Mamadou Boumi SECK
Son credo : «Être meilleur, toujours et partout». Mamadou Boumy Seck ne manque jamais une occasion de reprendre cette expression, finalement devenue sa sérénade. Pour les puristes, L’ex-meneur du Duc et de la Douane est un talent à l'état pur.Élu "Roi" ou Mvp (meilleur joueur) de la saison 2005-2006, le garçon est en train de prouver tout le bien que l'on pense de lui.
Il avait pris le chemin de l'exiI à la suite de sa consécration afin de signer pour une saison (2006-2007) au Qatar sport club. Ainsi, Boumy Seck avait change d'équipe et de cadre. Mais, à l'heure des comptes, l'on voit qu'il n'a rien perdu de sa superbe. Il a multiplie les bonnes copies jusqu'a s'adjuger, a la fin, le titre de consécration du tournoi King's cup (Coupe de l'Émir), la plus prestigieuse compétition qatarie. Il devient, du coup, le premier Africain à être élevé a ce niveau du Basket au pays des "Cheikh". Ce que ses aînés Alioune Traoré et Arfang Senghor (naturalises Qataris), n'ont pas réussi a obtenir.
Avant le Sénégalais, seul un Qatari d' origine soudanaise avait été sacre. Aucun Africain
ne réussira le coup.
Dans un pays où les basketteurs d' origine américaine trustent et règnent sans partage, le titre de Boumy Seck sonne comme un dunk rageur au nez de l'adversaire. «Actuellement, les Américains font légion au Qatar. Dans les clubs, 0n leur voue un culte pas possible. C'est eux d'abord et après, il y a les autres. C'est comme ça que les clubs fonctionnent. Ce qui fait que les coaches basent tout leur jeu sur eux. Et cela fait qu'ils sont les mieux distingués», raconte Boumy Seck, qui savoure sa revanche et ses vacances dakaroises. Pour lui, il fallait vaincre le mythe américain Pour se faire un nom.
«Quand je suis arrivé au Qatar, souligne-t-il, et que j'ai compris le principe, je n'ai pas accepte d'être derrière les américains. La preuve, j'étais en concurrence avec l'un d'entre eux dans mon club. Finalement, le club l'a laisse partir>.
Les chiffres du bonhomme sont affolants, ils défient toute concurrence: 21,8 points, 7,3
rebonds, 5,6 passes décisives et 38,2 minutes de moyennes par match. Le tout couronne par une place dans le "top twelve" (les 12 meilleurs joueurs de la saison 2006-2007 où il est classé à la 10 éme position dans ce lot il est le deuxième marqueur à 2pts (146 soit 54,1%), le 8éme rebondeur (pour un playmaker ( 75 rbds, 32 offensifs et 45 défensifs) et le 5 éme passeur avec (30 passes décisives).
Son secret ? «Il y a beaucoup de basketteurs sénégalais au Qatar. Mais ce n'est pas tous qui percent. La plupart ne disposent que d'un faible temps de jeu. Le niveau est tel que, soit on est bon et on joue soit on ne l'est pas, on ne joue pas. Mais, pour percer, il faut
être bon, audacieux et avoir confiance en ses capacités. C'est de cette maniére que je
raisonnais».
Pressenti dans la sélection nationale en vue de la prochaine Can en Angola, Boumy Seck n'envisage pas après ce rendez-vous retourner au pays des petros dollars. ce malgré les propositions de son club (renouvellement de contrat) et celles d'autres comme Garrafa et Al Sadd (enrollement). Il est plus tenté par l'Europe. «Je ne souhaite pas retourner au Qatar. J'ai des contacts avec deux clubs du Portugal, 2 clubs de Pro B en France et un club
Espagnol, mais pour le moment je ne suis pas intéressé».
Managé par l'agence américaine Elite Athlete Management World Wide, Boumy devait participer du 17 au 26 Juillet prochain en Espagne à un camp de basket sous les yeux d'agents recruteurs. Mais il a préféré faire "black out" sur ce stage pour se consacrer à l'équipe nationale. Sa seule priorité de l'heure.
Il avait pris le chemin de l'exiI à la suite de sa consécration afin de signer pour une saison (2006-2007) au Qatar sport club. Ainsi, Boumy Seck avait change d'équipe et de cadre. Mais, à l'heure des comptes, l'on voit qu'il n'a rien perdu de sa superbe. Il a multiplie les bonnes copies jusqu'a s'adjuger, a la fin, le titre de consécration du tournoi King's cup (Coupe de l'Émir), la plus prestigieuse compétition qatarie. Il devient, du coup, le premier Africain à être élevé a ce niveau du Basket au pays des "Cheikh". Ce que ses aînés Alioune Traoré et Arfang Senghor (naturalises Qataris), n'ont pas réussi a obtenir.
Avant le Sénégalais, seul un Qatari d' origine soudanaise avait été sacre. Aucun Africain
ne réussira le coup.
Dans un pays où les basketteurs d' origine américaine trustent et règnent sans partage, le titre de Boumy Seck sonne comme un dunk rageur au nez de l'adversaire. «Actuellement, les Américains font légion au Qatar. Dans les clubs, 0n leur voue un culte pas possible. C'est eux d'abord et après, il y a les autres. C'est comme ça que les clubs fonctionnent. Ce qui fait que les coaches basent tout leur jeu sur eux. Et cela fait qu'ils sont les mieux distingués», raconte Boumy Seck, qui savoure sa revanche et ses vacances dakaroises. Pour lui, il fallait vaincre le mythe américain Pour se faire un nom.
«Quand je suis arrivé au Qatar, souligne-t-il, et que j'ai compris le principe, je n'ai pas accepte d'être derrière les américains. La preuve, j'étais en concurrence avec l'un d'entre eux dans mon club. Finalement, le club l'a laisse partir>.
Les chiffres du bonhomme sont affolants, ils défient toute concurrence: 21,8 points, 7,3
rebonds, 5,6 passes décisives et 38,2 minutes de moyennes par match. Le tout couronne par une place dans le "top twelve" (les 12 meilleurs joueurs de la saison 2006-2007 où il est classé à la 10 éme position dans ce lot il est le deuxième marqueur à 2pts (146 soit 54,1%), le 8éme rebondeur (pour un playmaker ( 75 rbds, 32 offensifs et 45 défensifs) et le 5 éme passeur avec (30 passes décisives).
Son secret ? «Il y a beaucoup de basketteurs sénégalais au Qatar. Mais ce n'est pas tous qui percent. La plupart ne disposent que d'un faible temps de jeu. Le niveau est tel que, soit on est bon et on joue soit on ne l'est pas, on ne joue pas. Mais, pour percer, il faut
être bon, audacieux et avoir confiance en ses capacités. C'est de cette maniére que je
raisonnais».
Pressenti dans la sélection nationale en vue de la prochaine Can en Angola, Boumy Seck n'envisage pas après ce rendez-vous retourner au pays des petros dollars. ce malgré les propositions de son club (renouvellement de contrat) et celles d'autres comme Garrafa et Al Sadd (enrollement). Il est plus tenté par l'Europe. «Je ne souhaite pas retourner au Qatar. J'ai des contacts avec deux clubs du Portugal, 2 clubs de Pro B en France et un club
Espagnol, mais pour le moment je ne suis pas intéressé».
Managé par l'agence américaine Elite Athlete Management World Wide, Boumy devait participer du 17 au 26 Juillet prochain en Espagne à un camp de basket sous les yeux d'agents recruteurs. Mais il a préféré faire "black out" sur ce stage pour se consacrer à l'équipe nationale. Sa seule priorité de l'heure.