Mamadou Sow, ex-Directeur technique national (1990-2003)
Honneur aux dieux. «Génuflexion» orale, louanges ont accompagné leur entrée dans «Indépendance day». Invités d’honneur du Collectif du basket sénégalais, les têtes pensantes de la balle orange pendant des décennies ont retrouvé la voix. Samedi, ils ont fait à leur tour leur diagnostic de ce sport qu’ils ont servi avec brio. Bonaventure Carvalho, l’entraîneur mythique des Lionnes, Alioune Diop, champion d’Afrique masculin et premier Directeur technique sénégalais, Busnel Diagne et Mamadou Sow, militent pour une renaissance du basket sénégalais qui ne passera que par la formation et la gestion de l’orange par des «orangers».
Alioune Diop, ancien coach des Lions et premier Directeur technique national «Le basket est à l’agonie»
«Le basket est malade. Les gens manquent d’esprit de sacrifice. Nous sommes restés 10 ans sans titre, le basket est à l’agonie. Vous êtes revenus, mais ce collectif devait se montrer plus tôt. Après une carrière réussie, il fallait revenir pour mettre le basket sur orbite. Mais il n’y a pas eu de continuité. Il y a eu cassure et qui dit cassure dit recommencement. Il y a eu cassure, mais le coup d’Etat n’est pas possible, il faut chercher les moyens d’arriver à relever le défi et d’être au chevet de ce basket. Il faut refuser de polémiquer. On n’aime pas les gens compétents. On fait tout pour les démythifier.
Le collectif doit regrouper tous les anciens internationaux et joueurs qui ont fait du basket, qu’il n’y ait pas de distinction. Contre la force, on ne peut rien. C’est à vous de reprendre les rênes. Vous êtes là pour prouver que le basket se relèvera. L’Angola est au summum depuis une décennie parce qu’il a fait dans le travail à la base. Il faut repartir à la base. Et cela demande des sacrifices mais il y a des arrivistes maintenant, dans le basket. Partout dans le monde, ce sont les anciens qui sont à la tête de toutes les structures administratives, techniques et même du sport, en général.
Maintenant, il faut sonner le rassemblement. Il faut entrer par la grande porte. Que le ministre reconnaisse que le basket est mort. Je vous conseille de ne pas aller trop vite en besogne. Nous sommes là pour vous conseiller. Il faut s’imposer. Il faut la renaissance du basket. Il faut taire vos querelles et cogiter sur le plan de développement avec des anciens internationaux qui ont marqué le basket sénégalais. La polémique, c’est pour les incompétents.»
Bonaventure Carvalho, ancien entraîneur des Lionnes (1970- 1987) «On gêne»
«Je suis en phase avec Alioune Diop. Le sport était un sacerdoce pour nous. Aujourd’hui, nous avons tout perdu. On dit que c’est par manque de moyens mais plus il y aura d’argent dans le sport, plus il y aura de problèmes. Je suis malade de ne point voir d’anciens basketteurs sur les bancs. Les encadreurs devraient être d’anciens internationaux. En Côte d’Ivoire, la chaîne est composée d’anciens basketteurs. Moi, on ne m’invite plus dans les réunions de ligues, de comité directeur ou de fédération. Et je n’ai reçu l’invitation de la Can qu’à la veille de la compétition. On gêne. Quand tu viens, on se demande ce que tu viens faire. Les anciens doivent revenir, mais il faut commencer par les clubs qui élisent.»
Busnel Diagne, ancien directeur technique national (87-90) «Il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre»
«Le diagnostic est réel, on a tout perdu. Le basket est en crise, il faut se remettre en cause. On est presque au fond du gouffre mais le potentiel est là. Même, si l’Equipe nationale est à l’extérieur, il faut travailler à la base pour reprendre les rênes du basket. Si tout le monde baisse les bras, ce sera difficile, il faut une relève. La machine a été cassée et c’est normal que les nouveaux dirigeants du basket viennent d’ailleurs. Ils ont leurs limites mais tout n’est pas mauvais. Il faut renforcer les acquis, on vous encourage, mais il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre. Si l’on se rend compte que vous avez les compétences, les gens vont être acquis à votre cause.»
