
La vie nous réserve souvent des surprises, au moment où l’on s’y attend le moins. Elles peuvent être d’ordre mélancolique ou magique. Comme un conte de fée. L’histoire du capitaine de l’Université Gaston Berger (Ugb), Mohamed Diop en est une. Sacré roi de la saison 2010, le bonhomme vit les plus beaux moments de sa carrière de basketteur. «C’est un plaisir d’être élu roi de la saison 2010», se réjouit le pivot de l’Ugb qui avoue être surpris par une telle distinction. «Je ne m’y attendais pas. C’est une surprise agréable», confie Mohamed Diop. Il est vrai qu’au début de la saison, le capitaine de l’équipe universitaire n’y songeait nullement. A la question de savoir ce qui aurait pesé sur la balance, le capitaine de l’Ugb soutient que, «cela est dû aux efforts consentis durant les trois voire quatre dernières années». Classé 2e l’année dernière, Mohamed Diop se retrouve enfin sur la plus haute marche du podium. Auteur d’une saison remarquable avec l’Université Gaston Berger, il ne pouvait espérer autre chose. Même si vers la fin du championnat, la fameuse blessure à la cheville réapparaît pour le freiner dans son ascension vers le sommet. «Lors des play-offs, je jouais avec d’énormes difficultés», avoue-t-il. En sa qualité de leader de l’équipe, Mohamed Diop n’a pas souhaité abandonner le navire en pleine mer.
Autre coup du destin pour ce «Roi», c’est qu’en début de saison, Mohamed Diop avait presque craqué et avait pensé jeter l’éponge pour se consacrer uniquement aux études et à sa famille. Ajoutée à cela une cheville douloureuse qui faisait des siennes à chaque fois qu’il chaussait ses baskets pour se rendre aux entraînements. «J’ai beaucoup hésité avant de commencer la saison. Mais je suis un leader de l’équipe. Et quand on est leader, on doit pousser l’équipe vers l’avant. Et Dieu m’a aidé à continuer l’aventure», dit-il. Car dans le palmarès du capitaine de l’Ugb, il manquait encore quelque chose. Lui qui était des belles aventures du club universitaire dans les divisions inférieures. Il finira par surmonter la souffrance et signer un nouveau bail avec les dirigeants du club. «J’ai assisté à tous les évènements majeurs de l’équipe de l’Université. Je fais partie des leaders de l’équipe», précise-t-il.
Une complicité naît en 1991, lorsque le jeune natif de Dakar débarque dans la ville de Mame Coumba Bang, après avoir vécu une partie de sa jeunesse à Bambey. Ce n’est que quatre ans plus tard que le jeune Mohamed Diop embrasse définitivement la balle orange dans les petites catégories. Le Bac en poche, il intègre l’Université Gaston Berger et rejoint en même temps l’équipe de l’Université qui était, à l’époque en troisième division. Au bout de trois ans, l’équipe retrouve l’élite et joue les trouble-fêtes devant de grandes formations.
Savoir et savoir-faire dans le panier
C’est le début d’une nouvelle aventure. Autant pour le basket que pour les études. Car la balle orange n’est pas la seule passion qui anime le natif de Dakar. Le Curriculum vitae du roi de la saison 2010 suscite bien des envies. «J’ai un Deug en Mathématiques appliquées, une Licence et une Maîtrise en gestion, un Dea en économie», informe avec beaucoup de modestie Mohamed Diop. Actuellement, le capitaine de l’Ugb prépare un Doctorat en économie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Et ce n’est pas tout. De père enseignant, le pivot de l’Ugb ne pouvait échapper à son destin. L’amour d’enseigner l’a toujours habité. Entre les cours, les entraînements, il trouve quand même le temps de faire part de son savoir. «Je suis chargé de cours en Lettres à l’Université, de Td en Sciences éco», informe l’étudiant. Un amour de l’enseignement qu’il espère poursuivre à la fin de sa carrière de basketteur. Une meilleure reconversion après autant de sacrifices. «Pour l’instant, ma carrière professionnelle s’oriente vers l’Université. Mon souhait, après avoir décroché le Doctorat, c’est de commencer à enseigner», confie le roi du basket sénégalais.
Marié et père d’une fillette de deux ans, Mohamed Diop use de beaucoup de méthodologie pour lier les études, l’enseignement, la vie sportive et la famille. Entre un match de championnat disputé la veille à Dakar et le retour tard dans la soirée sur Saint-Louis, au cours à donner très tôt le matin, la vie de Mohamed Diop est proche de celui d’un messie. Lui, le prend avec beaucoup de pragmatisme. «Dans la vie, il faut être méthodique. Il y a des heures consacrées à l’entraînement et des heures de cours, il fallait tout planifier. Dieu merci, j’ai pu réussir à lier les deux», se réjouit le père de famille qui consacre également du temps à sa femme et sa petite fille.
Pour l’heure, l’objectif reste la conquête de la Coupe nationale. Après avoir perdu le championnat, il ne reste aux Saint-Louisiens que le trophée national qu’ils tenteront d’arracher au Dakar université club (Duc), champion de la saison, le 25 juillet prochain, au stadium Marius Ndiaye lors de la finale de la Coupe du Sénégal. Par le fait du hasard, il faisait partie de l’équipe qui avait perdu la première finale de l’histoire de l’équipe en 2008, contre l’Asfa. C’était encore une fois en Coupe du Sénégal avant de perdre la finale du championnat, l’année dernière devant la même équipe du Duc. Autant de rendez-vous manqués que le roi de la saison ne souhaite nullement revivre.
