Le choix n’a pas été facile, mais Magatte Diop a réussi avec brio l’examen : la délibération des admises aux Jeux Africains. Hier, le directeur technique national a sorti une de ses recettes favorites. Une mixture de jeunes et d’anciennes joueuses expérimentées. La liste des 12 « Algéroises », qui a été publiée par l’entraîneur national, révèle quelques surprises de taille avec la défection de la mondialiste Néné Diamé, victime de surcharge pondérale. La «Duchesse» est recalée au profit de Ndagou Paye (Jaraaf) et de son ex-coéquipière de Saint Louis, Ndèye Sène, tandis que Anta Sy et Adama Diakhaté retrouvent la «tanière» après deux années sabbatiques pour la dernière et une pour la première. Les expatriées s’arrogent le jeu intérieur. Au finish, Magatte Diop a six expatriées et six locales. Le partage bien équitable. En attendant le tournant décisif qui mène à la Can au sortir des joutes d’Alger.
Le Sénégal a placé la barre très haut avec ses Lionnes qui visent la plus haute marche du podium africain : l’or. Pour y parvenir, Magatte Diop est allé dégoter Ndèye Sène qui passe sa première entrée en sélection après un passage chez les espoirs. Ndagou Paye après plusieurs piges en sélection va découvrir les joies d’une vie en Lionne pour ce rendez-vous africain. « Les deux sont des arrières et elles méritent leurs places. Elles ont montré du sérieux dans le travail», confie Magatte Diop. Avant de passer aux présentations : «Ndèye Sène est rapide et elle est très adroite. Elle est une de nos tireuses. Ndagou Paye a une bonne lecture de jeu, elle est clairvoyante. D’office, elle s’est bien adaptée dans le jeu.» Un encouragement qui va certainement flatter l’ego de ces «bisounours» Le coach national qui ne tarit pas d’éloges sur ses bonnes graines, conclut majestueusement : «Elles ont montré qu’elles en ont quelque chose dans le ventre».
A côté de ces novices pointent deux pontes de l’Equipe Nationale, Anta Sy et Adama Diakhaté. Des filles d’expérience qui ont un palmarès qui fait rougir plus d’un. Multiples championnes d’Afrique, reines et championnes en plus des biscuits Arc-en-ciel et Mairie ou Madame Elizabeth Diouf. Ces mamies, qui viennent de loin, retrouvent la Tanière. Elles ont réussi les tests d’entrée en Algérie. Et ce n’est pas pour leurs beaux yeux. La quête de la meilleure équipe les a sorties du lot des 17 prétendantes pour 12 places. «Je cherche la meilleure équipe possible. Et c’est dans la préparation que je fais mon choix ; quel que soit leur âge, elles ont démontré qu’elles peuvent continuer avec l’Equipe nationale ; jusqu’où ? l’avenir nous le dira», prédit le sélectionneur des Lionnes. Mais ces mamies ont des atouts de taille et qui plaident pour leur sélection. «Elles sont expérimentées et sur le plan physique, je les ai soumises à des épreuves physiques et elles ont tenu le rythme», s’en félicite-t-il.
Pour plaider le dossier des expatriées, «Max» fait dans le nombrilisme. «Le choix est un bon choix Elles ont montré que le choix n’était pas arbitraire. Chacune d’elle a quelque chose à apporter. Astou Traoré et Bineta Diouf et Jeanne Senghor vont nous renforcer sur le jeu intérieur.» Sur le plan extérieur, les Lionnes comptent sur «l’expérience et le professionnalisme de Diodio Diouf et de Fatou Dieng»
En bon père de famille, Magatte Diop qui a fêté ses trente ans de banc, remonte le moral de ses filles recalées. Et l’espoir est toujours permis puisque certaines pourront retrouver le groupe au retour d’Alger. Et les plus en vue ne sont autres que Aminata Diop, victime d’une entorse à l’épaule, et de Néné Diamé dont la surcharge pondérale a été handicapante. L’une des meilleurs meneuses au plan local «est soumise à un rythme physique» pour améliorer son élasticité. Rama Ousmane Ndiaye qui a tardivement intégré le groupe, est également admise au second tour de Max. L’Américaine sera réintégrée pour les besoins de la préparation pour le championnat d’Afrique qui sera organisé par le Sénégal du 21 au 30 septembre à Dakar et Thiès. Du coup, en bon manageur et pour mieux revigorer ses «Algéroises», «Max» joue sur leur mental. «Si elles font une bonne prestation aux jJeux africains, le groupe sera maintenu pour la préparation de la Can. Cependant, si nous nous rendons compte que nous nous sommes trompés sur le choix de certaines, on tentera le coup avec d’autres». C’est dire que tout n’est pas perdu pour les recalées : Lika Sy (Bopp), Yarame Bèye (JA), Diané Guèye (Sibac) et Ndèye Astou Mbaye (Duc) peuvent pas toujours espérer.
Les 12 Lionnes retenues
Mame Diodio Diouf (Espérane de Pully (Suisse), Fatou Dieng (E.B.E Promociones, Espagne), Ndèye Sène (Slbc), Ndagou Paye (Jaraaf), Adama Diakhaté (Duc), Awa Doumbia (JA), Saly Diatta (Keckmeti Kc, Hongrie), Anta Sy (Duc), Astou Traoré (Charville Mezieres, France), Ndèye Maguette Sarr (Duc), Binta Diouf (Basket Landes, France), Jeanne Senghor (Charville Mezieres, France)
Finale play off féminin : Duc-JA pour un second round
La pluie s’est invité à 5 minutes de la fin à la finale play-off féminin, avant-hier (NDLR : Mercredi) au stadium Iba Mar Diop, alors que le Duc menait au score devant la JA (50-33). Du coup, la Championne du Sénégal ne sera connue qu’au retour des Jeux Africains puisque la compétition au plan local observera une trêve. Le Duc et la Jeanne d’Arc se retrouveront également pour la finale de la Coupe du Sénégal au lendemain du sommet algérien.