Mamadou Sow, ex-Directeur technique national (1990-2003) «Il faut savoir ouvrir les portes»
«On est en crise quand on voit le clubs dans son comportement de tous les jours. On manque de ressources humaines, les joueurs partent. Et le meilleur pays de basket, c’est le pays qui va fixer ses joueurs. Mais si à chaque fois qu’un joueur fait rebondir un ballon sur un terrain, il pense au Qatar, il y aura pas de reconstruction. En outre, il faut que les clubs puissent vivre des ressources des joueurs qui partent. Il faut les sensibiliser à ce qu’ils aident leurs clubs formateurs. Il faut renforcer les compétences techniques et administratives. Il faut savoir ouvrir les portes.»
Alioune Diop, ancien coach des Lions et premier Directeur technique national «Le basket est à l’agonie»
«Le basket est malade. Les gens manquent d’esprit de sacrifice. Nous sommes restés 10 ans sans titre, le basket est à l’agonie. Vous êtes revenus, mais ce collectif devait se montrer plus tôt. Après une carrière réussie, il fallait revenir pour mettre le basket sur orbite. Mais il n’y a pas eu de continuité. Il y a eu cassure et qui dit cassure dit recommencement. Il y a eu cassure, mais le coup d’Etat n’est pas possible, il faut chercher les moyens d’arriver à relever le défi et d’être au chevet de ce basket. Il faut refuser de polémiquer. On n’aime pas les gens compétents. On fait tout pour les démythifier.
Le collectif doit regrouper tous les anciens internationaux et joueurs qui ont fait du basket, qu’il n’y ait pas de distinction. Contre la force, on ne peut rien. C’est à vous de reprendre les rênes. Vous êtes là pour prouver que le basket se relèvera. L’Angola est au summum depuis une décennie parce qu’il a fait dans le travail à la base. Il faut repartir à la base. Et cela demande des sacrifices mais il y a des arrivistes maintenant, dans le basket. Partout dans le monde, ce sont les anciens qui sont à la tête de toutes les structures administratives, techniques et même du sport, en général.
Maintenant, il faut sonner le rassemblement. Il faut entrer par la grande porte. Que le ministre reconnaisse que le basket est mort. Je vous conseille de ne pas aller trop vite en besogne. Nous sommes là pour vous conseiller. Il faut s’imposer. Il faut la renaissance du basket. Il faut taire vos querelles et cogiter sur le plan de développement avec des anciens internationaux qui ont marqué le basket sénégalais. La polémique, c’est pour les incompétents.»
Bonaventure Carvalho, ancien entraîneur des Lionnes (1970- 1987) «On gêne»
«Je suis en phase avec Alioune Diop. Le sport était un sacerdoce pour nous. Aujourd’hui, nous avons tout perdu. On dit que c’est par manque de moyens mais plus il y aura d’argent dans le sport, plus il y aura de problèmes. Je suis malade de ne point voir d’anciens basketteurs sur les bancs. Les encadreurs devraient être d’anciens internationaux. En Côte d’Ivoire, la chaîne est composée d’anciens basketteurs. Moi, on ne m’invite plus dans les réunions de ligues, de comité directeur ou de fédération. Et je n’ai reçu l’invitation de la Can qu’à la veille de la compétition. On gêne. Quand tu viens, on se demande ce que tu viens faire. Les anciens doivent revenir, mais il faut commencer par les clubs qui élisent.»
Busnel Diagne, ancien directeur technique national (87-90) «Il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre»
«Le diagnostic est réel, on a tout perdu. Le basket est en crise, il faut se remettre en cause. On est presque au fond du gouffre mais le potentiel est là. Même, si l’Equipe nationale est à l’extérieur, il faut travailler à la base pour reprendre les rênes du basket. Si tout le monde baisse les bras, ce sera difficile, il faut une relève. La machine a été cassée et c’est normal que les nouveaux dirigeants du basket viennent d’ailleurs. Ils ont leurs limites mais tout n’est pas mauvais. Il faut renforcer les acquis, on vous encourage, mais il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre. Si l’on se rend compte que vous avez les compétences, les gens vont être acquis à votre cause.»
