La FIBA-Afrique dénonce le refus de libérer les binationaux

Bof, faut pas en faire toute une histoire.
Les binationaux doivent juste choisir.
On ne peut pas jouer pour deux pays en meme temps.
A un moment donné tu choisis pour qui tu veux jouer.
Si ca se passe pas bien tant pis.
Il y a plein de trés bons joueurs qui n'ont qu'une nationalité et qui n'ont pas eu la chance de jouer en selection.
Mais jouer pour le pays européen et se rabattre ensuite sur le pays africain parce que la carrière internationale n'a pas été à la hauteur de ce qu'on espérait, ou parce qu'on est âgé et qu'on veut jouer les grandes compétitions, c'est pas correct.
Franchement je ne vois pas pourquoi Pape Badiane par exemple deviendrait un joueur sénégalais. Il est senegalais, aime le Senegal, veut aider le Senegal : OK. Mais c'est un joueur de basket FRANCAIS.
Ce joueur a 23 Selections en France et a joué un championnat d'Europe.
Soyons sérieux un peu.
La France a raison de faire ce qu'elle veut sur ce point.
C'est d'ailleurs une honte de voir la FIBA Afrique se battre pour ce faux combat.
Il faut développer nos sports ici sur le continent avec ceux qui sont là.
C'est ça la priorité.
Transformer nos CAN en concours de diaspora ne nous menera en rien.
L'Angola plane sur les CAN avec des joueurs locaux en developpant leur sport localement.
Peace.

Vous dites dans votre commentaire que Bilé donne une obligation de libération aux fédérations après l’arbitrage de fiba et plus lion la fiba donne aussi raison a une fédération qui a refusé de libérer.
C’est quoi ce double langage. C’est vraiment du bricolage nos dirigeants.
Moi j’avais lu un article du populaire datée du 02 octobre 2010 d’un certain issakha Barry .
Je vous laisse le lire.

-ISSAKHA BARRY ANCIEN INTERNATIONAL DE BASKET-BALL - «Les responsables de la Fiba Afrique sont des marionnettes»
Samedi 2 Octobre 2010
Les responsables du basket africain sont des marionnettes et ils ne font rien pour défendre les intérêts du continent. Tel est l’avis de l’ancien international sénégalais Issakha Barry. L’ex-pivot des «Lions» qui a suivi le parcours des équipes africaines aux Championnats du monde en République Tchèque estime que les Africains qui ont occupé les deux dernières places doivent faire l’état des lieux.


PARIS - «Je pense que les Africains doivent faire l’état des lieux de ce Championnat du monde où ils n’ont pas vraiment brillé, car ce n’est pas normal. Le continent africain fait trois fois l’Europe et avec son énorme potentiel et ses joueurs talentueux, il n’arrive toujours pas à décoller sur le plan mondial et jouer les premiers rôles», a souligné l’ancien joueur qui vit actuellement à Paris. Le longiligne pivot de poursuivre : «il faut mettre en place une bonne politique pour renverser la tendance. Les dirigeants africains doivent susciter la réflexion et éviter d’être des marionnettes. Ils ne font rien pour que le basket africain se développe». L’ancien pivot des «Lions» Issakha Barry, qui a évolué sous les couleurs de Lat-Dior et de l’Us Rail de Thiès, de l’Us Gorée et de la Seib de Diourbel, de clamer haut et fort : «je l’ai dit et répété, les dirigeants africains ne défendent pas les intérêts du continent. Ils ne font que subir les lois que les Européens établissent et les adoptent au grand préjudice de leur continent. Si vous regardez les nouvelles lois, vous vous rendez compte que rien n’est favorable et je crois qu’on doit mettre un terme à cette domination, sorte de nouvelle colonisation du basket. Le continent doit faire se faire entendre car il est majoritaire, je ne vois pas pourquoi il doit se plier aux lois des autres. Nous avons des dirigeants compétents, mais, malheureusement, ils sont naïfs», se désole-t-il. Très en verve, Issakha Barry de donner un exemple sur le cas du règlement des binationaux. «C’est de l’utopie et cela montre une nouvelle fois la naïveté des dirigeants africains qui se sont basés sur des rumeurs. Aujourd’hui, rien ne certifie que ce règlement existe, parce qu’à ma connaissance, ce règlement n’a jamais été validé. Ce sont les Français qui développent cette stratégie pour empêcher ces Français d’origine africaine de jouer avec leurs pays d’origine», fustige Issakha Barry. Ce règlement stipule qu’un joueur binational qui joue dans son pays d’origine est considéré comme étranger au niveau des différents championnats européens. Une loi qui doit être rejetée, selon l’ancien coéquipier d’Etienne Pereira. «C’est de l’intox et les dirigeants africains doivent aller vérifier cette information. Et cela me paraît trop facile. Il faut qu’ils aient ce texte pour voir si une telle information a été validée par la Fiba Monde. Je ne le pense pas », conclut Issakha Barry qui s’investit dans l’Association Sports développement.
Amédine SY (Envoyé Spécial)