant les commandes de la partie sur ce panier à trois points de Lelas sur le buzzer (12-14, 8e), Bourges ne les lâchait plus. Arras s'usait à courir après le score, à trouver un peu d'espace dans une défense d'airain, à chercher des solutions. En vain. Et il faudra pourtant remettre ça dès samedi, dans le Berry
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Statistiques
ARRAS PAYS D'ARTOIS - BOURGES : 52-70 (12-18 28-39 40-53).
ARRAS : 22 tirs réussis sur 60 tentés (37 %) 2 sur 15 à trois points 6 sur 6 LF 26 rebonds (N'Diaye et Akonga 6, Michel 5) 11 passes décisives (Mitchell 5) 13 ballons perdus 10 interceptions (Michel, Gomis et Akonga 3) évaluation collective, 50.
> Marqueuses : Mitchell 7, Ndeye Diola N'Diaye 10 pts et 6 rbds, Michel 6, Gomis 4, Malashenko 12, Akonga 13. Non utilisées : Amant et Mialoundama.
BOURGES : 24 tirs réussis sur 52 tentés (46 %) 4 sur 13 à trois points 18 sur 20 LF 37 rebonds (Kaltsidou 8) 12 passes décisives (Manic 6) 13 ballons perdus 10 interceptions (Salagnac 3) évaluation collective 92.
> Marqueuses : Lardy, Manic 12, Miyem 13, Kaltsidou 10, Digbeu 14, Lelas 7, Salagnac 2, Ndongue 8, Burgrova 4.
The BASKETBALL TOURNAMENT (NY): Hamady Ndiaye élimine Baye Moussa Keïta en demi-finale