Mamadou Sow, ex-Directeur technique national (1990-2003) «Il faut savoir ouvrir les portes»
«On est en crise quand on voit le clubs dans son comportement de tous les jours. On manque de ressources humaines, les joueurs partent. Et le meilleur pays de basket, c’est le pays qui va fixer ses joueurs. Mais si à chaque fois qu’un joueur fait rebondir un ballon sur un terrain, il pense au Qatar, il y aura pas de reconstruction. En outre, il faut que les clubs puissent vivre des ressources des joueurs qui partent. Il faut les sensibiliser à ce qu’ils aident leurs clubs formateurs. Il faut renforcer les compétences techniques et administratives. Il faut savoir ouvrir les portes.»
Alioune Diop, ancien coach des Lions et premier Directeur technique national «Le basket est à l’agonie»
«Le basket est malade. Les gens manquent d’esprit de sacrifice. Nous sommes restés 10 ans sans titre, le basket est à l’agonie. Vous êtes revenus, mais ce collectif devait se montrer plus tôt. Après une carrière réussie, il fallait revenir pour mettre le basket sur orbite. Mais il n’y a pas eu de continuité. Il y a eu cassure et qui dit cassure dit recommencement. Il y a eu cassure, mais le coup d’Etat n’est pas possible, il faut chercher les moyens d’arriver à relever le défi et d’être au chevet de ce basket. Il faut refuser de polémiquer. On n’aime pas les gens compétents. On fait tout pour les démythifier.
Le collectif doit regrouper tous les anciens internationaux et joueurs qui ont fait du basket, qu’il n’y ait pas de distinction. Contre la force, on ne peut rien. C’est à vous de reprendre les rênes. Vous êtes là pour prouver que le basket se relèvera. L’Angola est au summum depuis une décennie parce qu’il a fait dans le travail à la base. Il faut repartir à la base. Et cela demande des sacrifices mais il y a des arrivistes maintenant, dans le basket. Partout dans le monde, ce sont les anciens qui sont à la tête de toutes les structures administratives, techniques et même du sport, en général.
Maintenant, il faut sonner le rassemblement. Il faut entrer par la grande porte. Que le ministre reconnaisse que le basket est mort. Je vous conseille de ne pas aller trop vite en besogne. Nous sommes là pour vous conseiller. Il faut s’imposer. Il faut la renaissance du basket. Il faut taire vos querelles et cogiter sur le plan de développement avec des anciens internationaux qui ont marqué le basket sénégalais. La polémique, c’est pour les incompétents.»
Bonaventure Carvalho, ancien entraîneur des Lionnes (1970- 1987) «On gêne»
«Je suis en phase avec Alioune Diop. Le sport était un sacerdoce pour nous. Aujourd’hui, nous avons tout perdu. On dit que c’est par manque de moyens mais plus il y aura d’argent dans le sport, plus il y aura de problèmes. Je suis malade de ne point voir d’anciens basketteurs sur les bancs. Les encadreurs devraient être d’anciens internationaux. En Côte d’Ivoire, la chaîne est composée d’anciens basketteurs. Moi, on ne m’invite plus dans les réunions de ligues, de comité directeur ou de fédération. Et je n’ai reçu l’invitation de la Can qu’à la veille de la compétition. On gêne. Quand tu viens, on se demande ce que tu viens faire. Les anciens doivent revenir, mais il faut commencer par les clubs qui élisent.»
Busnel Diagne, ancien directeur technique national (87-90) «Il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre»
«Le diagnostic est réel, on a tout perdu. Le basket est en crise, il faut se remettre en cause. On est presque au fond du gouffre mais le potentiel est là. Même, si l’Equipe nationale est à l’extérieur, il faut travailler à la base pour reprendre les rênes du basket. Si tout le monde baisse les bras, ce sera difficile, il faut une relève. La machine a été cassée et c’est normal que les nouveaux dirigeants du basket viennent d’ailleurs. Ils ont leurs limites mais tout n’est pas mauvais. Il faut renforcer les acquis, on vous encourage, mais il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre. Si l’on se rend compte que vous avez les compétences, les gens vont être acquis à votre cause.»
Mamadou Sow, ex-Directeur technique national (1990-2003) «Il faut savoir ouvrir les portes»
«On est en crise quand on voit le clubs dans son comportement de tous les jours. On manque de ressources humaines, les joueurs partent. Et le meilleur pays de basket, c’est le pays qui va fixer ses joueurs. Mais si à chaque fois qu’un joueur fait rebondir un ballon sur un terrain, il pense au Qatar, il y aura pas de reconstruction. En outre, il faut que les clubs puissent vivre des ressources des joueurs qui partent. Il faut les sensibiliser à ce qu’ils aident leurs clubs formateurs. Il faut renforcer les compétences techniques et administratives. Il faut savoir ouvrir les portes.»