S’il n’a pas été retenu par le sélectionneur national, Abdourahmane Ndiaye Adidas, dans la liste des joueurs devant prendre part à la préparation du tournoi de la zone 2, prévu du 10 au 18 août prochain, à Dakar, le roi de la saison 2010 respecte les choix du coach. Contacté par l’encadrement technique national, une première fois, Mohamed Diop avoue avoir décliné la sélection à cause des études. Libre de tout engagement à l’issue de la finale, il espère de nouveau un clin d’œil de la part du coach «Adidas» pour enfin honorer une première sélection nationale. De quoi rendre l’année absolument grandiose, à l’image de son personnage.
Autre coup du destin pour ce «Roi», c’est qu’en début de saison, Mohamed Diop avait presque craqué et avait pensé jeter l’éponge pour se consacrer uniquement aux études et à sa famille. Ajoutée à cela une cheville douloureuse qui faisait des siennes à chaque fois qu’il chaussait ses baskets pour se rendre aux entraînements. «J’ai beaucoup hésité avant de commencer la saison. Mais je suis un leader de l’équipe. Et quand on est leader, on doit pousser l’équipe vers l’avant. Et Dieu m’a aidé à continuer l’aventure», dit-il. Car dans le palmarès du capitaine de l’Ugb, il manquait encore quelque chose. Lui qui était des belles aventures du club universitaire dans les divisions inférieures. Il finira par surmonter la souffrance et signer un nouveau bail avec les dirigeants du club. «J’ai assisté à tous les évènements majeurs de l’équipe de l’Université. Je fais partie des leaders de l’équipe», précise-t-il.
Une complicité naît en 1991, lorsque le jeune natif de Dakar débarque dans la ville de Mame Coumba Bang, après avoir vécu une partie de sa jeunesse à Bambey. Ce n’est que quatre ans plus tard que le jeune Mohamed Diop embrasse définitivement la balle orange dans les petites catégories. Le Bac en poche, il intègre l’Université Gaston Berger et rejoint en même temps l’équipe de l’Université qui était, à l’époque en troisième division. Au bout de trois ans, l’équipe retrouve l’élite et joue les trouble-fêtes devant de grandes formations.
Savoir et savoir-faire dans le panier
C’est le début d’une nouvelle aventure. Autant pour le basket que pour les études. Car la balle orange n’est pas la seule passion qui anime le natif de Dakar. Le Curriculum vitae du roi de la saison 2010 suscite bien des envies. «J’ai un Deug en Mathématiques appliquées, une Licence et une Maîtrise en gestion, un Dea en économie», informe avec beaucoup de modestie Mohamed Diop. Actuellement, le capitaine de l’Ugb prépare un Doctorat en économie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Et ce n’est pas tout. De père enseignant, le pivot de l’Ugb ne pouvait échapper à son destin. L’amour d’enseigner l’a toujours habité. Entre les cours, les entraînements, il trouve quand même le temps de faire part de son savoir. «Je suis chargé de cours en Lettres à l’Université, de Td en Sciences éco», informe l’étudiant. Un amour de l’enseignement qu’il espère poursuivre à la fin de sa carrière de basketteur. Une meilleure reconversion après autant de sacrifices. «Pour l’instant, ma carrière professionnelle s’oriente vers l’Université. Mon souhait, après avoir décroché le Doctorat, c’est de commencer à enseigner», confie le roi du basket sénégalais.
Marié et père d’une fillette de deux ans, Mohamed Diop use de beaucoup de méthodologie pour lier les études, l’enseignement, la vie sportive et la famille. Entre un match de championnat disputé la veille à Dakar et le retour tard dans la soirée sur Saint-Louis, au cours à donner très tôt le matin, la vie de Mohamed Diop est proche de celui d’un messie. Lui, le prend avec beaucoup de pragmatisme. «Dans la vie, il faut être méthodique. Il y a des heures consacrées à l’entraînement et des heures de cours, il fallait tout planifier. Dieu merci, j’ai pu réussir à lier les deux», se réjouit le père de famille qui consacre également du temps à sa femme et sa petite fille.
Pour l’heure, l’objectif reste la conquête de la Coupe nationale. Après avoir perdu le championnat, il ne reste aux Saint-Louisiens que le trophée national qu’ils tenteront d’arracher au Dakar université club (Duc), champion de la saison, le 25 juillet prochain, au stadium Marius Ndiaye lors de la finale de la Coupe du Sénégal. Par le fait du hasard, il faisait partie de l’équipe qui avait perdu la première finale de l’histoire de l’équipe en 2008, contre l’Asfa. C’était encore une fois en Coupe du Sénégal avant de perdre la finale du championnat, l’année dernière devant la même équipe du Duc. Autant de rendez-vous manqués que le roi de la saison ne souhaite nullement revivre.
S’il n’a pas été retenu par le sélectionneur national, Abdourahmane Ndiaye Adidas, dans la liste des joueurs devant prendre part à la préparation du tournoi de la zone 2, prévu du 10 au 18 août prochain, à Dakar, le roi de la saison 2010 respecte les choix du coach. Contacté par l’encadrement technique national, une première fois, Mohamed Diop avoue avoir décliné la sélection à cause des études. Libre de tout engagement à l’issue de la finale, il espère de nouveau un clin d’œil de la part du coach «Adidas» pour enfin honorer une première sélection nationale. De quoi rendre l’année absolument grandiose, à l’image de son personnage.