Le novice ou l’habitué. Entre Orléans, finaliste pour sa première participation aux As, et Le Mans, pour la 4e fois en finale, la différence d’expérience s’avérait criante. Mais dans la lignée d’un début de saison qui en a fait un beau leader de la Pro A, l’Entente Orléanaise entendait bien s’offrir un premier trophée cette saison, avant de rêver éventuellement à un doublé. Pour les Sarthois, battus en championnat à Antarès (67-78), cette finale avait, elle, des allures de revanche…
Le Mans inverse la donne en 5 minutes
En tout cas, des deux meilleures défenses de Pro A, seule celle d’Orléans justifiait son statut en début de match. En effet, à l’exception d’un Maleye N’Doye en réussite (5 points en deux minutes), Le Mans patinait sévèrement et ne fermait pas, de plus, le secteur du rebond défensif. Conséquence immédiate, Dobbins s’imposait par deux fois dans la raquette mancelle pour transformer les échecs de ses partenaires en paniers, ce qui initiait un 9-0 en faveur des Orléanais conclu par un tir primé d’un Moerman en verve (14-5, 6e). Entré en jeu à la place de Batista, Bluthenthal stoppait l’hémorragie mais les Sarthois oubliaient la définition du repli défensif, au grand bonheur d’un Moerman qui n’avait plus qu’à claquer un bon dunk en solo (17-8, 8e). Pour éviter aux siens de sombrer, Koffi inscrivait 4 points d’affilée mais à l’issue du premier quart, l’Entente avait les choses bien en mains (20-14). Pas pour longtemps cependant car la recrue du MSB, Dixon, se chargeait de mettre le feu. D’abord d’un panier plus la faute. Puis de deux caviars en direction d’un Batista qui ne se faisait pas prier pour les convertir. Le tout donnait un incroyable 15-2 en faveur du Mans lors des cinq premières minutes de ce deuxième acte (22-29, 15e). Pour endiguer les vagues sarthoises, Orléans devait s’en remettre à un petit miracle, lorsque Curti réussissait, à la limite des 24 secondes, un tir à plus de 10 mètres (25-29, 16e). Mais cela ne suffisait pas à contester la suprématie mancelle dans ce quart-temps à sens unique (13-23 et 4 longueurs d’avance à la pause pour Le Mans, 33-37).
Bluthenthal le killer
Et dès la reprise, Le Mans appuyait encore sur l’accélérateur avec des flèches primées signées Dixon, N’Doye et Spencer, qui permettaient aux hommes de JD Jackson de prendre la poudre d’escampette au tableau d’affichage (35-48, 24e). Dans les cordes, les Orléanais arrosaient derrière la ligne à 3 points, sans la moindre once de réussite (3/12 à ce moment de la rencontre). Sauf qu’au lieu de porter l’estocade, les Manceaux gâchaient bêtement quelques possessions de balle et le leader de la Pro A pouvait revenir avec un 12-2 en trois minutes, bien à l’image d’une rencontre faite de séries de ce genre (47-50, 27e). Le suspense s’en trouvait relancé, même si Bluthenthal, à 8 mètres en reculant, plantait une improbable banderille «from dowtown» (49-55, 29e). Avant de récidiver, au buzzer, du centre-ville du Havre cette fois (49-58). Orléans allait-il se remettre de cette insolente réussite, alors que le MSB a shooté à 70% dans le troisième quart ? Le début du dernier acte ne rassurait pas en tout cas les supporters de l’Entente puisque Dixon continuait à régaler Batista, tandis que les Orléanais rataient des tirs faciles (51-64, 34e). Symbole de cette impuissance offensive, cette action de Greene où il perdait presque le ballon, le récupérait en bonne position avant d’envoyer une brique et de finir par marquer après le rebond offensif (57-66, 37e). A l’arrache, Orléans ne réussissait rien de bon et Le Mans assurait tranquillement son second succès lors de la Semaine des As. Une première dans l’histoire de la compétition.
Le Mans inverse la donne en 5 minutes
En tout cas, des deux meilleures défenses de Pro A, seule celle d’Orléans justifiait son statut en début de match. En effet, à l’exception d’un Maleye N’Doye en réussite (5 points en deux minutes), Le Mans patinait sévèrement et ne fermait pas, de plus, le secteur du rebond défensif. Conséquence immédiate, Dobbins s’imposait par deux fois dans la raquette mancelle pour transformer les échecs de ses partenaires en paniers, ce qui initiait un 9-0 en faveur des Orléanais conclu par un tir primé d’un Moerman en verve (14-5, 6e). Entré en jeu à la place de Batista, Bluthenthal stoppait l’hémorragie mais les Sarthois oubliaient la définition du repli défensif, au grand bonheur d’un Moerman qui n’avait plus qu’à claquer un bon dunk en solo (17-8, 8e). Pour éviter aux siens de sombrer, Koffi inscrivait 4 points d’affilée mais à l’issue du premier quart, l’Entente avait les choses bien en mains (20-14). Pas pour longtemps cependant car la recrue du MSB, Dixon, se chargeait de mettre le feu. D’abord d’un panier plus la faute. Puis de deux caviars en direction d’un Batista qui ne se faisait pas prier pour les convertir. Le tout donnait un incroyable 15-2 en faveur du Mans lors des cinq premières minutes de ce deuxième acte (22-29, 15e). Pour endiguer les vagues sarthoises, Orléans devait s’en remettre à un petit miracle, lorsque Curti réussissait, à la limite des 24 secondes, un tir à plus de 10 mètres (25-29, 16e). Mais cela ne suffisait pas à contester la suprématie mancelle dans ce quart-temps à sens unique (13-23 et 4 longueurs d’avance à la pause pour Le Mans, 33-37).
Bluthenthal le killer
Et dès la reprise, Le Mans appuyait encore sur l’accélérateur avec des flèches primées signées Dixon, N’Doye et Spencer, qui permettaient aux hommes de JD Jackson de prendre la poudre d’escampette au tableau d’affichage (35-48, 24e). Dans les cordes, les Orléanais arrosaient derrière la ligne à 3 points, sans la moindre once de réussite (3/12 à ce moment de la rencontre). Sauf qu’au lieu de porter l’estocade, les Manceaux gâchaient bêtement quelques possessions de balle et le leader de la Pro A pouvait revenir avec un 12-2 en trois minutes, bien à l’image d’une rencontre faite de séries de ce genre (47-50, 27e). Le suspense s’en trouvait relancé, même si Bluthenthal, à 8 mètres en reculant, plantait une improbable banderille «from dowtown» (49-55, 29e). Avant de récidiver, au buzzer, du centre-ville du Havre cette fois (49-58). Orléans allait-il se remettre de cette insolente réussite, alors que le MSB a shooté à 70% dans le troisième quart ? Le début du dernier acte ne rassurait pas en tout cas les supporters de l’Entente puisque Dixon continuait à régaler Batista, tandis que les Orléanais rataient des tirs faciles (51-64, 34e). Symbole de cette impuissance offensive, cette action de Greene où il perdait presque le ballon, le récupérait en bonne position avant d’envoyer une brique et de finir par marquer après le rebond offensif (57-66, 37e). A l’arrache, Orléans ne réussissait rien de bon et Le Mans assurait tranquillement son second succès lors de la Semaine des As. Une première dans l’histoire de la compétition.
The BASKETBALL TOURNAMENT (NY): Hamady Ndiaye élimine Baye Moussa Keïta en demi-finale
