Une Fédération de Basket avec un organigramme fonctionnel et opérant :
En rupture avec les fédérations monocéphales connues jusqu’ici, ces fédérations avec un Président qui est chargé de l’organisation, chargé de la communication, de la trésorerie, chargé du marketing, du sponsoring… , il nous faut une structure fonctionnelle avec des responsabilités claires aux mains de personnes pouvant les remplir. Il est nécessaire de rompre avec ces fédérations où le championnat, les compétitions et les sponsors, sont ceux du président et non ceux de la discipline. Ces fédérations où la seule procédure administrative et financière valable reste la volonté et l’humeur du président.
Il nous faut aboutir à une fédération, au sens premier du terme, qui, en plus d’être celle de la discipline sportive, est celle des cœurs de tous les acteurs du basket-ball sénégalais. Il est impératif de jeter les bases d’une collaboration efficace, sincère et franche entre tous les acteurs du monde du basket et que les ambitions internationales ne prennent plus le dessus sur le patriotisme.
La Promotion de la discipline
J’ai été témoin de tontine pour l’achat de chaussures d’entrainements ; de cours de renforcement scolaire (dans un coin de l’espace d’entrainement) pris en charge par un coach ; réinsertion scolaire par un coach…
Le Normal voudrait que tous les jeunes sénégalaises et sénégalais puissent jouer le basket dans leur localité. Le Normal voudrait aussi que si la fédération n’y arrive pas, qu’un appui soit fait à ceux qui le font à sa place.
De Saint-louis à Kolda, si ce n’était la motivation personnelle de militants dévoués de la balle orange, beaucoup de jeunes auraient ignoré le son émis par une balle sur la planche. En réalité, il n’existe aucune politique sérieuse de promotion du basket- Ball à travers le pays. Les initiatives individuelles développées dans les cours des Ecoles, les terrains des CEDEPS, les terrains des casernes…, de Matam à Kolda en passant par Kaolack n’ont pas un seul soutien. Ils digèrent leurs repas au terrain et sont les seuls qui donnent véritablement corps à la vision du basket comme moyen d’éducation.
Mutations
S’il y a un aspect sur lequel tout le monde s’accorde, c’est bien sur celui de la nécessité de changer de manières de faire.
Les observateurs avertis savent que les causes profondes de l’épisode des U 18 + TVA sont à chercher dans la volonté de faire ce que personne n’a jamais fait. Ce Management Bélier n’a jamais fait de résultats durables. Dans notre cas, ça a abouti à fouler le principe premier du sport : l’éthique. Le résultat durable ne peut être que la parfaite conjugaison des efforts et des différents corps d’acteurs qui composent la discipline (arbitres, techniciens, administratifs...). Un Basket Sénégal performant et constant dans la performance ne se décrète pas. Une approche programme avec des axes stratégiques clairs reste la seule issue pour
En rupture avec les fédérations monocéphales connues jusqu’ici, ces fédérations avec un Président qui est chargé de l’organisation, chargé de la communication, de la trésorerie, chargé du marketing, du sponsoring… , il nous faut une structure fonctionnelle avec des responsabilités claires aux mains de personnes pouvant les remplir. Il est nécessaire de rompre avec ces fédérations où le championnat, les compétitions et les sponsors, sont ceux du président et non ceux de la discipline. Ces fédérations où la seule procédure administrative et financière valable reste la volonté et l’humeur du président.
Il nous faut aboutir à une fédération, au sens premier du terme, qui, en plus d’être celle de la discipline sportive, est celle des cœurs de tous les acteurs du basket-ball sénégalais. Il est impératif de jeter les bases d’une collaboration efficace, sincère et franche entre tous les acteurs du monde du basket et que les ambitions internationales ne prennent plus le dessus sur le patriotisme.
La Promotion de la discipline
J’ai été témoin de tontine pour l’achat de chaussures d’entrainements ; de cours de renforcement scolaire (dans un coin de l’espace d’entrainement) pris en charge par un coach ; réinsertion scolaire par un coach…
Le Normal voudrait que tous les jeunes sénégalaises et sénégalais puissent jouer le basket dans leur localité. Le Normal voudrait aussi que si la fédération n’y arrive pas, qu’un appui soit fait à ceux qui le font à sa place.
De Saint-louis à Kolda, si ce n’était la motivation personnelle de militants dévoués de la balle orange, beaucoup de jeunes auraient ignoré le son émis par une balle sur la planche. En réalité, il n’existe aucune politique sérieuse de promotion du basket- Ball à travers le pays. Les initiatives individuelles développées dans les cours des Ecoles, les terrains des CEDEPS, les terrains des casernes…, de Matam à Kolda en passant par Kaolack n’ont pas un seul soutien. Ils digèrent leurs repas au terrain et sont les seuls qui donnent véritablement corps à la vision du basket comme moyen d’éducation.
Mutations
S’il y a un aspect sur lequel tout le monde s’accorde, c’est bien sur celui de la nécessité de changer de manières de faire.
Les observateurs avertis savent que les causes profondes de l’épisode des U 18 + TVA sont à chercher dans la volonté de faire ce que personne n’a jamais fait. Ce Management Bélier n’a jamais fait de résultats durables. Dans notre cas, ça a abouti à fouler le principe premier du sport : l’éthique. Le résultat durable ne peut être que la parfaite conjugaison des efforts et des différents corps d’acteurs qui composent la discipline (arbitres, techniciens, administratifs...). Un Basket Sénégal performant et constant dans la performance ne se décrète pas. Une approche programme avec des axes stratégiques clairs reste la seule issue pour