Mame Mary SY
Les Landaises, chauffées à blanc par de très nombreux supporters, sont pourtant les plus promptes à l'allumage, avec Diouf, qui inscrit les huit premiers points locaux. Mais Reims, sous l'impulsion de Crealock et Sinico, ne tarde pas à trouver la bonne carburation (8-8).
Les bases d'un duel au sommet équilibré sont jetées. Duhau et Kowalik ont beau mettre dans le mille, Basket Landes éprouve toutes les peines du monde à bloquer le rebond défensif rémois et s'expose aux tirs longue distance de Pagnier qui permet aux leaders de virer en tête au premier virage.
Parole à la défense
Toujours aussi axé sur la défense, le deuxième acte est une copie conforme du premier. Les deux équipes se rendent coup pour coup, gâchent beaucoup. Les égalités succédant aux avantages de part et d'autre. A la 14e, un tir primé de Blanquart fait le monter le thermostat de Laloubère (18-20), mais les Champenoises, trop empruntées en attaque, calent un peu. Diouf profite de cette baisse de régime passagère pour donner un coup d'accélérateur (23-20, 18e). Sans complexe, les Basket Landaises ne refusent aucun duel, mais leurs maladresses offrent des munitions aussitôt converties par Crealock à 3 points et Assilamehou dans la peinture, dont les efforts conjugués permettent à Reims de reprendre les commandes (25-27).
Les filles de Philippe Sauret reviennent sur le parquet pied au plancher (27-34) mais Sylva, Lecoultre et Chaubaud descendent à la mine. Les fautes pleuvent, permettant à Basket Landes de grapiller quelques unités (33-38). Alors que Brumermane fait parler son physique sous le cercle, un troisième primé de Pagnier jette un froid dans Laloubère (34-43). Mais Le Gluher fait remonter le mercure sur le buzzer (37-43).
Le quart-temps de vérité débute par un festival de maladresses, de balles perdues. Beaucoup de déchets qui émailleront cette deuxième période. Mais un constat s'impose, il devient de plus en plus difficile pour les Landaises de froisser le rideau défensif rémois. Si Diouf, Sylva et Lafaye parviennent à garder le contact sur la ligne de réparation (43-48, 35e), le rouleau compresseur champenois avance insidieusement. Avec application. Craignant un retour landais, Crealock passe le turbo (deux tirs primés) et laisse Basket Landes sur place (43-53). La partie se muscle. Et vire alors à une obscure bouillie que le laxisme du corps arbitral n'aidera pas à éclaircir. Et privant le public d'un final plus haletant.
Philippe SAURET : « C'est une grosse fierté pour le club. J'ai une pensée surtout pour les joueuses. C'est un groupe jeune qui a montré des valeurs extraordinaires à l'image de ce dernier match. Le contexte n'était pas facile mais elles ont su résister mentalement. L'emporter à Basket Landes, c'est montrer que l'on mérite ce titre. »
Les bases d'un duel au sommet équilibré sont jetées. Duhau et Kowalik ont beau mettre dans le mille, Basket Landes éprouve toutes les peines du monde à bloquer le rebond défensif rémois et s'expose aux tirs longue distance de Pagnier qui permet aux leaders de virer en tête au premier virage.
Parole à la défense
Toujours aussi axé sur la défense, le deuxième acte est une copie conforme du premier. Les deux équipes se rendent coup pour coup, gâchent beaucoup. Les égalités succédant aux avantages de part et d'autre. A la 14e, un tir primé de Blanquart fait le monter le thermostat de Laloubère (18-20), mais les Champenoises, trop empruntées en attaque, calent un peu. Diouf profite de cette baisse de régime passagère pour donner un coup d'accélérateur (23-20, 18e). Sans complexe, les Basket Landaises ne refusent aucun duel, mais leurs maladresses offrent des munitions aussitôt converties par Crealock à 3 points et Assilamehou dans la peinture, dont les efforts conjugués permettent à Reims de reprendre les commandes (25-27).
Les filles de Philippe Sauret reviennent sur le parquet pied au plancher (27-34) mais Sylva, Lecoultre et Chaubaud descendent à la mine. Les fautes pleuvent, permettant à Basket Landes de grapiller quelques unités (33-38). Alors que Brumermane fait parler son physique sous le cercle, un troisième primé de Pagnier jette un froid dans Laloubère (34-43). Mais Le Gluher fait remonter le mercure sur le buzzer (37-43).
Le quart-temps de vérité débute par un festival de maladresses, de balles perdues. Beaucoup de déchets qui émailleront cette deuxième période. Mais un constat s'impose, il devient de plus en plus difficile pour les Landaises de froisser le rideau défensif rémois. Si Diouf, Sylva et Lafaye parviennent à garder le contact sur la ligne de réparation (43-48, 35e), le rouleau compresseur champenois avance insidieusement. Avec application. Craignant un retour landais, Crealock passe le turbo (deux tirs primés) et laisse Basket Landes sur place (43-53). La partie se muscle. Et vire alors à une obscure bouillie que le laxisme du corps arbitral n'aidera pas à éclaircir. Et privant le public d'un final plus haletant.
Philippe SAURET : « C'est une grosse fierté pour le club. J'ai une pensée surtout pour les joueuses. C'est un groupe jeune qui a montré des valeurs extraordinaires à l'image de ce dernier match. Le contexte n'était pas facile mais elles ont su résister mentalement. L'emporter à Basket Landes, c'est montrer que l'on mérite ce titre. »