Jeanne Senghor -( Photo Sud Ouest)
Il reste 17 secondes à jouer. L'US Templaise mène d'un point et s'apprête à effectuer une remise en jeu dans la moitié de terrain adverse. Il suffit d'assurer la prise, de faire tourner l'horloge ou de provoquer une faute pour quasiment valider le succès. Au lieu de cela, Senghor va au panier, rate sa tentative et donne une ultime chance au centre fédéral de réaliser le hold-up. Dans la foulée, Datchy manquera le tir pourtant ouvert de la victoire à l'ultime centième.
Ces derniers échanges résument parfaitement la soirée vécue par les Lot-et-Garonnaises, ce samedi, à l'INSEP, à la différence près que Senghor a davantage multiplié les exploits que les pêchés. Avec un zeste de lucidité en plus de la part des siennes, Valérie Garnier aurait pu se détendre et savourer ce troisième succès de rang bien avant le money time. Seulement, sans les qualités morales et de combat affichées, l'UST serait encore repartie de ce temple de formation, la tête basse et à l'envers. La bouteille est donc plus à moitié pleine que vide.
Défense royale. Tout avait pourtant parfaitement commencé. Senghor étouffa Cata-Chitiga par une défense royale, le centre fédéral arrosa de loin et le score s'affola (11-24). Le matelas incita logiquement Garnier à soulager Senghor, ce qui permit aux jeunes pousses locales d'inverser brutalement la tendance malgré un fort déficit extérieur (1/8 à 3 points). Bref, à la pause, le problème restait entier et la maîtrise tactique apparente n'avait pas été récompensée car la réussite loin du cercle avait été aussi limitée que celle du Centre Fédéral.
La partie de yo-yo ne faisait que commencer. Un sursaut défensif offrit aux Templaises une nouvelle marge significative, en dépit des trop nombreux ballons perdus sur demi-terrain (51-60). Pour grappiller ces neuf points, Nauleau s'était démenée avec réussite dans une raquette pourtant bien occupée. Mais c'est l'autorité de Falcoz sur la ligne qui permit d'éteindre l'ultime incendie allumé par Plust et Cie (64-63).
Jeanne Senghor termine le match avec 25 pts , 9 rbds et 2 interceptions pour 33 minutes de jeu, sa coéquipiére et compatriote Fatou Balayara Ndiaye n'a joué que 14 minutes pour 2 pts, 1 rebond et 1 interception.
Ces derniers échanges résument parfaitement la soirée vécue par les Lot-et-Garonnaises, ce samedi, à l'INSEP, à la différence près que Senghor a davantage multiplié les exploits que les pêchés. Avec un zeste de lucidité en plus de la part des siennes, Valérie Garnier aurait pu se détendre et savourer ce troisième succès de rang bien avant le money time. Seulement, sans les qualités morales et de combat affichées, l'UST serait encore repartie de ce temple de formation, la tête basse et à l'envers. La bouteille est donc plus à moitié pleine que vide.
Défense royale. Tout avait pourtant parfaitement commencé. Senghor étouffa Cata-Chitiga par une défense royale, le centre fédéral arrosa de loin et le score s'affola (11-24). Le matelas incita logiquement Garnier à soulager Senghor, ce qui permit aux jeunes pousses locales d'inverser brutalement la tendance malgré un fort déficit extérieur (1/8 à 3 points). Bref, à la pause, le problème restait entier et la maîtrise tactique apparente n'avait pas été récompensée car la réussite loin du cercle avait été aussi limitée que celle du Centre Fédéral.
La partie de yo-yo ne faisait que commencer. Un sursaut défensif offrit aux Templaises une nouvelle marge significative, en dépit des trop nombreux ballons perdus sur demi-terrain (51-60). Pour grappiller ces neuf points, Nauleau s'était démenée avec réussite dans une raquette pourtant bien occupée. Mais c'est l'autorité de Falcoz sur la ligne qui permit d'éteindre l'ultime incendie allumé par Plust et Cie (64-63).
Jeanne Senghor termine le match avec 25 pts , 9 rbds et 2 interceptions pour 33 minutes de jeu, sa coéquipiére et compatriote Fatou Balayara Ndiaye n'a joué que 14 minutes pour 2 pts, 1 rebond et 1 interception.
The BASKETBALL TOURNAMENT (NY): Hamady Ndiaye élimine Baye Moussa Keïta en demi-finale
