Mais il n'en sera rien. Le Duc allait, en 8 secondes, revenir de l'enfer d'une défaite qui par deux fois s'est annoncée à lui durant les derniers instants de ces deux dernières rencontres en coupe Arc-en-ciel et en championnat.
8 secondes de jeu, 8 secondes d'une tentative de retournement de situation, 8 secondes d'angoisse que les travées emplies de Marius Ndiaye qui avaient retenu leur souffle vont suivre à un rythme effréné pour se délecter ou se maudire selon les camps, puisque ces 8 secondes-là seront, contre toute attente, suffisantes pour une victoire sur le fil.
A la remise, Mariétou Diarra, la Malienne de l'équipe estudiantine, s'empare de la balle, file droit vers le panier, cherche et trouve le chemin du panier. 51 partout ! Le Duc revient de l'enfer et se voit même offrir sur un plateau d'or, une chance de danser au paradis des vainqueurs.
En plus de son panier magique, la meneuse-arrière voit d'un coin de l'œil l'arbitre valider son panier égalisateur et lui offrir en prime un ''plus la faute'', un lancer franc de réparation de la faute commise sur elle durant son shoot. Le ciel lui tend les bras. Pensant alors que ce serait ''catastrophique'' d'aller en prolongation face à une équipe qu'elles avaient battue de 27 points d'écart lors de la manche aller, la joueuse malienne ne tremble pas. Elle la joue ''sans pression'' et offre au Duc un point bonus qui sauve sa réputation et lui assure un sans faute dans la course à la tête de la poule (51-52).