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LNA Féminine Suisse: Diodio Diouf décisive

Ce week end l'Esperance de Pully de Diodio et Ndack était en déplacement à Fribourg pour y défier l'Elfic dans sa salle de Sainte Croix. Un match avec plusieurs retournements de situation pour un verdict à 2" de la fin sur un lancer franc de Diodio. Ndack Gueye a été impériale dans ce match , 26 pts ,15 rbds, 5 passes et 2 contres.




Diodio DIOUF 26 pts, 4 passes décisives
Diodio DIOUF 26 pts, 4 passes décisives

Les lendemains d'un titre de champion de Suisse ne sont pas toujours roses. Elfic Fri­bourg est en train de l'expérimenter à ses dépens. Même si l'équipe a été remaniée et. disons-le, affaiblie à l'entre saison, elle n'en dispose pas moins d'éléments devant lui permettre de tirer son épingle du jeu. En théorie, les elfes valent bien mieux que leur classement actuel. Et, par bribes et morceaux, l'ont déjà démontré. Or. au soir d'une rocambolesque défaite contre Pully. les Fribourgeoises ne sont-elles pas à égalité de points avec l'avant-dernier de ligue A.


 
Le pied au plancher
La défaite subie à Riva sept jours plus tôt aurait dû servir d'avertissement: Elfic file du mauvais coton. La tuile qui lui est tombée sur la tète samedi contre Pully. une équipe que les elfes avaient potinant écrabouillée de 20 points lors du match al­ler. n'en fut que la triste confirmation. Ce match. les Fribourgeoises auraient dé le li­quider en une seule mi-temps: la première. Parties le pied au plancher et avec l'évi­dente volonté de se racheter. elles ont asphyxié une équipe vaudoise dépassée en rythme et en intensité (15-5 à la 3éme mi­nute). Très présente au rebond. Laure Die­derich servait de point d'ancrage dans la raquette alors que Simona Soda. Crys­tal Harris et Sarah Kershaw alignaient les paniers.


Après avoir repris son souffle, ce dont profita Pully pour revenir à 29-25 (10éme), El-fic remettait la compresse (43-29 à la 141. C'est laque les Fribourgeoises au ra lent été bien inspirées d'archiver la rencontre. C'est là aussi que Momar N'Doye. le volu­bile entraîneur de Pully, trouva la parade en installant une défense de zone. Sitôt la pause passée. les Vaudoises se mirent à grignoter leurs I I points de retard. Et les elfes à accumuler les ratés: 2 sur 1 I au tir et 6 balles perdues lors des six premières mi­nutes du 3éme quart.
 


 
La faute qui tue
Sous l'impulsion de sa meneuse sénéga­laise Diodio Diouf. Pully passait en tète (59­63 à la 271. Le calcul est vite fait Elfic venait de se prendre un partiel de 4-19. Et perdait pour cinq fautes Flora Cochand. Mirela Vuc­kovic clouée au fond de son lit, l'effectif des elfes devenait très, très court.
Mené de 8 points (64-72). Elfic s'accro­cha pour ne pas tout perdre. C'est des mains de Simona Soda qu'aurait pu venir le salut. la Croate alignant trois tirs à trois points dans le dernier quart, dont un à 4"de
te totalement inexplicable sur DiodioDiouf alors qu' il ne restait plus que 2" à jouer. Et la Sénégalaise transformait un de ses deux lancers francs...
 


Confiance ou pas?
Responsable technique d'Elfic. Cédric Allemann était terriblement remonté au ternie d'une partie n'augurant rien de bon pour son équipe: -Au début de la se­maine passée, on a eu une séance au cours de laquelle on a demandé des points à l'entraîneur. Ce soir, on n'a rien. Et il y a des questions à poser sur l'homo­généité de l'équipe et sur ses carences. Il y aura donc une deuxième discussion. Je n'ai pas pour habitude de prendre des décisions à chaud, niais il ne faut pas qu'on commence à accepter les défaites. Même si on n'a pas fixé d'objectif précis pour cette saison. on a les moyens de res­ter clans le groupe des play-off.. Allemann va un peu plus loin: "Je ne sais pas si toutes les Joueuses de l'équipe ont encore confiance l'une envers l'autre. On peut aussi se poser la question de la confiance en l'entraîneur."


A quelques mètres de là. Eric Fréchette était un entraîneur catastrophé: .Après deux premiers quarts ou on a fait ce qu'on avait à faire, j'ai vu un 3éme  quart pathétique. On est revenu très mou de la pause alors que J'avais été pourtant clair: il fallait re­partir fort comme  si c'était 0-0." Reste à sa­voir si le message d'Eric Fréchette passe bien avec ses joueuses. Et là. le technicien québécois dégage en touche: "Je pense que c'est davantage une question de confiance. Et on se doit d'être une famille pour s'épau­ler quand ça fait mal."
Trois quarts d'heure après la fin de la rencontre, les Joueuses d'Elfic n'avaient toujours pas quitté  leur vestiaire..
 


Article rédigé par le Mercredi 29 Novembre 2006