Alioune Diop, ancien coach des Lions et premier Directeur technique national «Le basket est à l’agonie»
«Le basket est malade. Les gens manquent d’esprit de sacrifice. Nous sommes restés 10 ans sans titre, le basket est à l’agonie. Vous êtes revenus, mais ce collectif devait se montrer plus tôt. Après une carrière réussie, il fallait revenir pour mettre le basket sur orbite. Mais il n’y a pas eu de continuité. Il y a eu cassure et qui dit cassure dit recommencement. Il y a eu cassure, mais le coup d’Etat n’est pas possible, il faut chercher les moyens d’arriver à relever le défi et d’être au chevet de ce basket. Il faut refuser de polémiquer. On n’aime pas les gens compétents. On fait tout pour les démythifier.
Le collectif doit regrouper tous les anciens internationaux et joueurs qui ont fait du basket, qu’il n’y ait pas de distinction. Contre la force, on ne peut rien. C’est à vous de reprendre les rênes. Vous êtes là pour prouver que le basket se relèvera. L’Angola est au summum depuis une décennie parce qu’il a fait dans le travail à la base. Il faut repartir à la base. Et cela demande des sacrifices mais il y a des arrivistes maintenant, dans le basket. Partout dans le monde, ce sont les anciens qui sont à la tête de toutes les structures administratives, techniques et même du sport, en général.
Maintenant, il faut sonner le rassemblement. Il faut entrer par la grande porte. Que le ministre reconnaisse que le basket est mort. Je vous conseille de ne pas aller trop vite en besogne. Nous sommes là pour vous conseiller. Il faut s’imposer. Il faut la renaissance du basket. Il faut taire vos querelles et cogiter sur le plan de développement avec des anciens internationaux qui ont marqué le basket sénégalais. La polémique, c’est pour les incompétents.»
Bonaventure Carvalho, ancien entraîneur des Lionnes (1970- 1987) «On gêne»
«Je suis en phase avec Alioune Diop. Le sport était un sacerdoce pour nous. Aujourd’hui, nous avons tout perdu. On dit que c’est par manque de moyens mais plus il y aura d’argent dans le sport, plus il y aura de problèmes. Je suis malade de ne point voir d’anciens basketteurs sur les bancs. Les encadreurs devraient être d’anciens internationaux. En Côte d’Ivoire, la chaîne est composée d’anciens basketteurs. Moi, on ne m’invite plus dans les réunions de ligues, de comité directeur ou de fédération. Et je n’ai reçu l’invitation de la Can qu’à la veille de la compétition. On gêne. Quand tu viens, on se demande ce que tu viens faire. Les anciens doivent revenir, mais il faut commencer par les clubs qui élisent.»
Busnel Diagne, ancien directeur technique national (87-90) «Il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre»
«Le diagnostic est réel, on a tout perdu. Le basket est en crise, il faut se remettre en cause. On est presque au fond du gouffre mais le potentiel est là. Même, si l’Equipe nationale est à l’extérieur, il faut travailler à la base pour reprendre les rênes du basket. Si tout le monde baisse les bras, ce sera difficile, il faut une relève. La machine a été cassée et c’est normal que les nouveaux dirigeants du basket viennent d’ailleurs. Ils ont leurs limites mais tout n’est pas mauvais. Il faut renforcer les acquis, on vous encourage, mais il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre. Si l’on se rend compte que vous avez les compétences, les gens vont être acquis à votre cause.»
Mamadou Sow, ex-Directeur technique national (1990-2003) «Il faut savoir ouvrir les portes»
«On est en crise quand on voit le clubs dans son comportement de tous les jours. On manque de ressources humaines, les joueurs partent. Et le meilleur pays de basket, c’est le pays qui va fixer ses joueurs. Mais si à chaque fois qu’un joueur fait rebondir un ballon sur un terrain, il pense au Qatar, il y aura pas de reconstruction. En outre, il faut que les clubs puissent vivre des ressources des joueurs qui partent. Il faut les sensibiliser à ce qu’ils aident leurs clubs formateurs. Il faut renforcer les compétences techniques et administratives. Il faut savoir ouvrir les portes.»