Le Sénégal a placé la barre très haut avec ses Lionnes qui visent la plus haute marche du podium africain : l’or. Pour y parvenir, Magatte Diop est allé dégoter Ndèye Sène qui passe sa première entrée en sélection après un passage chez les espoirs. Ndagou Paye après plusieurs piges en sélection va découvrir les joies d’une vie en Lionne pour ce rendez-vous africain. « Les deux sont des arrières et elles méritent leurs places. Elles ont montré du sérieux dans le travail», confie Magatte Diop. Avant de passer aux présentations : «Ndèye Sène est rapide et elle est très adroite. Elle est une de nos tireuses. Ndagou Paye a une bonne lecture de jeu, elle est clairvoyante. D’office, elle s’est bien adaptée dans le jeu.» Un encouragement qui va certainement flatter l’ego de ces «bisounours» Le coach national qui ne tarit pas d’éloges sur ses bonnes graines, conclut majestueusement : «Elles ont montré qu’elles en ont quelque chose dans le ventre».
A côté de ces novices pointent deux pontes de l’Equipe Nationale, Anta Sy et Adama Diakhaté. Des filles d’expérience qui ont un palmarès qui fait rougir plus d’un. Multiples championnes d’Afrique, reines et championnes en plus des biscuits Arc-en-ciel et Mairie ou Madame Elizabeth Diouf. Ces mamies, qui viennent de loin, retrouvent la Tanière. Elles ont réussi les tests d’entrée en Algérie. Et ce n’est pas pour leurs beaux yeux. La quête de la meilleure équipe les a sorties du lot des 17 prétendantes pour 12 places. «Je cherche la meilleure équipe possible. Et c’est dans la préparation que je fais mon choix ; quel que soit leur âge, elles ont démontré qu’elles peuvent continuer avec l’Equipe nationale ; jusqu’où ? l’avenir nous le dira», prédit le sélectionneur des Lionnes. Mais ces mamies ont des atouts de taille et qui plaident pour leur sélection. «Elles sont expérimentées et sur le plan physique, je les ai soumises à des épreuves physiques et elles ont tenu le rythme», s’en félicite-t-il.
Pour plaider le dossier des expatriées, «Max» fait dans le nombrilisme. «Le choix est un bon choix Elles ont montré que le choix n’était pas arbitraire. Chacune d’elle a quelque chose à apporter. Astou Traoré et Bineta Diouf et Jeanne Senghor vont nous renforcer sur le jeu intérieur.» Sur le plan extérieur, les Lionnes comptent sur «l’expérience et le professionnalisme de Diodio Diouf et de Fatou Dieng»
En bon père de famille, Magatte Diop qui a fêté ses trente ans de banc, remonte le moral de ses filles recalées. Et l’espoir est toujours permis puisque certaines pourront retrouver le groupe au retour d’Alger. Et les plus en vue ne sont autres que Aminata Diop, victime d’une entorse à l’épaule, et de Néné Diamé dont la surcharge pondérale a été handicapante. L’une des meilleurs meneuses au plan local «est soumise à un rythme physique» pour améliorer son élasticité. Rama Ousmane Ndiaye qui a tardivement intégré le groupe, est également admise au second tour de Max. L’Américaine sera réintégrée pour les besoins de la préparation pour le championnat d’Afrique qui sera organisé par le Sénégal du 21 au 30 septembre à Dakar et Thiès. Du coup, en bon manageur et pour mieux revigorer ses «Algéroises», «Max» joue sur leur mental. «Si elles font une bonne prestation aux jJeux africains, le groupe sera maintenu pour la préparation de la Can. Cependant, si nous nous rendons compte que nous nous sommes trompés sur le choix de certaines, on tentera le coup avec d’autres». C’est dire que tout n’est pas perdu pour les recalées : Lika Sy (Bopp), Yarame Bèye (JA), Diané Guèye (Sibac) et Ndèye Astou Mbaye (Duc) peuvent pas toujours espérer.
Les 12 Lionnes retenues
Mame Diodio Diouf (Espérane de Pully (Suisse), Fatou Dieng (E.B.E Promociones, Espagne), Ndèye Sène (Slbc), Ndagou Paye (Jaraaf), Adama Diakhaté (Duc), Awa Doumbia (JA), Saly Diatta (Keckmeti Kc, Hongrie), Anta Sy (Duc), Astou Traoré (Charville Mezieres, France), Ndèye Maguette Sarr (Duc), Binta Diouf (Basket Landes, France), Jeanne Senghor (Charville Mezieres, France)
Finale play off féminin : Duc-JA pour un second round
La pluie s’est invité à 5 minutes de la fin à la finale play-off féminin, avant-hier (NDLR : Mercredi) au stadium Iba Mar Diop, alors que le Duc menait au score devant la JA (50-33). Du coup, la Championne du Sénégal ne sera connue qu’au retour des Jeux Africains puisque la compétition au plan local observera une trêve. Le Duc et la Jeanne d’Arc se retrouveront également pour la finale de la Coupe du Sénégal au lendemain du sommet algérien.